23.12.19

Bonnes fêtes à tous les lecteurs du blog


Malgré les réseaux sociaux, vous êtes en moyenne une centaine à venir chaque jour. Un grand merci à vous tous qui êtes là depuis plus de 10 ans !

21.12.19

Comment je monte mes vidéos aéros ? Les coulisses de ViteFaitBienFait Productions



Vous avez été plusieurs à me demander comment je m’y prenais pour le montage de mes vidéos aero. En tant qu'amateur autodidacte, je vous présente ici l'organisation de mon espace de travail et la succession des principales tâches lors de la création d'une vidéo.

J'utilise Magix Vegas Pro version 16 (anciennement Sony Vegas) sur un PC Windows 10.

Regardez l'image précédente. Voici la liste des pistes audio et vidéo d'un projet type, en partant du haut :

  • OVERLAY : 2 pistes qui me permettent de rajouter des incrustations d'images fixes comme des cartes ou des photos, les panneaux motion tracking (indication de lieu) ou des bandeaux de texte.
  • TEXTE INCRUST : la piste principale qui va recevoir les incrustations de bandeaux et de messages.
  • MASTER : c'est la piste vidéo finale et principale par dessus laquelle on va rajouter les incrustations overlay/texte.
  • GOPRO HD7 : la piste de la vidéo sortie de la GoPro HD7 souvent dupliquée vers la piste Master pour être en plein écran. Par défaut, elle apparaît en vignette.
  • GOPRO HD3 : la vue intérieure, c'est la caméra qui souvent filme les 2 places avant. Souvent en vignette en bas et au centre de l'écran.
  • VIRB EDIT : la piste de la vidéo de la caméra VIRB Elite passée dans la moulinette de VIRB EDIT pour y rajouter les jauges vitesses et altitudes. Elle filme vers l’avant.
  • VIRB ORIGINAL : lorsque les rushs de la VIRB ne sont pas passés à la moulinette de VIRB EDIT, ils sont placés ici. C’est la vue « droit devant » au travers de l’hélice. 
  • AUDIO VIRB ORIGINAL : la piste audio des rushs VIRB ORIGINAL, celle qui contient très souvent les enregistrements des conversations et ATC.
  • AUDIO VIRB EDIT : la piste audio de la vidéo VIRB EDIT.
  • AUDIO HD3 : la piste audio de la GoPro HD3. Elle contient le son d'ambiance et donc surtout on y entends le bruit du moteur et les variations de régime.
  • MUSIQUE : la piste où je place la musique souvent trouvée sur la Youtube Music Library.
  • AUDIO GOPRO HD7 : la piste audio de la GoPro HD7 qui peut contenir aussi l'enregistrement des conversations et ATC. 
  • BRUITAGE : une piste audio supplémentaire pour rajouter des effets sonores comme le bruit de l'appareil photo lorsque je place des photos plein écran. Ou bien le petit bruit électronique lors des animations des indications en tracking motion.
Le workflow de montage peut être résumé en 10 grandes étapes :
  1. Je place tout d'abord tous mes rushs sur un disque dur rapide (et les sauvegarde sur un autre disque dur). Généralement un SSD. On a jamais trop de vitesse d'accès surtout avec autant de contenus simultanés.
  2. Si besoin, j'ajoute les jauges sur la piste de la vue vers l'avant (Garmin VIRB Edit) en dupliquant et regénérant le rush de la Garmin VIRB.
  3. J'insère toutes les pistes vidéos (VIRB, HD3, HD7) sur chacune de leur piste de la timeline de Vegas.
  4. Je synchronise ces pistes audio/vidéo. Voir ma vidéo sur Youtube pour la technique utilisée car aucune de mes sources vidéos ne dispose d'un Time Code.
  5. Je fais une première sélection des rushs, c'est ma 1ère séance de coupe et de sélection. Il y a beaucoup de séquences à supprimer car j’enregistre beaucoup pour rien en mode REC&FORGET. C'est souvent à cette étape que je cherche une ou plusieurs musiques essentiellement à partir de la librairie d'illustrations sonores gratuites de Youtube.
  6. Je crée ou collecte les contenus additionnels : toutes les photos utiles pour enrichir la vidéo, des captures de cartes aéronautiques ou de Skyvector. Je génère aussi les animations de trace GPS sur fond Google Earth, une animation du voyage avec Pictramap et tout autre contenu qui fera varier le rythme et ajoute à l’histoire.
  7. Je coupe, coupe et encore coupe. J'ajoute des titres et incrustations texte explicatifs (lieu, situation).
  8. Je laisse reposer quelques heures, voir quelques jours. Puis me relance dans un nouveau travail de coupe et de réglage. Si possible, je fais valider et critiquer un premier brouillon par des amis qui apparaissent (ou pas) sur la vidéo. Ca permet encore de couper et corriger. C'est aussi un moyen de récupérer des contenus supplémentaires comme leurs photos, leurs bouts de vidéos... et d'autres idées de montage.
  9. Dernière séance de coupe et de peaufinage souvent en rajoutant des titres, des incrustations comme les Tags en motion tracking.
  10. Téléchargement sur Youtube avec l'ajout d'une description (que personne ne lit), des tags de recherche, des écrans de fin, des bandeaux et création de la vignette statique.
D’autres conseils pour vos vidéos aéros sont disponible sur ce post « 10 conseils pour vos vidéos aéros ».

14.12.19

[FW19] Réveil matinal pour un décollage de Mojave



Rendez-vous au Lobby 7h30... du Motel 6. L'ambiance est très matinale à Mojave. Pendant le petit déjeuner copieux au restaurant de l'aéroport appelé le "Voyager", nous faisons le briefing avec sa tonne de NOTAM réglementaire (dont celui des 737 Max). Let's go to Vegas ! Et pour une fois, nous n'allons pas nous poser à McCarran. On va tranquillement passer sous la Bravo et nous intégrer sur l'un des deux terrains satellites du gros international. Au sud Henderson (KHND) (au nord North Las Vegas (KVGT). C'est beaucoup plus calme, ça ressemble à du Toussus. C'est la branche d'Antoine. Il ne s'est jamais posé à Henderson. Encore une première.

Le paysage au roulage à Mojave est toujours surprenant entre éoliennes, immenses pistes, cimetière d'avions et désert. La vidéo va jusqu'à la croisière au dessus du désert. Le vol est sans histoire. On a eu un peu de mal à attraper le Flight Following parce que la fréquence de Joshua approche était occupée. Mais une fois pris, l'avion sur la route : on a le temps de se détendre et de discuter. Ca tombe bien c'est la branche d'Antoine. Je recule mon siège et me repose : récupération de décalage horaire. Le récit de ce départ de Mojave est à lire sur le blog : https://20-100-video.blogspot.com/2019/05/fw19-lets-go-to-vegas-baby.html

8.12.19

[FW19] Tehachapi Pass et l'atterrissage à Mojave


Après Monterey, nous filons vers l'est pour Mojave. La météo nous joue des tours en arrivant sur le sud de la Sierra Neveda. La Passe qui mène au désert de Mojave est limite en VFR. On aurait dû (?) passer par le dessus tellement c'est clair derrière, mais l'étape était courte et cela nous aurait fait tomber du ciel pour se poser à Mojave. Il y avait aussi un peu de vent et une intégration à la ouane-again me fait oublier le vario. Pardon Antoine !

7.12.19

[FW19] Doucement sur le vario en descente vers le vent arrière de Mojave !


Oups. Désolé Antoine de t'avoir mal traité dans cette entrée du vent arrière à Mojave :) Un peu tabassé par les turbulences habituelles dans ce coin et une mauvaise tenu de l'attitude. Allez, la vidéo complète de cet atterrissage à Mojave arrive vite.

