Lorsque nous arrivons au parking de Las Vegas McCarran en suivant le "Follow Me" du FBO Atlantic, le Duchess de Christophe et Marc-Olivier est bien sûr déjà garé. Je coupe le moteur du Cessna alors que le placier pose déjà une cale sur la roue gauche. En descendant, Christophe nous accueille d'un grand sourire et nous félicite : "Sur ce coup là, bravo, les gars !" nous lance-t-il. C'est la première fois qu'il le fait depuis le début du voyage.Je crois que nous ne réalisons où nous sommes.
Dans la douce chaleur de cette fin de journée, nous voulons profiter du moment. A quelques mètres du Cessna et à quelques centaines de mètres du Strip de Las Vegas, je regarde autour de moi pour réaliser "un peu". Mais c'est un peu difficile. Là, sous nos yeux, alors que nous attendons tranquillement le Cessna des Alex, je vois l'hôtel Mandalay Bay. A côté, un grand faisceau lumineux rectiligne pointé vers le ciel marque la pyramide de l'hôtel Louxor. Puis à droite, le bâtiment en croix du MGM. Il y a de la lumière partout autour de nous, sauf sur le terrain lui-même. Je devine alors le Cessna Tango-Bravo des Alex qui se présente en finale 19, alors qu'un ballet d'hélicoptères Ecureuil embarque des groupes de touristes pour certainement un survol de Vegas de nuit... Et c'est ce que nous venons de faire ! Quelle chance ! Je n'y crois pas. Partis d'Oakland ce matin, nous avons traversé le désert de Mojave et nous nous sommes - presque comme des grands - posés en Cessna sur l'un des plus gros aéroport du monde. Grâce à l'organisation de Marc-Olivier, à Florent assis en place droite et... aux Etats-Unis qui permettent ce genre de chose. Il y a quelques jours à peine, nous n'avions même pas de licence de pilote américaine.
Comme tous les soirs, il nous reste à bâcher le Seven-Five-Foxtrot, rassembler les cartes (forcément éparpillées dans tout l'avion), faire le tour de l'intérieur de la cabine pour voir si nous n'oublions rien à la lueur des lampes de poche. Nous avons forcément perdu des stylos, des clefs (hein Florent ? ;-), des lampes de poches, des cartes... Puis sortir nos deux valises de la soute. Le Tango-Bravo est arrivé non sans avoir fait cavaler le Follow Me tellement la plate forme est grande. Ce sera à voir sur la vidéo qui est encore au montage.
Les trois avions de "Far West 2008" sont posés à Vegas et une bande de gamins échange avec enthousiasme ses impressions du dernier vol ! "Et tu as vu le faisceau du Louxor, puis le Stratosphere au bout du vent arrière ?!" "Et la Restricted, alors, vous l'avez survolé ?!" "Vous n'avez pas eut de problème avec Las Vegas Center ?!" "Et ça n'allait pas trop vite à la radio ?" "Et c'est vous qui avez fait ce Three-Sixty ?" Wouaaaaaaaaaaaah
Nous arrivons tout de même à nous calmer et nous diriger vers Atlantic FBO où une navette nous attends pour nous amener au Louxor ("Qui a le tips pour le chauffeur ?"), prendre possession de notre chambre (rituel du soir, voir ce récit), puis à attendre désespérément nos baggages subtilisés par un porteur, à peine la porte du hall franchie ("Qui a le tips déjà ?").
Nous passerons le reste de la soirée à nous promener dans Vegas à la recherche d'un restaurant abordable... et ouvert. Nous avons dû arriver le seul jour (un dimanche soir) où les restaurants ferment ! Ne sommes-nous pas dans la ville qui ne s'endors jamais ? Quelle déception, mais quel promenade dans cet immense parc d'attraction. C'est totalement irréel et artificiel.
Des touristes sur un escalator qui... tourne
Il nous faudra beaucoup d'adrénaline pour survivre à cette promenade pédestre. Mais de l'adrénaline, nous en avons à revendre. Même plusieurs semaines après, il doit bien m'en rester dans les veines. Epuisés, mais heureux, nous atterrirons finalement au restaurant 24/24 du Louxor. Bof. Epuisés, puis rassasiés, la nuit promet d'être courte. Aucun d'entre nous n'aura la force de préparer une quelconque navigation. On vide les appareils photos et camescopes... et au lit !
