12.8.18

Garmin GTX345 Bluetooth : un autre moyen de connecter Foreflight pour afficher les infos ADSB en vol.

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N9488G, c’est l’immatriculation du Cessna 172 que j’ai réservé pour aller me promener au départ de San Diego dans quelques jours. Et il est équipé d’un transpondeur qui' m’a l’air bien pratique.

Les premiers Farwest’iens, ceux de 2009, se souviendront peut-être de cette machine que l’on avait surnommée “Schtroumpf” parce que l’intérieur était tapissé d’un tapageur tissu bleu… schtroumpf que l’on devine sur cette photo datant de 10 ans avec Georges :

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Certains l’avait aussi surnommé le Corbeau à cause des ces saumons d’ailes STOL qui lui donnait un air… de Corbeau.

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Je rassure tout de suite les amateurs de bon goût, la sellerie et la déco. intérieure de la machine ont été refaits il y a 8 mois. Maintenant c’est  gris :

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Mais là n’est pas le sujet de ce post sur le blog.

Par politesse et aussi parce que c’est plein de bon sens, j’ai pris contact avec Pedro B., le propriétaire de la machine. Je me suis présenté et lui ai demandé des nouvelles de sa machine. Pedro m’a indiqué que N9488G était sorti de son “annuel” en pleine forme et avait eu quelques modifications de son avionique. Je passe sur l’EDM 730 (qui va mettre bien utile notamment pour le fuel flow) et m’intéresse pour l’instant au transpondeur Garmin GTX345.

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Ce n’est pas juste un transpondeur car il propose aussi de connecter son application sur tablette - via Bluetooth - pour récupérer les informations ADSB disponibles aux US (météo, trafic) que j’apprécie énormément à chaque fois. Il faut avoir Garmin Pilot ou bien Foreflight. Selon les machines, le transpondeur sait aussi envoyer des données AHRS (Attitude and Heading Reference System), mais je ne suis pas dans la cible. Enfin, j’espère.

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Bien sûr, je suis un adepte des récepteurs mobiles et me suis équipé depuis longtemps d’un Stratus portable que je partage avec Marc-Olivier. Mais ici, avoir les mêmes informations directement depuis l’avionique embarquée sera appréciée et le Stratus deviendra donc une solution de secours.

En allant sur la fiche de l’appareil, depuis le système de réservation et gestion des machines, le proprio. a mis à dispo. des informations utiles à la préparation de vol : le dernier devis de masse et centrage, un extrait du manuel de vol, les perfo… et aussi des manuels pour l’avionique. Pratique. Alors histoire de ne pas poser directement mon derrière dans le Cessna en disant “ah bha c’est comment qu’on fait sur c’te machine” ou bien “ah y-a un transpondeur récent… ah bon y-avait le Bluetooth dedans ? Zut, si j’avais su”, je me mets à parcourir les docs. C’'est autant de gagner.

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Et en parcourant les docs sur le GTX345, certains rappels de bon sens me sont donnés, notamment sur l’usage des infos ADSB/FIS-B. Tout d’abord la page de “Warning” :

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Hein, Vincent ! Tu n’utiliseras pas les infos météo affichées sur ta carte déroulante pour slalomer entre les orages, hein ! Et pourtant… C’était avec de l’XM-Weather en 2012. Il y a prescription ;(

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Et tu te méfieras du décalage entre les infos affichées et la réalité ! Tout cela renforcé par le tableau qui indique la période de rafraichissement des données :

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Ca devrait le faire avec un téléchargement toutes les 10 minutes pour les TFR/NOTAM, autant pour les TAF, toutes les 5 minutes pour les METARs (et l’avion avance et de nouveaux METAR rentrent dans son périmètre) et 2 minutes et demi pour la vue radar régionale, elle-même mise à jour toutes les 5 minutes.

Le pairing Bluetooth a l’air tout bête. Comme dans une voiture de loc ? ;) Par défaut, le GTX se reconnecte à son démarrage au 13 derniers appareils vues.

J’ai hâte d’y brancher mon iPad et celui de Béatrice, en backup.

22.7.18

Test Gimbal + GoPro + Trépied dans un DR400

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Lorsque d’un précédent vol, j’avais testé le Gimbal avec un Smartphone. Cette fois-ci, mettons une GoPro sur le Gimbal, le tout sur un trépied juste au dessus de nos épaules. Et partons vers Mortagne. Je vous laisse regarder la vidéo :

Lorsque d’un précédent vol, j’avais testé le Gimbal avec un Smartphone (à revoir sur https://youtu.be/VlLbIGeVPJg). Cette fois-ci, mettons une GoPro sur le Gimbal, le tout sur un trépied juste au dessus de nos épaules.

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Précédemment (à voir ici), j’avais conclus que les prises vues étaient certes améliorées (surtout sur les panoramiques) mais l’angle de vue trop étroit du smartphone combiné au peu de place à bord d’un DR400/Cessna, ne rendaient pas l’usage du Gimbal à la main comme le truc révolutionnaire. Il fallait aussi lui donner une seconde chance.

