En cas de problème de lecture : https://www.youtube.com/watch?v=sE0Dik1VPD8
17.8.16
14.8.16
Test du LightSpeed Tango (casque aviation sans fil)
Préambule
Déballage
Ca avait bien commencé pourtant…
Mise à jour du 13.08.16 : Jean-Pierre B., qui a également rencontré un problème similaire de micro, a lui aussi changé de canal pour voir. Et cela a aussi résolu son problème. Affaire à suivre !
Mise à jour du 24.09.16 : après un dernier test, il y a quelques semaines, et peu de temps pour voler, j'ai décidé de retourner au SAV le Tango. Les problèmes d'émission étant récurrent. Il en profitera pour se faire mettre à jour et avoir l'accès direct au port USB évitant de relever la trappe à chaque recharge.
Les + et les -
Je vous livre maintenant, quelques retours positifs (+) ou négatif (-). Il n’y a pas d’ordre d’importance.(-) La recharge directe via câble USB n’est pas pratique, surtout pour le casque. La trappe d'accès à la batterie et au connecteur micro-USB est fragile (pour le moins) et le mécanisme ne donne pas l’impression qu’il va résister à plusieurs Farwest. On verra.
Mise à jour du 19.08.16 : LightSpeed vient de mettre à jour la partie USB du casque :
Tous les nouveaux casques à compter de fin août disposeront d’un port USB directement accessible sans ouvrir la trappe. Pour les possesseurs existants, un programme de mise à jour est en place. Pour les propriétaires US, cela coûtera $30. Je viens d’écrire à LightSpeed pour avoir plus d’info. pour les propriétaires européens.
Mise à jour du 14/10/16 : le casque est revenu du SAV : http://20-100-video.blogspot.fr/2016/10/lightspeed-tango-retour-de-latelier-us.html
(-) La qualité de l'ANR me semble un cran en dessous de mon Zulu. Mais d'une part c'est très subjectif. D'autre part, je ne suis pas un spécialiste et ne vole pas tous les jours avec un coup un Zulu, Zulu-2, Zulu-PFX, un Sierra, un Bose A20… ou un Tango. Dans tous les cas, je me dis que LightSpeed maîtrise depuis longtemps la technologie ANR et a pris ce qui fonctionnait sur le Sierra. J’apprécie aussi le confort des coussins des LightSpeed. Mais attention : chacun a *ses* oreilles.
(+) La qualité de conception du boitier émetteur (le panel interface). Il respire la solidité et est bien foutu avec son tissu protecteur fermé par velcro surpuissant ;-) et bouton pression. Les fils sont bien rangés (ou facilement rangeables).
(+) La qualité des câbles tous renforcés. Un comble pour un casque sans fil. Mais il faut tout de même brancher l'émetteur sur la sortie casque/micro de l'avion. Il y a aussi le câble de secours en cas de perte de connexion sans fil entre le casque et l’émetteur.
(+) La solution de backup par câble toujours en place et facile à mettre en œuvre. C'est bien pensé. Le connecteur à brancher dans son casque est immédiatement accessible, on a qu’à tirer et se brancher sur la petite prise du casque. Cela coupe l’ANR*, mais c’est une solution immédiatement accessible sans condition.
* Mise à jour d'Avril 2017 : j'ai testé en vol. Ca marche certes comme une solution de secours, parce que perdre l'ANR est très pénalisant. C'est incroyable comme on s'habitue au confort !
(+) C'est difficile d'apprécier le sans fil ;-) Il faut se forcer à penser "Tiens, je n'ai pas de fil à gérer, ni un truc qui tirerait sur mon casque, ni un cordon qui se coince dans ma ceinture ou mon harnais".