Le desk d'Atlantic... L'aviation générale à Vegas
Et pourtant le lendemain, après avoir de nouveau profité de la navette d'Atlantic ("Qui a le tips ?"), il nous faut préparer le vol du jour. Marc-Olivier s'est levé (encore) à l'aube pour trouver à North Las Vegas trois jeux de cartes VFR du Grand Canyon qui nous manquaient ("Vous êtes sûr qu'on les avait pas à Paris ???"). La zone étant un peu particulière à cause des tours en hélicoptères et en avion et des multiples touristes (5 millions en 2007) comme nous enthousiastes d'être aux premières loges. A propos des cartes, nous en sommes maintenant convaincus : les Cessna ne volent pas avec du fuel, mais avec des cartes ! Et ils en consomment ! C'est à croire qu'à chaque étape, il faut racheter des cartes et des cartes ! Mais où partent tous ces carte ? Je n'ose imaginer la note finale ;-))
Nous investissons les grands fauteuils et la salle de repos d'Atlantic pour écouter le briefing de Marc-Olivier. Un grand écran annonce les premières faillites de banque. Les chaines d'info. vont nous abreuver pendant notre préparation. Nous sommes entre le rêve éveillé et tous les problèmes financiers qui vont nous rattraper d'ici peu.
Nous prévoyons un départ pour survoler le Grand-Canyon de tout son long. Avant cela, nous tenterons de passer au dessus du barrage Hoover. Puis on dégagera par le nord au bout... vers le terrain de Page Municipal.
La carte au 1/250 000 VFR du Grand-Canyon précise les zones interdites de survol appelées "Flight Free Zone" (au premier abord, j'interprête le sens à l'envers : on peut y voler dedans, puisque c'est free ! ;-) De grandes cartouches aussi rappellent que les espaces sont chargés de "Tour Operation" et que l'on est dans un parc national américain. 2000 ft d'altitude minimal au dessus de la surface et bien sûr on ne va pas se promener DANS le canyon. On peut le survoler, mais il y a quelques règles tout de même.
Toute la longueur du Grand-Canyon est découpée en trois grands secteurs : Pearce Ferry, Diamond Creek et Supai. Chacun dispose de sa propre fréquence d'auto-information. La carte indique en gros "Monitor XXX.XX". Entre l'appareil photo, les quatre yeux, le camescope, la tenue de l'avion, le spectacle...Ca promet à la radio dans le Seven-Five-Foxtrot. On aura droit aussi à quelques nuages. Mais on verra ça plus tard. Moi, je vous le dir, le spectacle promet.
Pour pouvoir passer entre les Flight Free Zone et obliquer vers notre destination (Page Municipal, cliquez ici pour situer le terrain sur la sectionnal de Vegas), il y a des corridors dont je saisie les coordonnées dans le GPS. Allez, on va aller jusqu'au bout du Canyon, donc on prendra à gauche là et ce sera donc le "Dragon Corridor". Ca va faire classe à la radio "Dragonnnnneeeeuuuu Corridoreeuuuu". A l'est du Grand-Canyon, donc, pour remonter vers Marble Canyon et le terrain de Page. Là encore, nous ne nous rendons pas compte du spectacle qui va s'offrir à nous, ni de la chance d'y aller en pilotant notre propre avion. Je ne connais rien à la région, j'ai vu des tonnes et des tonnes de films, reportages et photos, mais dois-je le rappeler, c'est la première fois que je mets les pieds aux Etats-Unis !
Nous payons enfin la taxe auprès des charmantes hôtesse d'Atlantic et on nous conduit en Van jusqu'à nos avions alors qu'un porteur à regroupé nos bagages ("Hey ! Qui a le tips, déjà ?!?!?"). A Vegas, sur cet aérport international, il est "bien sûr" impossible d'accéder au tarmac librement et sans contrôle.
Les baggages sont embarqués dans les avions. Chaque équipage prépare sa machine. Petit coup sur la verrière avec le produit magique laissé dans la soute et nettoyage des lentilles des camescopes et des appareils photos. Nous embarquons encore de l'eau. Précaution en cas de panne au milieu du désert ? Pas vraiment, nous dédramatisons la chose en plaisantant.