1.12.19

Atterrissage à Big Bear pour le déjeuner et du carburant [FW19]


Changement de commandant de bord pour cette petite branche d'à peine 50 nm pour moins de 30 minutes de vol. Mais elle n'est pas si anodyne que cela. La distance ne faisant pas la difficulté. Après avoir profité de... euh... enfin... après 29Palms, nous allons déjeuner à Big Bear. Le terrain de montagne situé à presque 2000 mètres (6'700 pieds) avec son approche sur le lac (ou pas). L35 est aussi un terrain très connu sur Flight Simulator, mais cette fois-ci ce ne sera pas une première fois, loin de là. Alors je laisse le plaisir du pilotage à Antoine.

Le récit en détail de ce vol est à (re)lire ici : http://20-100-video.blogspot.com/2019/06/fw19-pit-stop-et-dejeuner-big-bear.html

20.11.19

Un vol "100$ Flight Simulator" ou Flight Simulator vs la réalité du désert [FW19]


Se rendre sur un aérodrome juste parce que vous le connaissez bien dans Flight Simulator est quelque chose que je fais depuis longtemps déjà. Oui, on a tous des défauts. Palm Springs ou Monterey sont des exemples faciles rien qu'en restant dans des exemples de Farwest. J'y suis allé la première fois parce que la scène d'Orbx est troublante de réalisme. A moins que ce ne soit l'inverse.

S’entraîner sur son PC à l'organisation de la plateforme, se préparer aux obstacles potentiels environnants, tester les différentes pistes... tout cela est indéniablement utile. Merci la simulation. L'heure n'est pas trop cher. Mais il faut que le simulateur soit fidèle à la réalité. A moins que ce ne soit l'inverse.

Là, on parle de 29 Palms. Et si cela n'avait pas été le terrain éponyme de l'excellent éditeur, je n'y serais pas allé. Leur réalisation est une référence. L'ambiance est unique et les détails foisonnent. Mais après tout, KTNP, c'est 2 pistes au milieu de rien. Le terrain n'est même pas proche de la ville de Twenty Nine Palms.

J'ai eu du mal à convaincre Antoine que je voulais aller là-bas. En fait, je lui ai juste dit que c'était au milieu du désert et que c'était sur ma wishlist de ce Farwest. Ca l'a un peu surpris. Bon, après on est sur le chemin de forcément quelque chose. En l’occurrence Big Bear. Un autre terrain bien connu des amateurs de FSx. Justement, Twenty Nine Palms (KTNP) est splendide dans FSx/P3D, vous pouvez le retrouver ici : https://shop.29palms.de/home/18-ktnp-twentynine-palms.html et sur ce post sur mon blog où je partage des captures d'écran virtuel. Le vrai terrain est fidèle a moins que ce ne soit l’inverse. Vous suivez ?

Le récit du vrai vol est ici : https://20-100-video.blogspot.com/2019/05/29palms-100-flight-simulator-flight.html

18.11.19

Et c'est reparti... de Sedona [FW19]


Un matin normal durant le Farwest de Mai dernier. Antoine et moi décollons de Sedona. Au programme de la journée : départ de Sedona, TwentyNine Palms, Big Bear et San Luis Obispo.

 Le récit de la journée : http://20-100-video.blogspot.com/2019/05/29palms-100-flight-simulator-flight.html

14.11.19

Une nouvelle bande annonce pour Flight Simulator à l'occasion de la conférence XBox X019... et d'autres vidéos

(Encore) Une nouvelle bande annonce pour le prochain Flight Simulator. On y voit pour la première fois un 747. Ce qui fait s'interroger toute la communauté : sera-ce un avion inclus ? Sera-t-il juste présent pour contenter les joueurs et avoir une dizaine d'avion inclus ? Disposera-t-il d'un (vrai) FMS ?... etc... Pour l'instant, ne boudons pas notre plaisir : juste ne pas oublier de mettre la vidéo en plein écran et de monter le son. L'attente est de plus en plus forte !



6.11.19

Je peux ouvrir ? Oui ! Parce que là j'ai chaud !


Rendez-vous jeudi 7 novembre pour la vidéo complète : Premiere Youtube à 21h00.

5.11.19

"Cette vue est incroyable" sur le vent arrière de Sedona



Rendez-vous jeudi 7 novembre pour la vidéo complète : Premiere Youtube à 21h00.

4.11.19

27.10.19

L'atterrissage à Kern Valley comme si vous y étiez [FW19]


Si vous êtes intéressés par la vidéo complète de 20 minutes et pas juste la bande annonce ci-dessus, je vous donne rendez-vous jeudi 31 octobre à 21h00 sur Youtube. Cliquez sur la vidéo suivante et créez vous un rappel :


Nous pourrons chater ensemble. Et n'oubliez pas qu'il y a des sous-titres en anglais et en français pour lire toutes nos bétises... euh... nos commentaires en direct sur l'approche et l'atterrissage.

11.10.19

J'ai survolé ma maison avec FS2020 !

Hier, Microsoft et Asobo ont mis en ligne le premier épisode de la série "Découvrez les caractéristiques de la prochaine génération de Flight Simulator". Pendant 10 min, Lionel Fuentes (Lead Engine Programmer) décrit la stratégie pour modéliser... le monde.

Microsoft et Asobo répètent souvent qu'avec FS2020, on pourra survoler sa vraie maison. Je les prends au mot ;) Ok, c'est du Putaclick/clickbait, mais avec des captures d'écran de leur vidéo, je peux voir ma maison :

Paris et le Champ de Mars
En zoomant un peu, on peut voir mon immeuble :

Zoom sur mon immeuble à partir de la capture d'écran
Paris est en outre utilisé sur cette vidéo pour montrer le mode déconnecté de FS2020 : « La majorité des bâtiments a été générée automatiquement, vous avez aussi les zones d’eau »



Les bâtiments ont l’air d’avoir la bonne « forme » même s’il y a des bâtiments certainement créés manuellement comme la Tour Eiffel ou le Trocadéro qu’on devine en haut à droite de l’image suivante :

Paris, toujours (Porte Maillot au centre, Neuilly en bas et le début du bois de Boulogne en bas à droite)
On voit bien sur les captures de Paris que les bâtiments disposent de textures génériques comme on les connait sur l’autogen FSx/P3D. Et je confirme que ce n’est pas tout à fait, à la fois la bonne taille mais surtout l’exacte « texture » de mon immeuble et de ceux de mon quartier.

La vidéo d'hier rappelle aussi que l'on va avoir un mode totalement déconnecté (sans connection Internet) où les textures au sol seront disponibles, toutes les données sur les bâtiments et les zones d’eau (watermask) et enfin, pour certains régions, la position des arbres. L'illustration est faite avec la zone de Seattle en mode totalement déconnecté. « Tous les bâtiments et zones d’eau sont là et la ville est reconnaissable » :

Seattle en mode déconnecté

Seattle en mode déconnecté
Enfin, New York est la ville de démonstration avec la meilleure qualité possible. « Les données photogrammétriques sont disponibles grâce à Bing Map pour plus de 400 villes ». Les textures sont des textures « réels » depuis des photos… réelles :

New-York est la vitrine de la meilleure qualité disponible sur FS2020

Je suis époustouflé d'autant de communication de qualité. On ne parle pas d'un post sur un vieux forum quelque part comme on en a l'habitude. Chapeau. Et hat off aussi à l'équipe française d'Asobo de se lancer en anglais et de s'exposer ainsi. On peut aussi évoquer le débat sur les forums autour du support de la VR (Virtual Reality) qui semble faire bouger la roadmap du couple Microsoft/Asobo.