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Alors j’ai repris un vieux trépied classique  de photo qui m’avait déjà servi dans un PA28 pour des tours de pistes à St-Barth (à revoir ici) et Juliana (à revoir ici). Je l’ai placé au sol, à l’arrière du DR400 et lesté par nos sacs-à-dos pour éviter que tout le truc ne s’envole à la première bosse.

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Le gimbal Zhiyun Smooth Q dispose d’un pas de vis standard donc il se fixe nativement au trépied. Il m’a simplement fallu faire tourner de 180 degrés sa pince de fixation - normalement pour smartphone - pour y placer ma vieille (mais la plus récente que j’ai) GoPro HD3.

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Alors au final, ça donne quoi un Gimbal sur trépied et une GoPro dans un cockpit de DR400 ? Ma conclusion est : bof. L’effet de stabilisation est surprenant. Oui, cela change mais la vue n’est pas naturelle. L’avion semble flotter et suspendu à un pendule. On a envie de pencher la tête pour accompagner les virages. Parfois, le Gimbal n’est pas assez réactif est positionne la caméra un peu trop tard. Par contre, j’avais regardé la GoPro pendant le vol et les vibrations étaient très importantes. Je m’attendais à un effet Jello prononcé. De ce côté-là bonne surprise.

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Et finalement outre le fait que les prises de vue ne révolutionnent rien, mon problème du moment est tout autre. Gimbal + Trépied = encore des trucs à trimballer + temps d’installation important. Sans évoquer la place occupée si j’avais eu des passagers à l’arrière. En ce moment, je  cherche surtout à alléger mon sac de vol et ne pas passer 30 minutes à tout installer à bord. Les GoPro/Virb + ventouse se fixent plutôt rapidement et c’est déjà bien assez.

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J’ai testé. C’est amusant, mais on va passer à autre chose.

1.7.18

1er test en vol avec le Gimbal Zhiyun Smooth-Q et OnePlus 6

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A l’occasion d’une promenade au Tréport, j’ai testé mon Gimbal en vol dans un DR400. Mais qu’est-ce-qu’un Gimbal ? C’est un accessoire qui permet de stabiliser le tournage de vidéos. On y place son smartphone et cette poignée - équipée de gyroscopes sur 3 axes et de petits moteurs - va stabiliser dynamiquement le smartphone. Une sorte de Steadycam du pauvre.

Le modèle de Zhiyun (Smooth-Q) est chinois et ne vaut pas plus de 80€. C’est donc un gadget amusant à utiliser qui ne m’a pas ruiné. Il faut en plus un smartphone et installer l’application gratuite sur le téléphone.

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La vidéo montre des prises de vue en vol, mais aussi des plans au sol. Evidement, j’ai parcouru la documentation rapidement (pas taper !) et ses premières captures sont largement perfectibles. Il me faudrait par exemple parcourir les modes de contrôle de la Gimbal ;)

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L’image est bien stabilisée sur les plans de roulage et les panoramiques latéraux. Regardez à la fin le plan sur la tour de St-Cyr alors que nous roulions vers le parking. Les panoramiques vers la droite avec un peu d’aile de robin et du ciel sont sympathiques aussi. Il y a un effet surprenant où on voit beaucoup bouger l’aile et l’horizon reste parfaitement stable. Surprenant et donc assez irréaliste. Les selfies restent des… selfies et le faible angle de vue d’un smartphone, comparé aux caméras sportives, est vraiment pénalisant. Il faudra tester, non pas avec un smartphone, mais avec une GoPro.

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Mais le plus important reste peut-être est l’encombrement. Au sol la poignée ne semble pas imposante. On la manipule simplement comme on le voit sur la séquence de la prévol de Georges au Tréport (à voir à partir de 0min50s). Mais une fois dans le cockpit du DR400, on comprend rapidement qu’on a pas beaucoup de place. Là aussi, le grand angle des GoPro sera plus efficace.

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Cette première expérience est donc mitigée. Au sol, pourquoi pas. Mais en plus d’être un peu encombrant à bord, c’est aussi un truc-en-plus à trimballer dans les affaires de vol. Même si on a gagné en trimballant moins de papier/cartes, il reste l’iPad, la tablette de backup (que Georges a testé et qu’on voit sur cette vidéo), les 3 ou 4 GoPro, les ventouses pour les GoPro, les batteries supplémentaires, la PLB, le casque avion, le Stratus (aux US)… Et mon sac de vol devient de plus en plus lourd. Reste à privilégier l’essentiel ;)

19.6.18

Atterrissage au Tréport = pilotaillon à l’entrainement

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Parfois, il faut aussi se mettre en l'air juste pour s’entraîner, sans utiliser l'avion pour-aller-quelque-part. Ce dimanche, Georges et moi n'avons pas de destination toute prête. L'avion, un DR400 - Regent des Alcyons, est réservé pour un bout de l'après-midi et nous ne savons pas où aller.