Et nous ne pouvons nous empêcher de regarder, comme hier soir, autour de nous pour tenter de réaliser où nous sommes. En plein milieu de Vegas, avec nos avions.
Les deux Alex et le Tango-Bravo
Juste avant de partir de Vegas, nous succombons à la traditionnelle photo de groupe. Pour changer et faire un clin d'oeil à PriceLine (le site qui nous permet de profiter de tarif ultra discount sur les hôtel, voir à la fin de ce message), nous posons tous les 6, tels William Shatner sur la page d'accueil du site. Six grands enfants, au milieu d'un immense magasin de jouet, loin de toute contrainte, révant tout éveillé et au milieu d'un voyage magique.
Mais il est temps de partir. Je m'assoie à droite dans le Cessna. Comme sur tous les gros terrains, on doit d'abord passer par la fréquence de "Delivery" (DEL pour les intimes) pour avoir une clairance, puis nous passerons avec le sol.
Mise en route, comme tous les premiers démarrage de la journée après trois injections de primer. C'est l'effort physique du matin qui nous fair rigoler tellement le primer est difficile à faire maneuvrer. Tout au long de ce séjour, le Seven-Five-Foxtrot ne nous posera aucun problème de démarrage. Bon, on est pas non plus en plein hiver sur le parking humide de Toussus.
ATIS "Golf" et Florent reçoit alors une clairance digne d'un départ IFR, propre à ces grosses plateformes : "After take-off turn heading one-seven-five, four thousand feet, departure frequency one-one-eight point four and squawk seven-two-seven-one." Nous sommes appliqués à bord du Cessna. Plus question d'être submergé comme aux premiers vols. Cela commence tout doucement à se roder. Florent collationne, puis nous roulons. Dernier des trois.
"Allez les gars, bon courage, je passe devant !"
Nous roulons le long d'une haie de jets privés et autres BBJ en pagaille. Un Gulfstream vient de dégager et roule devant nous. Nous trouvons notre chemin entre deux 737 et les cones rouges et blanc de protection. Puis sur le taxiway Hotel, l'énooooooorme ligne jaune centrale du taxiway semble prise par des vapeurs d'alcool. Nous expérimentons pour la première fois ces marques volontairement ondulées avec l'inscription "TAXI ONLY" à l'extrémitée pour quelles ne soient pas confondus avec les pistes. Au sol, la première fois, je vous garantie que ça surprend. On suit bêtement une énorme ligne jaune et noir... et puis... ah non... faut aller tout droit ;-)
"Wind three-zero-zero, three, runway one-niner-right, cleared for take-off"
La contrôleuse vient de nous passer la clairance. Florent aligne sa machine et nous décollons de Las Vegas, McCarran. Nous sommes les derniers. Tango-Bravo et le Duchess sont devant. Un grand moment.
Accélération sur l'immense piste 19 droite. Nous venons à peine de quitter le sol et nous arrivons à l'intersection avec les pistes 25 et je vois un liner proche du toucher... Frayeur de pilotaillon que de voir ce gros appareils sur notre gauche, sur une piste sécante avec la notre ! Florent entame sa montée vers 4000 ft et prend un cap au 1-7-5 tel qu'indiqué par la clairance.
Départ de Vegas puis verticale Hoover Bam
Puis, nous contactons Las Vegas Departure sur 118.4 qui nous vecteur dans sa classe Bravo pour un grand tour dans le sud est. Alors que nous voulions aller vers le nord, pour une verticale du barrage Hoover. Grrrr.