Cela va être très très difficile de tenir jusqu'à la sortie (2020... décembre ?). Heureusement qu'on a les forums pour se défouler ;)

7.10.19

Avant-première de la vidéo Monument Valley [FW19]


Je vous invite à la projection du dernier montage vidéo de 10 min. C'est mercredi 9 octobre prochain. A 21h00 (heure de Paris) sur Youtube en cliquant ici.

Revivez avec nous cette après-midi mémorable du Farwest'19. Nous arrivons de Las Vegas avec le Cessna 172 N4975F. Nous faisons rapide stop-ravitaillement à Page, Arizona (Code:KPGA). Puis, nous repartons après une petite pause et les réservoirs pleins de 100LL pour Monument Valley dans l'Utah. C'est juste à 30 minutes de vol. Là-bas, un bungalow nous attends Goulding's Lodge, un des deux hôtels de la vallée.

Le décollage de la piste 33 à Page, face au Lake Powell aurait pu nous contenter tellement les images sont tout bonnement incroyables. Le bleu du ciel et du lac, se battant avec le rouge vif de la terre à sec. Mais cela ne nous suffit pas. Avant de nous poser sur la mythique piste du Monument Valley Goulding's Lodge Airport (Code:UT25), nous allons profiter du paysage et faire un vol touristique au sein même de la vallée, autour des Mesas emblématiques. Une vraie impression de voler dans un western.

Enfin, Antoine posera le Cessna 172 avec du vent arrière sur la piste 16. C'est la seule piste possible pour l'atterrissage à cause de l'immense Rock Door Mesa de 800 mètres qui s'élève juste en face. La remise de gaz est à prendre avec précaution et à décider le plus tôt possible. Après c'est trop tard ;)

Regardez à la fin, la réaction d'Antoine après ce vol "d'une vie".

30.9.19

Microsoft Flight Simulator FS2020 : des images exclusives de la Pre-Alpha version (et mon impression)

Vous connaissez mon attachement à la simulation de vol. Ce blog s'appelle bien du Virtuel au Réel. Tout a commencé avec la simulation sur PC avant même d'arriver dans un aéroclub pour réellement apprendre à piloter.



Alors, lorsque Microsoft présente des images réelles de la version Pre-Alpha de la prochaine nouvelle version de son Flight Simulator, vous m'imaginez enthousiaste, impatient... mais méfiant après le fiasco de FSx, l'abandon de leur produit alors qu'il n'était même pas terminé (DX10 Preview), l’éphémère et catastrophique Microsoft Flight et les tergiversations avec FSw et Dovetail, la reprise des développements avec Prepar3D par Lockheed Martin...

La pluie gérée en trois dimensions. Une météo en temps réel avec 16 couches de nuages.

La semaine dernière se tenait à Seattle une General Preview Event réservée à des invités VIP. Mais pourquoi ne m'a-t-on pas invité ! ;) Asobo et Microsoft ! Vous savez où me trouver. Je suis là ! ;) Ceux qui ont eu la chance d'y participer remontent notamment : la couverture mondiale générée avec les données de Microsoft Bing et le traitement d'Azure AI (pour calculer les landclass et l'autogen par exemple), les modes On-Line, Off-Line et Hybrid, la possibilité de faire du "VFR partout dans le monde" avec toutes les routes, rivières, montagnes... un système de météo et d'aérologie totalement nouveau, un nouveau moteur pour les modèles de vol qui ressemble mais sans être similaire à celui d'X-Plane (ouf, enfin !) et des dizaines d'autres nouveautés. A lire par exemple par ici.

Des arc-en-ciel sous une averse gérés en trois dimensions
Une aérologie complètement revue. Merci ! Et des modèles de vol totalement nouveau. On nous promet la fin des avions sur des rails !


Je suis très agréablement surpris de l'état d'avancement de cette version Pre-Alpha que je n'attendais pas aussi aboutie. Je suis enthousiaste sur le fait qu'enfin un nouveau moteur graphique est utilisé. Il était temps de faire table rase du vieux FSx même s'il est tout de même question de rétro-compatibilité, notamment sur les modèles de vol. On a rien sans rien et en 2019, si on veut un réel nouveau simulateur, il faut repartir de zéro. Sur de nouvelles bases. Microsoft et Asobo semblent en faire leur partie. Regardez la première interview de Lionel Fuentes (Asobo Lead Programmer) et David Dedeine (CCO, Co Founder d'Asobo) ci-dessus. Et pour l'aveu des ratages précédents, j'aime assez la session de Q/A et l'intervention de Robert Jerauld (Director of production) au tout début de la vidéo que j'intègre toute à la fin de ce post. "We are making an investment in this franchise, we want to be accountable for the things that we can be [...] To do right this time because we cannot fix what we should have done right last time". Beaucoup d'inquiétude sont aussi levées par ce même Robert Jerauld qui rappelle que Microsoft Flight... n'était pas un simulateur. On change de paradigme avec ce FS2020 et Microsoft indique investir pour une "decade" sur une plateforme qui permettra des développements sur le long terme.



La promesse VFR de FS2020 

Les habitués de ce blog le savent. Je ne vole en simulation qu'en VFR, en météo réelle et pratiquement qu'avec des avions que je pilote réellement. Une des promesses de FS2020 peut être résumée par cette citation "You can VFR everywhere". J'ai des frissons. C'est un peu comme si j'avais un Vector (les routes, rivières, chemin, découpe des côtes...), un Landclass (la définition des zones urbaines, rurales, forêt...), un Mesh (le relief) et l'Autogen (les objets placés au bon endroit) pour la terre entière grâce aux données de Microsoft Bing. A cela, on peut rajouter les textures photoréalistes du sol re-colorisées et calibrées et corrigés des artefacts comme des nuages apparaissant d'une photo satellite, les différences de résolution d'une zone à une autre et le passage de ces zones à une autres avec le moins de différence possible. Et pour certaines zones la technique de photogrammétrie qui permet de recréer des objets en 3D (bâtiment) à partir de différents captures d'images réalisées avec différents angles (parallax) le plus souvent à partir d'avion (vs satellite).

C'est un peu ce qu'on disais lors de la sortie des régions Orbx (UK, Netherlands): "Ah si on avait tout ça pour la terre entière". "Ah si...". Et on lisait alors de ci de là : "Oui, mais il faudrait des Peta de données, des datacenters monstrueux, une bande passante de folie, du stockage local énorme... Et puis, il faudrait changer l'architecture de FS".  FS2020 semble avoir relevé ce défi. Même si comparaison n'est pas raison, il y aura forcément des zones sur la terre qui n'ont pas la finesse requise en terme de résolution d'image pour être au niveau de ce que l'on voit à New York ou Paris par exemple ou bien sur la vidéo précédente. Mais là encore, ce sera l'avantage d'une solution par abonnement en développement continu : on pourrait imaginer que lorsque de nouvelles données sont disponibles et parce que j'ai souscrit un abonnement, alors j'accède à ces nouvelles données immédiatement. De manière transparente.

Ah bon ? Y-a un nouveau système de modèle de vol ?