Je consulte la carte Google Maps où je conserve tous les terrains où je suis déjà allé (à voir ici). Nous cherchons quelque chose entre 30 et 60 minutes maximum au départ de Saint-Cyr et si possible avec un joli paysage. La mer ? Je regarde vers Berck, Abbeville, Dieppe… et voit “Eu - Mers - Le Tréport” vierge de toute pastille.

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Je n'y suis jamais allé ! Etonnant. C'est à moins d'une heure de vol. Et en lisant les remarques textes de la VAC, nous confirmons que le terrain est juste au bord de la mer, en haut de la vallée du Tréport avec la célèbre remarque “AD susceptible d’être envahie en quelques minutes par la brume de mer”.

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Des arbres et l’orientation de la piste (05-23) peuvent être un petit défi pour nous autres pilotaillons du Dimanche. On peut s’attendre à des turbulences et du vent de travers. La piste en dur de 900 mètres est parfaite pour notre DR400.

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C’est tout droit en passant dans la TMA de Pontoise et un bout de celle de Beauvais.

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La route… directe vue par Skydemon

En route, nous sommes plafonnés par la météo à environ 2’500 pieds. Ca secours un p’tit peu. Il y a un peu de vent. La vidéo montre l’arrivée… sans problème.

IMG-1971La trace de la route aller. Tout droit dans la TMA de Pontoise et Beauvais

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Vent arrière 23 main droite au Tréport

Personne dans le circuit. Une intégration rapide par le vent arrière et un posé avec pas mal de vent de travers sur la 23. Mais la piste est longue - quoique qu’étroite (18 mètres) - et nous avons moins de turbulences qu’en 05. Demi-tour et sortie par le taxiway Bravo.

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Courte finale 23 au Tréport

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Après avoir dégagé sur Bravo, je cherche un peu mon chemin, traumatisé par le classique “roulage interdit hors RWY et TWY” et la mauvaise lecture des cônes blanc et jaunes. Oui, le blanc c’est pour les pistes et le jaune pour les taxiways. Elevé à Saint-Cyr, je devrais pourtant ne pas confondre vue le nombre de cônes sur le terrain !

Personne au sol sauf un ULM qui fait des baptêmes. Nous sommes dimanche. Je gare le DR400 sur la petite plaque de béton qui fait face à l’ancienne pompe à essence. Nous passerons un bon moment à discuter avec des membres du club autour d’un Coca ;)

11.6.18

Mauvaise foi sur une directe 07

L'arrivée à Toussus, en VFR, se fait la plupart du temps en passant par le VOR de Rambouillet (RBT) puis en suivant le cheminement indiqué par la VAC de Toussus pour rejoindre le tour de piste via le fameux point Sierra, bien connu des habitués. C'est le chemin que l'on prend normalement lorsqu'on arrive par le sud. Un classique. Je me souviens encore la première fois que je l'ai pratiqué. C'était une vraie épreuve. Plus de 15 ans et des dizaines de fois passé par là, c'est maintenant la routine.

La ligne_Snapseed

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Lorsqu'on arrive du nord – comme sur la vidéo où nous rentrions du Touquet –, cela fait faire un p’tit tour que de redescendre vers le VOR de RBT puis remonter pour rejoindre le tour de piste. Et au prix de l'heure de vol ;) Et lorsque la piste 07 est en service, sur autorisation de l'ATC on peut faire une approche directe 07. Ca marche aussi pour la 25 en rentrant en vent arrière directement (si le trafic le permet bien sûr et toujours sur clairance ATC) :

Vent arrière Toussus.-2jpg

Une APP directe est possible sur proposition du contrôle ou demande du pilote. Contacter TOUSSUS au plus tard 3 minutes avant la LF-R 35. La longue finale s’effectue, dans la mesure du possible, dans l’axe de piste pour éviter d’interférer avec des départs VFR.

C'est donc plus rapide. C'est plus "opérationnel". On évite les villages et hameaux à droite et à gauche et on file tout droit vers le terrain en se posant directement sur la piste. Une approche directe ;)

La ligne_Snapseed

Sur cet atterrissage à 5min16s, Béatrice me taquine en me disant que je ne suis pas au milieu de la piste, c’est à dire “sur-la-ligne”. Ma mauvaise foi et une histoire de parallaxe plus tard, nous nous posons sans encombre. La piste de plus d'un kilomètre est longue, l'approche stabilisée (5min05s), le vent calme… et l'équipage aussi. Alors on vise le trait central plus ou moins.

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Comme d'habitude, la radio est enregistrée et en anglais pour mon entrainement. Pratiquer, pratiquer et encore pratiquer pour que même les séquences les plus évidentes et simples à la radio sortent sans difficulté ni hésitation. Et on le voit bien à 6min48s avec cette clairance de roulage pour le parking des Alcyons en passant par la ligne "des numéros 20" (cf.VAC) ou la ligne intérieur du parking de la tour.

Toc… Toc.. toc… before landing check list completed

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