Les pages de références

30.9.08

[18/20] En route vers Sedona (Monument Valley - Sedona)


Gentleman, start your engine !

Il y a des photos et des moments qu'on aimerait ne pas oublier. Cette photo où nous nous dirigeons vers nos avions est pleine de saveurs et de plaisirs. Nous repartons du terrain mythique de Monument Valley après une rapide pause. Nous avons déjeuné face à cette immense vallée de spécialités Navajo pour touristes. Nous regrettons de devoir repartir déjà. Il faut sans nulle doute revenir et au moins passer une nuit dans cette endroit majestueux. Peut-être sur Far West 2009, pourrons-nous avoir des chambres disponibles ?


Nous reprenons donc la navette pour les quelques mètres qui nous sépare du restaurant du parking des avions. Mais cela nous évite une grande ligne droite sous un soleil de plomb qu'affronte Alex.


Florent s'installe aux commandes et savoure déjà son départ de ce terrain privé, avec sa piste qui descend et le radada pour accélérer au raz des tumbleweed entre les immenses monolithes verticaux. La lumière est encore exceptionnelle et le décollage ressemble à ce que nous esperions. Nous filons à plus de 100 kts noeuds entre les immenses blocs dans un paysage de western. Petit virage à gauche en montée pour prendre notre cap vers le sud.






En route vers Sedona et en quittant Monument Valley,
nous sommes submergés par le paysage



Nous traversons alors le Navajo National Monument puis nous longeons Tuba City, tranquille à 9000 ft.



Puis les immenses blocs de roche disparaissent peu à peu laissant la place à un décor tout aussi sec, mais plus plat.





Puis le travers de Flagstaff et le paysage change de nouveau. Les couleurs deviennent plus riches. Le rouge qui dominait s'accompagne de zones d'aplats verdoyants. Le relief devient accidenté de nouveau. Florent et moi ne savons pas à quoi nous attendre. Marc-Olivier nous a bien sûr briefé. Il nous a parlé d'une piste comme "un porte avion" sur une montagne rabotée. Elle-même entourée de montagnes. Voilà, le décor est planté. Encore une piste peu commune pour des pilotaillons de plaine et de France. "Un peu comme Vesoul peut-être ?" me hasarderais-je à lancer un peu honteux de mon manque d'expérience.

En approchant de Sedona, un autre soucis se présente. Nous voilà à contre-jour et un voile brumeux masque le décor. Dommage pour la vue... et pour le pilotage, notre première préoccupation. Nous avons un peu de mal à trouver le terrain, mais à deux nous nous en sortons. C'est bientôt la fin du périple et il serait dommage de m***er si près du zéro faute... après tant de défis relevés.

Alors que nous sommes encore avec Albuquerque (prononcez "èlbou-coeur-ki") sur 124.5 à profiter sereinement du Flight Following ("oh dieu Flight Following que nos Cessna te soient offerts en offrande"), Florent effectue le briefing d'arrivée. Je retrouve la page de l'Airport Diagram dans la bible verte pliée de toute part comme marque-page. Auto-information. Une 03/21. Pas de tour de piste indiqué sur l'A/FD (qui m'abime les yeux avec la police 6 et le papier bible) :


La page 52 de l'A/FD pour le Sedona

Je me noie aussi dans la description des mises en garde et l'usage immodéré des mots contractés de l'A/FD : "Turbulence may be experienced invof arpt. When ldg Rwy 21, during strong southwest wind conditions, strong down drafts are very probable northeast of apch end of Rwy 21."




L'intégration sur Sedona sur la Sectional

L'arrivée sur Sedona nous montre un relief quelque peu accidenté qui surgit d'un seul coup sur notre route. Il y a un terrain là-dedans ? Et ce foutu soleil qui n'est pas au bon endroit !
Le soleil dans le yeux, un voile lumineux perturbateur accompagne notre intégration


La verticale s'impose par soucis de faire les choses calmement et sereinement car parfois dans le brouhaha de la radio, on peut vite se méprendre sur un "two-one" et un "threeee" (ben voyons). Avec un peu plus de temps, on peut améliorer sa situation awarness comme disent les américains. Alors nous prenons notre temps et en plus nous voulons "profiter".