C'est peut-être le point où j'attends le moins un nouveau Flight Simulator. C'est surprenant, hein ? Parce que depuis longtemps, j'ai tiré un trait sur la restitution de l'impression de voler depuis mon PC, assis devant mon bureau et mon (immense) écran avec mon TrackIR. Je n'utilise pas le simu. pour recréer le comportement en vol des avions. J'utilise mon simu. pour travailler mes checklists, me charger ma tête/CPU de communications ATC pendant que je prépare mon prochain point tournant, ma prochaine action ou déroule un briefing et tout ce qui peut m’entraîner à rester devant mon avion (selon la formule consacrée). La plupart du temps, j'utilise le pilote automatique, même pour les avions qui n'en ont pas dans "ma" réalité. Mais à quoi bon tenir la ligne de vol de l'avion simulé puisque je suis assis devant un écran sur une chaise stable. J'ai peu d'espoir que mon simu. sur PC m'apprenne à piloter. Par contre, qu'il m'apprenne à correctement manipuler ma tablette avec Skyvector/Foreflight, à préparer consciencieusement mes briefings, à être confronter à un événement extérieur inattendu (météo, panne) et par conséquent m’entraîner à me dérouter... Là, je dis oui !

Mais at-the-end-of-the-day, il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis. On verra lorsque FS2020 sera là. Et on est pas à l'abris d'une bonne surprise.



Mon PC supportera-t-il FS2020 ?

Il y a des chances que la réponse soit "Non"... si on veut la qualité des vidéos qui circulent ces derniers jours. Et c'est tant mieux. En fait, c'est un peu un vœux. Pourvu que la technologie soit juste-ce-qu'il-faut en avance pour tirer partie des cartes et CPU d'aujourd'hui. Oui, il va certainement falloir une énorme bande passante pour en profiter pleinement, c'est à dire avec le maximum de détails. Oui, il faudra peut-être mettre à jour son matos. Les démos Pre-Alpha tournaient en 4K sur des  GTX2080, une carte vidéo à plus de 500€. J'espère que le futur FS2020 utilisera pleinement les technologies de son époque et ne laissera pas tourner la CPU ou le GPU à 50% comme c'est parfois le cas actuellement. Les vidéos et retour récents semblent le montrer. J'en ai assez de baver sur la qualité graphique des derniers jeux sortis alors que mon simulateur actuel évolue à pas comptés. Le PBR est arrivé il y a quelques semaines... sans vraiment être utilisable et vient d'être corrigé dans Prepar3D v4.5 Hot Fix 2.

Et l'écosystème ? Mes scènes ? Mes avions ? Mes périphériques ?

Avec une telle débauche de nouveautés, on peut aussi s'interroger sur la place des éditeurs tiers. La conférence du 19 septembre laisse bruiter que les gros éditeurs (Carenado, Orbx...) sont "impliqués" et reçoivent des reports de Microsoft/Asobo. On verra à l'épreuve du temps et j'ai hâte de lire leur avis sur ce sujet.

Prenons l'exemple de la météo et des nuages. Même si la qualité des nuages fait rêver, car maintenant en 3D et non plus comme des sprites des années 1990, je pense qu'il y a des opportunités pour des éditeurs spécialistes à interpréter les données météo réelles. Je suis convaincu qu’il s’agit d’une vraie expertise - qui se monnaie - d’interpréter des METAR, TAF, PIREPs et pourquoi pas d’intégrer des modèles météo comme ECMW, GFS... pour reproduire une météo sur une zone et non pas juste au dessus d’une station météo comme le faisait FSx. Il suffit de regarder ce que propose un générateur gratuit comme FSxWx versus Active Sky (complément payant). La restitution est bien plus fidèle, plus riche, avec beaucoup moins d'a-coup Je pense aussi ces marchés de niche perdureront avec les nouvelles capacités de FS2020 comme les transitions et évolutions des nuages évoquées le 19 septembre.

Pour prendre un autre exemple, au niveau des décors, Asobo évoque clairement qu'il y aura toujours de la place pour faire mieux que ce que sait faire FS2020 au niveau mondial. Je pense que FS2020 posera un nouveau standard ave de nouveaux outils (SDK). Tout proviendra des vues satellites et d'avion (sous plusieurs angles : photogrammie) pour la terre entière grâce à Microsoft Bing. Ca existe. Microsoft en a l'usage. Un Orbx pourra toujours faire mieux dans certaines zones (région ou aéroport) parce qu'il y aura toujours des simmers exigeant. Reste à eux à gérer financièrement la transition entre le marché existant source de revenu d'aujourd'hui avec FSx/P3D/X-Plane et le nouveau Flight Simulator. Et ça, c'est pas gagné vue la taille microscopique du marché.

Evidemment, on aura pas cette qualité sur la terre entière. Ici Paris (ou Manhattan) sera certainement la vitrine de la technologie. Il y aura des zones où les éditeurs tiers pourront jouer.

De plus, je n'ai pas l'impression qu'Asobo soit à même de développer des avions complexes en interne. Par complexe, je pense à des trucs comme les A2A ou pour les liners, ceux de PMDG. A plusieurs reprises, le studio évoque son expertise et son ancrage autour des jeux. Ils sont nouveau dans le monde de la simulation. On apprends aussi que plusieurs des membres ont commencé à prendre des cours de pilotage. Il doit bien y avoir aussi des pilotes plus expérimentés, j'imagine. Comme Asobo est français, on comprend pourquoi les vidéos de la Pre-Alpha sont remplies de Robin DR400. Il y aura donc toujours ce marché de niche pour des éditeurs 100% spécialistes hard-core de tel genre d'avion. Qui veut un Warbird ?

Enfin, mon usage du simulateur est étroitement lié aux périphériques connectés. Mon iPad avec Skydemon ou Foreflight reçoit actuellement les données de FSx/P3D : position et  même les trafics (ADS-B comme aux US). Mon TrackIR renforce l'immersion en cockpit virtuel. Mon VrInsight M-Panel me permet d'avoir à manipuler des boutons rotateurs et des interrupteurs à bascule. Et plus classiquement, mon palonnier/manette de gaz/pas/mixture, trim, joystick me force à bouger ma main d'un équipement à un autre. Tout cela forme mon environnement d'entrainement avec Prepar3D. Qu'en sera-t-il avec FS2020, il est trop tôt en l'état d'une Pre-Alpha, pour en savoir plus.

Combien ça coûtera ?

On en sait rien. La conférence est restée floue sur le modèle de prix de FS2020. Il y a bien les 3 modèles de distribution des données jusqu'à votre PC : "En ligne", "Hors Ligne" et "Hybride". On peut donc... ou pas utiliser le Cloud... et sa bande passante. Concernant un possible abonnement, on comprends à demi-mot de la session des questions/Réponse, qu'aucune option ne semble fermée et surtout pas le modèle "souscription mensuelle" qui fait peur à la communauté. Et même si Robert Jerauld (Director of production) clame qu'il n'en veut pas, "comme le reste du Team", la réponse donne l'impression qu'aucune personne lors de cette conférence n'est décisionnaire sur le sujet. Quelque part chez Microsoft, le modèle de vente sera choisi. Et pour jeter un pavé dans la marre, oui je suis personnellement prêt à payer une centaine d'euros par an selon ce que me délivre cet abonnement. Tout est question de valeur. J'accepte de payer déjà cette centaine d'euros pour les outils de préparation et navigation réels sur tablette parce qu'ils délivrent une valeur, celle du développement constant. Les produits (Skydemon et Foreflight pour ce qui me concerne) s'enrichissent et se corrigent très régulièrement. C'est une garantie de pérennité et d'usage.



Et Finalement ?

La débauche d'information délivrée par la conférence du 19 septembre dernier est réellement enthousiasmante. Cela fait frissonner. On est bien plus loin que les teasings d'il y a quelque semaines et je ne m'attendais pas à une Pre-Alpha avec autant d'éléments à partager. Le projet aurait été réveillé aux alentours de 2016. Certainement que la Pre-Alpha plante et est instable et qu'une énorme (gigantesque) quantité de travail reste encore à produire. Je rêve d'avoir des nouvelles de l'ATC et les trafics AI qui sont des éléments indispensables pour mon usage. Heureusement, durant la Q/A (voir ci-dessous), on apprend que le multiplayer fonctionne déjà. Mais qu'ils ne veulent pas en parler tout de suite. La communauté parle aussi beaucoup de Virtual Reality. Je ne me sens pas concerné. Et la conférence n'a rien dévoilé à ce sujet.