Florent aux commandes lors du départ de Vegas
Peut-être n'avions nous pas été clair sur nos intentions ? Devant non plus visiblement à moins qu'ils ne veuillent aller vers Hoover Dam ? Les vecteurs poussent nos amis directement vers le grand canyon. Derrière, nous négocions un peu, sortons des classes Bravo, quittons, puis sommes rappelé quelques secondes après... Le contrôleur ne voulant pas nous abandonner comme ça ;-) Après avoir fait discrètement le tour de Boulder City nous arrivons enfin à faire notre verticale du barrage qui se trouve juste... dans les axe des pistes 25 actives à ce moment. Petit rappel à l'ordre du contrôleur qui nous repousse vers l'est... Le jeu du chat et de la souris prend fin, il est temps d'aller vers le Grand-Canyon. Nous quittons Vegas Departure alors que je prend une photo en ouvrant la fenêtre de mon côté. Pile à la verticale du barrage ouvert, je met dans le cadre, un bas de porte de Cessna, une roue droite et le barrage, là tout en bas.
Nous suivons alors le lac Mead qui est le plus grand réservoir artificiel du monde, juste aux contreforts du Grand Canyon. Puis nous entrons tranquillement dans le premier secteur d'information de vol "Pearce Ferry". Nous nous inquiétons de la somme de trafic qu'il pourrait y avoir dans le coin. Au final, Pearce Ferry est un peu chargé en avions que l'on cherche desespérément, et plus on va vers l'est moins il y a de monde. Nous nous retrouverons seul au bout du canyon. On entends et voit quelques hélicos dans les trajectoires beaucoup plus basses qui leur sont autorisées. Nous trainons en altitude, agité par les fortes turbulences vers 9000 ft (selon les secteurs) et essuyons même une averse. A plusieurs reprises, nous ressererons même nos ceintures tellement "ça tabasse". Et le décor nous submerge.
Comment penser que nous pourrions encore en avoir "plein les mirettes" après ce que nous avons déjà vu les jours précédents. Comment penser être impressionné et surpris encore par un décor ! Après la baie de San Francisco, la chaine de volcans, Crater Lake, Vancouver, Seattle... Après les rares averses que nous avons subis au début, le temps s'éclairci finalement et notre regard porte à perte de vue.
Nous slalomons au raz des zones interdites. Laissant Bat Cave, Spencer Canyon et l'aerial Tramway que nous cherchons désespérément des yeux. Changement de secteur (Diamond Creek), nous affichons alors 127.05 et effectuons notre auto information hésitante à coup de repères touristiques lu sur la carte. Les appareils photos crépitent, le camescope tourne.
L'équipage aux lunettes noires
Arrivés vers le Tuckup Corridor, nous continuons vers l'est et ponctuons nos auto information de très jolies "Eastbound". Mais nous devons contourner un Free Flight Zone qui nous bouche le chemin. Heureusement, les coordonnées ont été rentrées au GPS et je peux guider Florent sereinement. A tel point que je m'étais totalement trompé dans la saisie dans le GPS... Vive la montre et la carte... mais comment rester concentré dans ce paysage ?
Nous suivons le Colorado
Notre promenade continue avec le "Supai Sector" alors qu'123.45 est active... ou plutôt est squattée par les français. Christophe et Marc-Olivier sont déjà loin avec leur bimoteur et nous échangons nos positions avec le Tango-Bravo. Bizarrement, nous devrions être au même endroit. Mais personne ne se voit. Nous changeons d'altitude pour éviter la bétise. Ce serait bête de rayer la peinture.
A l'extrémité est du Grand Canyon, des images plein la tête, il nous faut repiquer vers le Nord au travers du Dragon Corridor. Nouveaux échanges de positions avec le Tango-Bravo. Visiblement le ciel nous est réservé. Pas un chat. Encore une fois "étonnement", nous devrions être au même endroit. Mais en approchant du terrain "Grand Canyon National Park", je m'étonne de si bien distinguer le terrain. Les pistes, les installations, les bâtiments. Tout est là. Proche. Trop proche. Alors que sur la 1/250 000, nous devrions êtes bien plus au nord-ouest. Bizarre. Tout le monde sur la fréquence s'en étonne. J'ai du me gourrer quelque part !
Dragon Corridor
Après quelques secondes d'énorme solitude, je comprend mon erreur. Une histoire de coordonnés GPS saisie à la va-vite dans le mauvais système par défaut (très fort le Vincent) en minutes-secondes... ou en degrés-minutes ou l'inverse... ou les deux ;-) Toujours est-il que tout est décallé de quelques nautiques à gauche. La honte ! Cela servira de leçon. Mea Culpa. Florent se recalle et je me fais tout petit dans le Cessna ;-)Nous sortons du Grand-Canyon par le nord en direction de Page à quelques minutes encore. Il nous reste néanmoins le Marble Canyon à survoler ce qui peut-être pour le commun des pilotaillons de plaine serait déjà un bonheur. Ici, dans le Seven-Five-Foxtrot, on continue à être aux anges.