Le vent est faible et Florent décide de s'intégrer pour la 21 après avoir attrapé du regard la manche à air. Normalement "main gauche" (du côté du pilote), le circuit nous semble encombré de plus d'obstacles qu'en main droite (comprendre "plus de montagnes avec des versants acérés"). Vue de ma place (à droite donc), je conseille à Florent un circuit main droite plutôt que main gauche. Petite discussion en regardant à droite et à gauche et en pesant le pour et le contre, c'est à dire à se demander où il y a le moins de truc qui gène un tour de piste ! A 5800 pieds, cela nous semble moins périlleux de partir pour un circuit main droite. Florent décide le circuit main droite à l'ouest.

Base main gauche pour la 21

A peine, nous sommes nous engagés au nord, que surgit un avion... dans le circuit main gauche, à l'est. Forcément. C'était trop simple. Dans un anglais avec accent à couper au couteau, il annonce quelque chose. Il doit être du coin, mais il est plus difficile de savoir où il se situe exactement. Nous comprenons juste qu'il est dans le circuit opposé au notre et nous nous surveillons et donnons nos positions régulièrement. En fin de vent arrière, nous nous voyons mutuellement et dans un anglais cordiale et semble-t-il compréhensible de tous nous annonçons le visuel réciproque. Atterrissage sans problème sans problème de Florent sur la piste du porte-avion précédé d'une falaise et qui se termine par une crevasse. Pas facile de s'intégrer sur une plate forme telle que Sedona lorsqu'on ne la connait pas.

Finale 21 à Sedona





Notre Cessna photographié à l'atterrissage par Christophe

Juste derrière nous, le Cessna des Alex se pose également en 21

Une fois posé le décor est de nouveau fantastique. L'accueil également du mini FBO local qui nous avitaille et nous offre un bidon d'huile. Nous galèrerons plus à trouver un taxi pour nous amener à notre hôtel. Mais, la nuit tombant, l'attente se fera au bar de l'aérodrome !




Chaude fin de journée à Sedona
Le rituel amusant de la photo de groupe

En attendant le taxi qui mettra du temps... à arriver

PriceLine a bien fait les choses
Hilton Resort à Sedona... Je serrais bien resté pour le plaisir ;-)
dans notre suite avec notre cheminée télécommandée

En direct : "1ère carte postale"

Il est 06h30 du matin dans la chambre d'un lodge à Page. Nous avons bouclé notre 1ère semaine. Il nous reste quelques jours. Derrière nous, déjà, il y a Vancouver, Seattle, San Francisco, Portland, Las Vegas, le Grand Canyon... Autant de noms qui me faisaient rêver... et qui continuent à le faire. Nous ne sommes toujours pas redescendus de notre nuage. Nous volons tellement (presque 30 heures de vol déjà réalisées à bord du Cessna) que les souvenirs se bousculent.

A peine remis du choc d'avoir fait la verticale de Los Angeles Int'l, quelques heures ensuite, je me pose de nuit en 27R dans la baie de San Francisco illuminée à Oakland. On a vu pire comme premier x-country aux Etats-Unis ! Puis, le lendemain nous partons en local pour un Baie Tour. Là encore les images sont époustouflantes.

Et c'est comme ça tous les jours. Lorsque Marc-Olivier nous avait préparé les étapes, les frenchies répondaient "on est preneur de tout !". Et tous les jours, nous n'arrivons pas à réaliser.

La phraséo ingliche va de mieux en mieux. Même si à l'arrivée à Portland, j'étais clairement derrière l'avion à courir après l'information de l'ATIS Delta ou Kilo (vive les messages ATIS automatiques américains). Du coup, j'ai donné la mauvaise info et la contrôleuse (très patiente) a dû se demander :

- "Mais où vont-ils ? Sur Portland Int'l c'est Delta et pas Kilo... Où y-a-t-il un terrain avec Kilo comme Information ? Vous confirmez Portland Int'l ?"
- "Oui, oui on confirme madame... Vous avez tellement de terrain autour de Portland, aussi... pfffff".

Cela s'est tout de même bien fini, en vent arrière 1000 ft trop haut et une clairance "Short circuit, number one, the number, 8 miles final, clear to land". On a donc déboulé comme une fusée (pas eut le temps de faire un vent arrière ;-) et la vidéo parait être en accélérer même en vitesse normale. Et des clairances anticipés, on a eut à la pelle.

Nous avons continué à remonter vers le Nord avec un mémorable vol entre Medford (ou Redmond ? Private Joke) et Boundary Bay (à 20 km de Vancouver Int'l) : douane, mauvaise météo, nuit qui tombe, mauvaise météo, radada à Seattle, mauvaise météo, retard sur l'estimée pour les douanes, nuit qui tombe... et pluie qui arrive. Faudra que je vous raconte. J'en ai encore les jambes qui tremblent.