Pratiquement tout ce qui a été évoqué est en rupture avec ce que l'on connait déjà. Et c'est un énorme pas en avant. La promesse est élevée, le défis pour Microsoft et Asobo est grand. Je peux déjà dire "Bravo Messieurs".

Plus d'info ? :



15.9.19

[FW19] Une dernière branche tout seul qui finit par "Select Payment Option" comme d'habitude


Je vous avais laissé en plan avec le dernier récit du Farwest'19, il y a quelques semaines à Los Angeles. Antoine et moi n'arrivions plus à redémarrer le Cessna. Comme si le démarreur tournait dans le vide. Nous sommes à Torrance et à seulement 1 petite heure de vol de San Diego. Si l'avion savait voler. Et nous devons ramener la machine demain.

Hier, nous ne pouvions rien faire si ce n'est attendre demain dimanche des nouvelles du mécano qu'a contacté le proprio de notre N4975F. Nous passons une bonne soirée avec les Heading West'iens, une horrible nuit à l'hôtel (comment ça... il n'y a qu'un lit ?!) et lorsque nous arrivons au terrain, il y a au moins de l'activité autour de notre machine. C'est le mécano local gentiment venu à la demande d'Antoine G. qui jette un œil à notre machine. Après à peine quelques minutes, il diagnostique que ce n'est pas la batterie comme lui suggérait le proprio. Bon.



Après quelques SMS et autres WhatApps, nous apprenons que le mécano habituel du 75F arrive. Dans une heure et demie environ ! En voilà une bonne nouvelle. Même si à ce moment-là, on n'imagine pas encore qu'il va arriver avec une solution magique. Nous filons prendre un café pensant qu'il est sur la route avec son truck.

Que font trois pilotes pour patienter autour d'un café ?
1 heure après, nous revenons tranquillement au terrain. Et là : surprise. Le Cessna est décapoté et 2 personnes semblent travailler dessus. L'avion n'a pas bougé, tout se passe sur le parking. Nous nous approchons et c'est bien le mécano du 75F. Il est venu avec son ami. Nous sommes Dimanche. Ils sont venus avec le PA28 rutilant qui est juste à côté. Deux mécanos sont donc venus un dimanche matin de San Diego vers Los Angeles en Piper PA28 pour dépanner notre Cessna. American Way of Life !



Pour eux pas de doute. D'ailleurs, je trouve le starter usagé posé au sol. Ils n'ont pas tardé. On a l'air de touristes frenchies lorsque nous leur demandons "So, what do you think ?". C'est évident. On change le starter, ce sera prêt dans 30 min et vous pourrez repartir. Plain simple. Le pragmatisme à l'américaine.

Alors que jusqu'à maintenant, nous étions à échafauder des plans comme louer une voiture rentrer à San Diego puis plus tard s'occuper de la machine pendant qu'Antoine lui rentrait en France, m'abandonnant avec le Cessna <- Humouuuuur ! Là, tout a changé. Deux magiciens vont remettre en état la machine, elle va démarrer et je vais la ramener à San Diego.

C'est tout de même bizarre de voir la machine qu'on va prendre pour faire 1 heure de vol le long de la côte Californienne vers San Diego, éventrée avec deux personnes, venus en avion, bricolant à même le parking. Confiance.

Dépannage à même le parking
Nous nous éloignons pour laisser les spécialistes œuvrer. Je met mon smartphone en partage de connexion Internet et prépare mon vol (notam, météo, tracer un trait, regarder la carte du départ...) sur les marches du "terminal" de Torrance, un œil sur l'iPad un autre sur le Cessna. Je suis sensé être prêt dans moins d'une heure.




Et puis, on les voit ranger leurs outils. Le capot du bas se remettre. Des vis se resserrer. Celui qui semble le plus expérimenté ouvre la porte du Cessna (tous les membres PlusOne ont une clef qui ouvre toutes les machines d'un même type). Batterie sur ON, Magnéto 1+2... Et un coup de starter. L'hélice fait un quart de tour. A peine. On entends plus le bruit du starter pédaller dans le vide. Il coupe tout. Le mécano ressort de l'avion. "It's all good". Ah bon ? C'est tout. Là, pour vous c'est OK ? Il me confirme que oui, tout va bien et que je vais pouvoir partir, le temps de ranger 2 ou 3 outils et fermer le capot supérieur. Allez hop, voilà une affaire rondement menée. Moi, je reste un peu bouche bée. Je vais voler là-dedans ?

Dernier Selfie du Farwest'19. Antoine repart demain matin LA - Paris.
Dernière prévol : ils ont bien refixé le capot ?
C'est marrant nous sommes partis à 4 pilotes et 2 avions et me voilà maintenant tout seul dans notre Cessna. C'est vraiment la fin du Farwest. La dernière branche. C'est une route que j'ai déjà fait à plusieurs reprises. Et c'est encore plus simple en partant de Torrance (et pas de Santa Monica). C'est tout droit, même pas de zone compliqué. Une sorte de Chartres - St-Cyr. Et alors qu'avec Antoine nous n'avions pas changé de place (je restais à droite), me voilà maintenant assis à gauche. Drôle de sensation d'être tout seul. Battery ON, Magnéto 1+2 puis Start et les 180 chevaux du 75 démarrent sans aucun problème. Un non-événement tout compte fait. Ca ne vibre pas plus que d'habitude. Je n'y connais rien mais tout m'a l'air normal. A part le bruit et le peu d'indicateur moteur (pression et température d'huile, pression d'essence, température à la sortie du pot d'échappement...), je n'ai pas grand chose pour savoir si tout va bien.

Je trace avec le doigt ma clairance de roulage sur l'Airport Diagram


Le Piper qui avait amené les mécanos vient de mettre en route et est parti devant moi. J'imagine qu'ils rentrent à San Diego. Nous avons juste eu le temps de les remercier. On ne fait pas la course, mais je vais les rattraper au point d'arrêt. Dans le briefing départ : "Contexte particulier ? Deux hommes ont trifouillé dans le moteur et hier, il ne démarrait pas".

Right downwind departure. A peine monté, je vire pour ma route presque directe qui longe la côte vers San Diego
Trace GPS de la route globale depuis Google Earth entre Los Angeles et San Diego
Une fois en croisière, après avoir attrapé du Flight Following, cela fait encore plus bizarre d'être tout seul. J'ai oublié les mécanos qui éventraient l'avion dans lequel je vole actuellement. Pas un bruit anormal. Après tout, c'est juste le starter qu'ils ont changé. Los Angeles Approach dans les oreilles, c'est l'absence d'Antoine qui me fait tout bizarre. Personne avec lequel partager ce vol. Juste faire attention... à bien voler. Profiter. Mais tout seul. Bizarre.

Mais que fais-je tout seul à voler au dessus de Los Angeles !
Même tout seul, le spectacle reste sympa ! Ne boudons pas notre plaisir au dessus du port de Los Angeles.
Sauf que ce jour-là, nous sommes Dimanche et il fait beau. Il y a des avions dans tous les sens. Je vais me faire carrément vectoriser immediate turn right heading 1-2-0 pour éviter de m'emplafonner des collègues :

Correction de cap aux ordres des contrôleurs. Dans ce coin, on ne réfléchi pas trop ;)

Foreflight me rappelle qu'il serait bon que je prenne l'ATIS. Je l'ai fais depuis longtemps, monsieur !

