5.8.06

J'ai trouvé mon copilote

En plus de me dire si je suis bien placé sur le vent arrière ("Toute à l'heure t'es passé à gauche de ce bosquet"), ma fille participe maintenant aux tâches "d'après-l'atterrissage" comme en témoigne cette photo.



Quatre petits tours de piste étaient au programme en cette fin d'après-midi. Un peu d'entraînement avec un DR221 (F-BPKH cette fois-ci) et le vent qui était tantôt dans l'axe tantôt de travers du nord. C'est dans ces moments-là où j'aime les pistes en herbe.

Bien sûr, tout n'a pas été parfait et mon copilote a été particulièrement intraitable :

- "L'atterrissage était... bof... le redécollage était pas mal"
- "Bon, bha on en refait un autre, alors"
- "OK"

C'est sur que remettre les gaz en train classique avec ce petit vent de travers (12 kts quand même) n'a jamais été ma spécialité. Le slalom et le rebond en remise des gaz sont mes spécialités. Comme me le dira Jean-Michel à l'aéroclub :

"Tu n'as pas rebondi, c'est la piste qui est pleine de bosses"

Trois minutes plus tard, nous nous retrouvons dans la montée initiale de la 30 :

- "L'atterrissage était bien, hein ?"
- "L'atterrissage oui, mais... pas le redécollage"
- "Ah, oui, on a rebondi sur la remise des gaz"
- "Tu pourrais pas faire les deux bien, hein ?"

On voit que ce n'est pas elle qui tente de maîtriser le fenwick à 105 km/h en finale de la 30, avec les deux crans sorties, la pompe sur ON... et ce vent en rafale qui me fait décraber au dernier moment ("manche dans le vent, pied opposé").

33 minutes plus tard, je coupe le moteur Lycoming de 108 ch juste devant le hangar. Nous avons réalisé le dernier vol de la journée. Il faut donc nettoyer l'avion ;-)

"Merci ma chérie !"

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