(+) J'entend parler de retour d'utilisateurs qui se plaindraient d’un son métallique. Personnellement je dois avoir des oreilles de m*** car je ne vois pas de différence entre mon Zulu et ce Tango pour ce qui concerne la qualité du son. Je comprend clairement les contrôleurs (si, si même lorsqu’ils parlent anglais) et mes passagers. Certainement, dois-je être habitué à l'ANR des LightSpeed ? Petite précision, la technologie radio utilisé pour connecter le casque au panel interface n’est ni Bluetooth, ni le Wifi (source : FAQ LightSpeed Tango)
Q: How does the Lightspeed Link™ system work?
A: Lightspeed Link is comprised of two wireless technologies: an analog signal carries the pilot's voice to the intercom while a digital signal carries communication to the headset. This patent-pending blend of technologies avoids the drawbacks of other wireless platforms to deliver the clearest, most reliable wireless communication available in an aviation headset.
Q: What makes this better than Bluetooth or WiFi?
A: Bluetooth and WiFi signals travel too slowly and would produce an unacceptable echo effect in sidetone, negatively affecting clarity and the enjoyment of flight.
Conclusion
Why is there a "Euro" version? > This is because the Euro Zone regulations allow for different available wireless frequencies than U.S. regulations. Find which version of the headset that is right for you here. What happens if I fly with the Euro version in a non-Euro Zone country? > Nothing. It will perform normally. What happens if I fly with a non-Euro version in a Euro Zone country? > Nothing. It will perform normally.Source : http://www.lightspeedaviation.com/content/lightspeedaviation/CustomPages/Customer-Care/Tango_support.htm#freq
(3) Pour référence et comparaison, l’autonomie sur pile d’un ANR avec fil comme le Sierra est d’une quarantaine d’heures.
11.8.16
Déjeuner au niveau 85
Pique-nique au niveau 85 sur la route du retour vers Paris
L’auto-pilote est enclenché. Il maintient la route directe vers le VOR de Rambouillet et nous fait glisser au niveau 85, quelque part à 2,5 km au dessus du sol. Comme prévu, le vent est de face. L’écran principal (PFD ou Primary Flight Display) affiche 23 nœuds presque de face. On peut lire “017°/23” et une flèche qui pointe du haut vers les bas… face à l’avion selon la symbolique utilisé par cet affichage. J’aimerais redescendre pour rencontrer moins de vent contraire, mais les nuages ne me le permettent pas encore. Il va falloir supporter ce vent encore un peu. Malgré, tout, nous nous déplaçons à 128 kts (presque 240 km/h) par rapport au sol. Je ne me plains pas. On pourrait être dans un Cessna 172.
Sur l’image précédente, on peut aussi lire sur l’écran que dehors, il fait 5°. On est bien mieux à l’intérieur et la vue est splendide.
Frisco, le chat, semble patienter installé à l’arrière. Nous avons oublié de lui mettre son casque, resté dans la valise.
Le terrain de Vichy – Charmeil (LFLV)
Après le déjeuner, il est temps de faire une sieste
Les nuages nous permettent maintenant de descendre. J’affiche –3 ft/min sur l’auto-pilote et l’avion descend lentement. L’objectif de descendre est de limiter le vent de face. Et bien sûr, ne pas emplafonner la classe A de Paris. Histoire de garder ma licence. Après mon palier au niveau 65, je vais bientôt repasser au QNH (le calage de l’altimètre du PFD indique encore 1013) et continuer la descente.
Au dessus de la ZIT de la centrale de Dampierre
En arrivant sur la région parisienne, le temps est couvert. Malgré tout, cela n’empêchera pas un atterrissage tranquille piste 25 à Toussus.
10.8.16
Vive les pilotes automatiques… jusqu’au posé
Vous avez vu ? J’ai mis un polo de la même couleur que l’intérieur du Cirrus ? Aujourd’hui, je dois filer à Aubenas. Bon, je “dois” est un peu fort. J’ai l’occasion de descendre vers le sud pour combiner l’utile à l’agréable. La météo est compatible avec mes exigences et la machine.