Pas de doute, on est Dimanche et il y a du monde à l'entraînement à Palomar


On a beau s'être bien promené durant ce Farwest et remplit la boite à images, l'arrivée à San Diego est toujours aussi... agréable ?

Arrivée par le vent arrière 28 à Montgomery Field
Fin de vent arrière 28 main gauche, virage avant le stadium pour la base et à l'intérieur de l'autoroute.
L'atterrissage est sans histoire. Juste un Piper qui déboule en finale de l'est. Circuit court et hop. Je me pose en 28L après la traditionnelle intégration par le vent arrière. Mis à part me gourer et aller à Miramar, je ne vois pas trop où j'aurais pu m$*#er. Quoique. Il a encore fallu que je répète LEFT deux fois. Mon LEFT ressemble à un RIGHT. Bon. Ok.


Clic-clac à l'intérieur du highway et hop posé en 28L. Bienvenue à la maison.
Je profite des derniers instants au roulage, seul dans mon Cessna. Et je me remémore les vols de ce Farwest'19 alors que le Cessna connait presque tout seul le chemin vers le parking Gibbs. Taxiway Hotel, puis Juliet. Et le slot #40.



Cette année : des terrains mémorables que je n'avais encore jamais pratiqués comme Kern Valley, Marble Canyon ou encore Oceano. Et d'autres qui resterons toujours exceptionnels comme Monument Valley ou Sedona. Sans compter Big Bear, Mojave ou Henderson/Las Vegas qu'a fait pour la première fois Antoine ou le classique survol du Grand Canyon et Page et un déjeuner au bord de l'eau à Monterey. Et puis les imprévus comme cette panne à Torrance qui se termine rapidement et facilement... après tout. Et des moments originaux comme le survol des 737 MAX à Victorville ou l'atterrissage à Kern Valley pour retrouver les sensations de Flight Simulator. On a eu du mal à commencer (surtout mes 3 compères) à cause de la météo... Mais une fois passé à l'est, la météo a été très clémente pour nous autre VFR.

La route de Farwest'19
Ma liste des terrains que j'ai déjà eu la chance de pratiquer dans le sud-ouest américain. Elle se complète petit à petit. Quelle chance... A retrouver sur cette carte Google Maps.

Je sais que devant moi, il y a un peu de paperasserie... et surtout payer tous les vols. Mais aussi sortir les bagages, vider et nettoyer l'avion, sauter dans un Uber et préparer le reste de la semaine à San Diego.

Le log de l'avion. Nos 21.8 heures sont saisis en... 1 seule ligne. Ca c'est facile
Je pose 75F sur son spot. Au bout de la ligne chez Gibbs. Je nettoie l'avion et fait un grand tour pour ne rien oublier après une grosse semaine de vols non-stop. Je regroupe toute mes affaires. M'assure que la machine est propre pour le suivant. Seven-Five-Foxtrot, mon tout premier Cessna lors du 1er Farwest de 2008 est maintenant nickel pour le suivant.
Je laisse 75F sur son parking. Content de l'avoir ramené... en meilleur état qu'il était parti
Il reste à saisir le(s) vol(s) dans le système informatique du club. J'ai déjà préparé tous les scans des justificatifs d'essence que nous avons avancé et qui seront déduits. Uploader ce fichier. Tout est en électronique. Et puis voir le total en $ et payer. On s'arrangera ensuite avec Antoine. Et on a aussi à finir de remplir le Tricount, l'application qui nous sert à partager tous les frais hors avion : hôtel, taxi, petite déjeuner, diner... et tout autre extra.

"Select payment option"
Ce dernier vol montre bien que tout seul, un Farwest ce n'est pas vraiment un Farwest. Les paysages sont là. L'ambiance toujours frissonnante, mais cela ne résonne pas de la même façon. Merci à Antoine, Jean-Marc et Joël de m'avoir accompagné pour ce Farwest 2019 !



7.9.19

Pourquoi donc rentrer directement de Nantes lorsqu'on peut aller faire un tour à la mer ?



Pourquoi donc rentrer directement de Nantes vers Paris, lorsqu'on peut aller faire un tour à la mer ?

3.9.19

Lorsque l'on rattrape son ombre à l'atterrissage

Rien d'exceptionnel sur ce vol en Cessna entre St-Cyr et Cosne. J'ai tout de même capturé l'atterrissage à St-Cyr en piste 11 gauche. Le soleil est dans le dos et cela permet de faire tout l'approche avec l'ombre de son avion devant soi... jusqu'au toucher des roues.


L'avion est le Cessna 172N F-GHOG de l'aéroclub CA-SGAC de St-Cyr-L'Ecole.

Trois caméras ont été utilisées pour cette vidéo. La première filme vers l'avant et enregistre le son. C'est une GoPro Hero7 Black avec un filtre Neewer ND16. Si vous voulez en savoir plus sur ces filtres qui permettent de réduire l'effet moche des hélices courbes, allez voir ce message sur mon blog qui montre différents tests avec ou sans le filtre. La seconde caméra est une Garmin VIRB Elite posée au dessus de mon épaule. La 3ème est une GoPro Hero3 qui filme l'intérieur du cockpit, vers les passagers à l'avant du Cessna.

24.8.19

La solution si votre casque est tout collant ? Le plastique a vieilli ? Les oreillettes partent en poussière ?

Les parties en plastique de votre casque sont toutes collantes ? Le plastique a vieilli ? Les oreillettes s'effritent et partent en poussière ? Cela arrive souvent après plusieurs années sur les boîtiers de contrôle des casques ANR. Pour les coussins d'oreillette, l'âge les transforme doucement en poussière.


Ces oreillettes du LightSpeed Sierra de Madame ont bien vécu

La bonne nouvelle est que vous allez pouvoir récupérer un casque bien plus propre très simplement. La mauvaise nouvelle est que pour les coussins d'oreillette, il faut simplement les changer. Oui, à un moment, il faut les changer. Et donc passer par la case remplacement pur et simple. On en trouve dans les PilotShop. Cf. Plus bas.

Pour nettoyer les parties en plastique toutes poisseuses, vous pouvez utiliser de l'alcool modifié (ou de l'acetone/dissolvant). Avant de tout nettoyer, faites bien sûr un test sur un coin de plastique pour voir si tout ne va pas... fondre. Evidemment, vous allez enlever le revêtement un peu caoutchouc et retrouver le plastique brute en dessous. Mais au moins, ce ne sera plus poisseux !

Mon vieux Zulu (10 ans) après un coup d'alcool modifié.

Séquence nettoyage pour le Lightspeed de Romain O.

... et une oreillette de changée !

NB : certains m'ont remonté qu'après le nettoyage, la partie coulissante qui permet d'accéder aux piles s'ouvrait un peu trop facilement avec moins de résistance.

La paire d’oreillettes pour les casques LightSpeed Zulu 1, 2, 3, PFX, Sierra et Tango est disponible, par exemple, chez Boutique.aero pour 35€ (sans les frais de port).




Merci à Romain O. pour les photos du nettoyage de son LightSpeed.

19.8.19

Les 3 vidéos de la première journée Phare Ouest'19




Trois caméras ont été utilisées pour ces 3 vidéos. La première filme vers l'avant et enregistre le son. C'est une GoPro Hero7 Black avec un filtre Neewer ND16. La seconde est une Garmin VIRB Elite posée au dessus de mon épaule. La 3ème est une GoPro Hero3 qui filme l'intérieur du cockpit, vers les passagers à l'avant du PA28.

Si vous voulez savoir à quoi sert le filtre utilisé sur la caméra Gopro Hero 7 Black , rendez-vous sur ce message : http://20-100-video.blogspot.com/2019/08/1er-test-du-filtre-nd-pour-gopro-hero-7.html

Le récit de cette journée est à lire ici.