Il y a un peu de trafic à l'arrivée lorsque nous nous branchons sur la fréquence d'auto-information de Page. Nous attrapons de très loin la finale piste 33 (triiii-triiii). Ce sera donc une grande grande (voir immense) longue finale, stable, tranquille après plus de 3 h de vol qui sont passées comme un St-Cyr - Dreux.
Décor de rêve pour une longue finale sur Page Munipal
Le terrain de Page n'est pas plus accueillant qu'un autre. Ici, pas de FBO, pas de Follow Me, pas de salon grand luxe, ni de cookies à disposition. Nous sommes accueillis par le pétrolier qui nous demande si nous voulons de l'essence. Des Cessna Caravan embarquent les touristes pour les visites des environs. Une vingtaine d'avions d'aviation générale est stationnée sur le parking. Au nord, le lac Powell.
Il parait qu'il y a des monuments naturels uniques au monde dans le coin. Le soleil descend doucement vers l'horizon ajoutant une lumière incroyable. Nous n'avons rien de prévu. L'atmosphère pousse à ne pas rester au sol. Je lève les yeux et regarde au loin. Je ne vois vraiment pas pourquoi je resterais au sol. Après les pleins, je veux repartir. Je propose à Florent et Alex de m'accompagner. Nous re embarquons. Le Duchess est encore en vol. Je l'appelle sur 123.45. Allons le retrouver pour un vol en patrouille au crépuscule dans ce décor extraordinaire.
Il parait qu'il y a des monuments naturels uniques au monde dans le coin. Le soleil descend doucement vers l'horizon ajoutant une lumière incroyable. Nous n'avons rien de prévu. L'atmosphère pousse à ne pas rester au sol. Je lève les yeux et regarde au loin. Je ne vois vraiment pas pourquoi je resterais au sol. Après les pleins, je veux repartir. Je propose à Florent et Alex de m'accompagner. Nous re embarquons. Le Duchess est encore en vol. Je l'appelle sur 123.45. Allons le retrouver pour un vol en patrouille au crépuscule dans ce décor extraordinaire.
Non, ce n'est pas un décor de cinéna, ah si ?
Juste le terrain de Page Municipal (KPGA)
Juste le terrain de Page Municipal (KPGA)
Vraiment super celui la.
RépondreSupprimerMarrant, je suis arrive sur ce blog par hasard, en feuilletant le pilotlist...
RépondreSupprimerEt bien bonjour de Richard, un autre Francais qui a fais decouvrir ce peiple a une centaine de Francais dans les annees 90. Je passais une annonce mensuelle dans l'info-pilote, et je me suis souvent demande si quelqu'un avait pris ma releve, maintenant que je suis sur Citation a temps plein, et qu'helas, je n'ai plus le temps de faire ces excursions.
Bravo pour vaincre le barrage de la radio, les superbes photos, et puis les moyens de monter un telp periple! "De mon temps", c'etait moins cher... Et depuis 18 ans que je vis aux Etats-Unis, je vois petit a petit l'aviation generale qui diminue, c'est pas la France, mais quand meme, c'est plus ce que c'etait quand meme...
Alors merci de nous refaire revivre tous ca. L'enthousiasme des Franchouillards etaient toujours aussi enrichissant a voir que les paysages....
Richard Depinay
jeplane@gmail.com
"Volez a Los Angeles avec Richard"
Annonce dans Info pilote 1992-2002
Ah c'était bon quand même.
RépondreSupprimerCa me manque vraiment maintenant, j'ai vraiment envie d'y retourner !
Encore un super récit!. Tes posts devraient être interdits sur avionic, ça nous fait trop envie ;-)
RépondreSupprimerBons vols à toi et à bientôt
Waouh!!!!! Je n'ai pas de mots pour décrire la beauté de ces photos
RépondreSupprimerUn grand merci
A+