Pour aller d’un point A à un point B, on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’une fois calé en croisière au niveau 75 avec le vent dans le dos, on apprécie le pilote automatique. On a préparé la navigation et le DIRECT vers Aubenas (LFHO) - saisie dans le GPS GNS 430 - fait très bien l’affaire. On contactera Seine, puis Paris pour passer au dessus des espaces d’Avord et des RTBA actifs aujourd’hui. On laissera les chasseurs s’amuser en radada. Puis le mode NAV activé, l’avion ira presque tout seul à destination. En tout cas, j’économiserais de l’énergie en croisière, préférant en garder pour l’atterrissage qui s’annonce sportif vu le vent.
La croisière est toujours plus agréable quand on est calé en niveau de vol avec au moins 20 kts dans le dos.
Désolé pour le cable d’enregistrement du son en plein milieu. La caméra Garmin VIRB est en place et enregistre tout ce qui passe par l’interco.
L’avion est tranquillement sur l’auto-pilote en mode NAV avec une “direct” vers la destination. L’auto-pilote tiens aussi l’altitude (ALT affiché). On est en contact avec un SIV ou bien on transit avec St-Yan ou Clermont, je ne me souviens plus. J’optimise les réglages moteurs en affichant sur le MFD le tableau des performances. Il ne manque plus qu’un mode “SET” pour qu’en fonction de paramètres choisi avec le curseur, la puissance et la mixture soit automatiquement réglée ;-) On peut toujours rêver.
169 kts de vitesse sol, en croisière est appréciable avec un SR20. Mais je pense déjà au vol retour où le vent risque d’être dans le même sens et donc… de face cette fois-ci !
Je suis seul à bord. J’en profite pour placer une GoPro en mode “passager”. J’espère enregistrer l’atterrissage où le vent sera de la partie.
LFMO 100500Z 1006/1106 34020G30KT CAVOK BECMG 1006/1008
35025G35KT TEMPO 1008/1015 35030G45KT=LFMV 100200Z 1003/1103 35020G30KT CAVOK TEMPO 1003/1021 35025G47KT=
Pas grand chose à faire si ce n’est regarder le paysage. Je passe de fréquence en fréquence. A chaque fois, je repasse en 7000 (transpondeur VFR) puis contacte le secteur suivant et repasse mes paramètres (qui je suis, d’où je viens, où je vais, où suis-je, que veux-je). Il ne semble pas y avoir de coordination/communication pour les VFR entre les secteurs. Paris -> Seine –> St-Yan –> Clermont : à chaque fois, je raconte mon histoire.
Je suis un grand fan des pares-soleil Rozen
On amorce la descente, forcément la vitesse augmente. C’est autant de temps de gagné. C’est vraiment turbulent et je fais attention de ne pas aller dans l’arc/bande jaune de la vitesse. Plus tard, je réduierais.
Alors que jusqu’à présent, j’étais resté au FL080 (sur demande de Clermont, sinon j’étais au FL075 pour la semi-circulaire), je dois passer sous cette bande de nuage qui barre ma route. Je ne vais pas arriver au niveau 80 verticale d’Aubenas pour un tour de piste à 1900ft.
Verticale d’Aubenas. Terrain en auto-information et personne dans le circuit pour indiquer la piste en service. L’EFIS du Cirrus et les prévisions m’ont donné depuis longtemps la tendance. Le vent vient du nord. Facile. Ce sera forcément la 36 en service. Mais bon, je passe par la verticale pour me (re)mettre en mémoire l’environnement.
Même moment, vu depuis la caméra Garmin VIRB pointée vers l’avant.
La tête du pilotaillon qui se remémore la manche à air bien à l’horizontal qu’il a vu quelques instants plus tôt et qui se dit maintenant “Ca va être sport, cet atterrissage”.
Dernier virage pour la 36 à Aubenas. Pas un chat dans le circuit. Je suis tout seul.
Courte finale 36. Finalement et comme prévu le vent fort (rafale à 40 kts) est dans l’axe. L’atterrissage est donc un non-évèment.
Et une manche à air bien droite, une !
Le Cirrus, sécurisé (bâché et lesté de béton) au parking d’Aubenas.