17.8.19

Phare Ouest'19 - Episode 3/3 : Brest, Ouessant ! Morlaix et Lannion

Aujourd'hui, j'ai encore l'occasion de me mettre en l'air. Et j'ai + ou - deux objectifs. Le premier est de rallier le terrain le plus à l'ouest de la métropole : Ouessant (LFEC). Le second est d'aller saluer Julien et Jérôme à Brest (LFRB), terrain où je ne me suis jamais posé.

2 jours avant, voilà le vent prévu sur la route, tel qu'affiché par Skydemon. 4 traits sur la flèche indiquant le vent équivaut à 4 x 10 nœuds. Au large de Brest, on passe à un triangle jaune et rouge qui indique 50 nœuds de vent  du sud ouest !
Filer le plus possible à l'ouest est le symbole de ce Phare Ouest'19... ou Far Ouest'19... ou Loin Ouest'19... alors que d'autres se remplissent la boite à souvenirs dans leur vrai 1er Farwest. Chanceux qu'ils sont ! Le second "objectif" (notez les guillemets) de la journée est de se poser aux commandes de mon avion à Brest et d'y rencontrer Julien & Jérôme. La dernière fois que j'étais venu c'était par la ligne et je ne me suis jamais posé à LFRB. Basé temporairement à Dinan, c'est une occasion inespérée. Alors, on planifie et on trace des traits sur la carte vectorielle de Skydemon.

La météo est suivie... attentivement. A priori, les plafonds ne seront pas élevés, mais l'avant-veille c'est surtout le vent qui me fait hésiter. Julien me fait une photo de l'indicateur de vent tel que les contrôleurs le voit depuis la tour de Brest.

Indicateur de vent la veille du vol depuis la tour de Brest.

La veille du départ, la prévision est beaucoup plus compatible avec un vol serein.
Mais à la veille du départ, le vent semble se calmer. Alors de bonne humeur... matinale, nous voilà prêt au départ de Dinan dans le Piper PA28 FGBRK de l'aéroclub de Dinan. Le 180 chevaux est en 50 heures, je me rabat donc vers le 160 chevaux. Nous ne sommes pas lourd et sans bagage.  Elio et Rémy sont encore mes compagnons d'aventure.


Notre monture du jour : le PA28-161 FGBRK. J'y poserais mon iPad sur le volant avec une fixation Ram Mount X-Grip.
La météo est donc moyenne comme nous le confirme les premières minutes de vol. Du vent de travers gauche et des plafonds au maximum vers 1'800 pieds QNH. Nous allons donc avoir l'image suivante pendant une petite heure. Avec toujours en tête, l'activation d'un plan ou plusieurs plan B : peut-on faire demi-tour, sous-entendu cela ne se referme-t-il pas derrière nous et sinon peut-on dégager à gauche ou à droite ? La côte est accessible. Mais pour l'instant je reste sur la route tout-droit. Les plans B sont là pour ça. Sans compter que nous avons près de 3 heures d'autonomie et que les terrains sont légions dans la région. On est jamais trop prudent.


La croisière est sans histoire si ce n'est ce processus en tâche de fond qui valide les plan B. Nous sommes avec Rennes Info, puis rapidement Iroise Info. C'est tranquille. Nous n'avons qu'à regarder le bocage et les maigres reliefs accompagné par une ou deux antennes et quelques éoliennes. Je profite de ce moment calme pour tester les différents filtres Neewer sur la Gopro Hero 7 Black. Ils sont au nombre de trois pour atténuer l'effet des hélices en sabre (le post complet est à lire ici). Je vous remets la vidéo, comme ça vous avez une idée des conditions météo :


L'arrivée sur Brest. Initialement route vers le point Kilo, puis "de la position rejoignez la base main gauche 25"




La rivière Elorn, en arrivant par le sud (point K) du terrain de Brest.
Courte finale piste 25 gauche à Brest pendant que cela bosse en tour de piste sur la 25 droite.



Marshaller de luxe sur le parking de Brest ! Merci Julien !
Super ambiance à l'arrivée à Brest. Non seulement, Julien V., contrôleur à Brest, nous accueille et fait le marshaller de luxe à la pompe Shell, mais Jérôme et l'un de ses fils nous rejoint également. Je commence ma séquence Selfie de la journée sous le regard moqueur de Rémy. Le Phare Ouest'19 prends tout son sens. Aller voler dans de superbes coins et rencontrer des amis !


Nous avons le plaisir de visiter la tour de Brest. Tout comme à Rennes, c'est très enrichissant de voir l'autre côté du décor ou "à l'autre bout du micro"


Ouessant, c'est plein ouest pour Phare Ouest'19

Nous déjeunons tranquillement en laissant passer les grains. Et ils ne manquent pas. Nous avons toujours en tête d'aller à Ouessant, un peu le but ultime, mais sans aucune obligation, de ce Phare Ouest'19. Pendant le déjeuner, nous scrutons la météo. Elle s'améliore vraiment vers l'ouest. Et elle reste OK pour le retour.

Trace GPS de la traversée par la "route des cailloux"

Décollage en 25, cap à l'ouest ! Quelques minutes après le départ, les passages de bleu sont bien plus visibles et sur une idée de Rémy, je n'hésite pas à passer au dessus de ces beaux cotons. On aura ainsi de l'eau sous la quille pour la toute petite traversée vers Ouessant et on profitera de la montée au dessus des nuages. Les images et les souvenirs n'en seront que meilleurs.







Et une fois au dessus, c'est splendide de chez splendide. Grand spectacle de grand bleu et beaucoup plus dégagé qu'attendu même s'il y a encore un peu de vent.


La petite traversée se fait à 4'500 pieds et par la route des cailloux. Il doit y avoir un trademark là-dessus. C'est à dire en passant par l'île Molène pour avoir un peu de rochers à porter d'aile mais si, vue la taille des cailloux, on a peu de chance de s'y poser en cas de panne moteur. A défaut de se poser, on aura... du solide ? Personne ne parle de la température de l'eau. Mais à 4'500 pieds et pour une si petite traversée, on est vite à portée de plané. Les gilets (de sauvetage) sont aussi là comme un support psychologique.

Dès que l'on se retrouve au dessus de l'eau, Skydemon affiche la distance maximum que l'on peut atteindre avec le meilleur plané. Une aide pour estimé si on peut rejoindre une côte... ou pas.
A peine alors que nous profitons de la vue, tout à l'ouest de la France métropolitaine qu'il faut déjà lentement redescendre. Je quitte Iroise qui m'informe d'un trafic Cirrus en arrivée IFR pour Ouessant. Nous passons vite sur la fréquence d'auto-information de Ouessant pour savoir où il est et comment nous allons gérer tout cela.

Reconnaissance du terrain en passant par la verticale
Je fais ma verticale, analyse (hum) la manche à air et choisi la piste 23. Tout le monde sait maintenant que je suis le spécialiste pour me tromper de QFU. Mais là, il n'y a pas de doute. La manche à air indique la 23 et vu les vents depuis le début de la journée...

Intégration à Ouessant par la verticale... J'aurais pu descendre plus tôt et entendre la petite voix de Marc-Olivier "On ne descend jamais live side !!!"

Entrée dans le vent arrière
Je retiens le conseil du FI que j'ai croisé à l'aéroclub de Brest à propos de l'intégration à Ouessant. Toujours demander des infos aux locaux : c'est une île et le terrain est à une extrémité. On peut donc avoir un tour de piste avec des branches au dessus de la mer. Inutile de faire des grands circuits et se retrouver loin de la côte... et en plus à basse altitude (altitude du tour de piste). Ma stratégie est donc de passer devant le Cirrus en optant donc pour un tour de piste à l'américaine : circuit court et base rapprochée. Atterrissage court dans la foulée et clic-clac, je dégage vite par l'unique taxiway pour laisser le Cirrus arriver tranquille derrière. En plus, avec mes infos sur la fréquence d'auto-information, il a eu le QFU en service sans avoir à se faire la verticale ;) Quelques messages plus tard et nous sommes coordonnées avec l'autre appareil.

Base main gauche à Ouessant
Dernier virage 23 à Ouessant
Une autre vue de la trace GPS de l'arrivée à Ouessant sur Google Earth avec la carte VAC incrustée.
Courte finale à Ouessant : la falaise de la 23 est vraiment au seuil.


Nous ouvrons l'unique porte du Piper. Il fait grand beau à Ouessant. Nous traînons sur le terrain en accueillant le Cirrus qui s'est posé juste derrière nous et discutons avec des touristes qui arpentent l’île à pieds. Je paie la taxe de 6€ (chèque dans la boite au lettre). Et je me dis qu'il faudra revenir pour s'y promener à pied. Ce coin a vraiment l'air fantastique.

On continue la séquence Selfie de la journée.
Interlude technique : les 3 caméras fixées sur le Piper. La Gopro Hero 7 Black filme vers l'avant (avec un filtre Neewer ND16), la Gopro Hero 3 l'intérieur du cockpit et la Garmin Virb par dessus mon épaule :



Le F-GBRK au parking de Ouessant
Nous voilà avec nos objectifs atteinds. Brest et Ouessant et de superbes souvenirs. Il nous reste l'après-midi pour revenir tranquillement vers Dinan. Morlaix est dans le plan. Autant ne pas revenir en ligne. Passons par la côte et allons visiter ces terrains que je ne connais pas.

J'avais initialement prévu de ne faire qu'un Touch&Go à Morlaix. Je n'y suis jamais allé et n'y connais personne. Mon appel sur Facebook n'ayant pas eu d'echo... jusqu'à la dernière minute ou Facebook fait des miracles avant de mettre en route à Ouessant. Erwan me répond :
C’est journée porte ouverte aujourd’hui à l'aéroport de Morlaix...si tu veux faire une halte et prendre un café...
Et voilà une (bonne) raison de se poser et de faire un stop ! Mais fallait-il une raison ? ;) Nous repartons de la piste 23. Le vent étant toujours là. Direction l'Est maintenant.

Je remonte toute la piste à Ouessant selon l'adage aviateur "La piste qu'on a en trop, c'est celle qu'on a derrière soi"
... mais faisons le tour de l’île par la côte nord pour apprécier la houle se briser sur la petite île.

Fenêtre en hauteur sur Ouessant

La côte nord de Ouessant








La traversée dans l'autre sens vue depuis Skydemon avec le cercle de la distance max parcouru en plané. J'ai configuré Skydemon pour qu'il affiche ce cercle automatiquement lorsque je survole de l'eau.


Morlaix, 15 minutes d'arrêt !


En arrivant vers Goulven et Plouescat.
Ayant rejoint la côte, nous avons aussi rejoins une météo moins clémente. Nous recommençons à slalomer entre les éclaircies et les averses. Le spectacle est splendide avec ces lumières changeantes. Entre des bouts de ciel bleu, des nuages gris sombres et menaçants et des averses localisées, le tout avec Iroise à la radio qui nous annonce du trafic à Morlaix. La journée porte ouverte de l'aéroclub bat son plein et les 3 x DR400 enchaînent les vols découvertes.



La pluie nous fait encore un petit signe avant d'arriver à Morlaix sous un nuage gris. On peut de nouveau laver l'avion !



Je quitte Iroise Information et bascule sur Morlaix. J'y passe mes messages en auto-information. Et bizarrement, je continue à entendre Ouessant et cela ne m'interpelle pas. Je pense à une fréquence combinée. Ce n'est qu'après qu'un pilote me rappelle "Vous êtes sur la fréquence de Ouessant" que je comprends mon erreur. 118.1 pour la fréquence de Ouessant et 118.5 pour Morlaix. Une erreur entre COM1 et COM2. Je corrige tout cela rapidement tout en étant verticale en espérant n'avoir perturbé personne, notamment les 3 x DR400 qui tournaient. De retour, sur la bonne fréquence, je m'intègre derrière deux des DR400 que je laisse soigneusement passer.

Verticale Morlaix

La trace de l'intégration bizarre à Morlaix


Courte finale 22 à Morlaix
Piste dégagée à Morlaix


C'est encore un accueil chaleureux qui nous attends. La journée porte ouverte a du succès et Erwan nous fait visiter son club. Un Coca plus tard et un coup d'oeil à la météo, nous revoilà sur le parking.
Erwan nous accueille dans son aéro-club à Morlaix. Et oui, il y a un peu de vent aussi.

Lannion, le dernier stop de la journée !

Dernier stop de la journée : Lannion. C'est juste au dessus de Morlaix et après quelques échanges avec Arnaud, il peut nous rejoindre sur la plateforme. Je n'avais pas prévu initialement de m'y poser, juste d'y faire un touch&go car je "connais" déjà (récit à voir ici). Il n'en faut pas moins pour me faire changer d'avis. Nous avons du temps devant nous. Nous remettons en route, saluons l'aéroclub de Morlaix, faisons nos essais moteurs sur l'immense parking, croisons un DR400 sur la piste...



... et enfin décollons pour Lannion !

Quick stop à Lannion


Dernier virage pour la piste 29.
A Lannion, il y a un AFIS. Et c'est plus calme. En fait, il n'y a que nous et l'AFIS... Ah oui, il y a aussi un largueur para et 5 voiles qui descendent alors que nous roulons déjà. Coincidence. L'intégration est néanmoins sans histoire par le vent arrière.
Intégration classique sous AFIS à Lannion


Le seul problème est que nous n'avons pas convenu du lieu de rendez-vous. L'aéroclub ou le terminal ? Je vois quelqu'un en courte finale, du côté de l'aéroclub mais en fait non.. C'était le club para. Zut. Retour au terminal ;)




Merci Arnaud d'être monté au terrain !
Allez Rémy, encore un effort. C'est le dernier Selfie de la journée ! 

La météo est toujours surveillée de près lorsque nous remettons en route à Morlaix sous une averse. Avec la vue du radar de pluie de Windy, nous voyons une bande d'averses sur notre route. La stratégie est de partir vers le sud pour l'éviter.
A la hauteur de St-Brieuc, un bel orage claque sur la mer. Nous observons cela de loin.

Dernière étape, retour à Dinan


Mais une fois en l'air, nous distinguons clairement les zones d'averses. Elles sont très localisées. Et surtout, il n'y a pas ce grand bandeau à contourner que la vue radar nous laissait croire. Nous filons donc tout droit. La visibilité est excellente et un arc-en-ciel nous accueille pour notre arrivée à Dinan.

Intégration par la verticale en auto-information à Dinan

Arrivée sur Dinan avec un superbe arc-en-ciel à côté d'une averse.
Courte finale 25 à Dinan. La maison !


Il se fait tard lorsque nous rangeons les avions dans le hangar. Voilà une bien-bonne-grosse journée aéro ! Bonne nuit les avions et surtout un grand MERCI à tous les amis visités aujourd'hui pour ce Phare Ouest'19 !




La trace complète des vols de cette journée bien remplie avec un peu moins de 3h30 de vol.
La carte Google des terrains où j'ai atterri ou décollé se remplit enfin dans l'ouest ! :



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