Il nous a fallu décompresser, puis nous sommes redescendus vers le beau temps pour une brève halte à Seattle et la descente le long des volcans et Crater Lake dans la fumée... d'un incendie de forêt ! Là encore, Florent et moi avons eut une jolie poussée d'adrénaline en descendant pour trouver Klamath Falls avec un vizi qui arrive vers les "On voit rien du tout... Tu vois quelque chose, touaaaa de ton côté ?".

Et ce n'est pas fini. S'en suit une arrivée à Oakland de nuit, "clear to land" à peine en début de vent arrière. Le lendemain, un départ pour Mojave et la superbe (que dis-je "sublime") arrivée presque en vrac (merci le sqwelch de la radio... là aussi sur la vidéo cela va être folklorique) sur Las Vegas Mc Carran avec un 360 pas prévu... et pas demandé par le contrôleur ("pas taper !") une verticale Las Vegas, le Louxor et son faiseau verticale avec le strip illuminé et une finale tranquiiiiile de nuit... Mazette... que d'images et de souvenirs

Et ce n'est pas fini, il restait alors le Grand-Canyon qui s'est offert à nous pendant 2h à bord du Cessna 172, l'arrivée à Page et juste le temps de faire les pleins pour repartir en local sur le Lac Powel vers Rainbow Bridge et une petite patrouille à la nuit tombée avec le Duchess.

Le pire, c'est que j'ai certainement dû oublier des choses.

Juste au dessus de Los Angeles Int'l à 4500 ft sur le transit VFR Special.
Les premiers frissons de ce voyage incroyable.

Dans la baie de San Francisco au dessus d'Alcatraz.
En partant d'Oakland, il suffit de faire un petit local (Bay Tour)
pour encore une fois frissonner et se promener dans une carte postale.


Après Alcatraz dans la baie, il y le Golden Gate.
Lors de ce premier passage, la brume était présente pour de superbes photos.


En finale sur la 27R d'Oakland de jour.
J'aurais l'occasion de revenir ici deux fois pour deux finales exceptionnelles de nuit.
Les vidéos font, là encore, frissonner.

Portland sur le parking du plus beau FBO jusqu'alors vu : Flightcraft.
La vidéo de l'arrivée "Short Circuit" et (beaucoup) en vrac vaut aussi son pesant de cacahuettes

Juste après le départ du terrain de Boeing Field à Seattle.
Nous laissons la ville sur notre gauche pour partir vers...

... Le Mont Rainier.

Mojave. Marc-Olivier nous explique quelques particularités de l'arrivée sur Las Vegas Mc Carran

La fine équipe pose devant le C172 N4975F et la tour de Mojave (de gauche à droite)
Christope et Marc-Olivier (équipage du BE76 Duchess), Alexandre D, Florent, Alexandre DB et votre serviteur.


La même équipe "pas peu fier" de s'être posé de nuit, un dimanche soir à Las Vegas Int'l

Le lendemain matin, toujours à KLAS... prêt pour le Grand-Canyon.

Vers 9000 ft au dessus du barrage Hoover, quelques minutes après le départ de Las Vegas.
Le vectoring au départ pour dégager des espaces Bravo est toujours impressionant avec l'activité du terrain.

Après le "Hoover Dam", nous allons passons 2 heures majestueuse à bord du Cessna
à slalomer au dessus du Grand Canyon.


La nuit tombe et nous retrouvons le Duchess pour le mini-patrouille en direction du lac Powel

[17/20] C'est au pied du mur... (blanding - Monument Valley)

Cette destination, je me souviens encore lorsque Marc-Olivier nous l'a "vendu". Durant les toutes premières discussions de la préparation de ce voyage, il répondait pratiquement "oui" à chaque fois que nous demandions si on pouvait aller par ici ou par là. Monument Valley était une destination pratiquement obligatoire dans tout le trajet. Les images de Western trottaient dans notre tête. Il fallait y aller presque coûte que coûte : dans le désert, un lodge nous attendrait pour y passer la nuit, une piste privée (UT25, Goulding) pour laquelle nous demanderions une autorisation aux indiens Navajo (les propriétaires), une butte immense dans l'axe de la seule piste disponible, une piste qui monte, un décor i-ni-ma-gi-na-ble. Bref, vous alliez voir ce que vous alliez voir. "Et toi, Vincent, qui aime les approches originales, tu vas être servi".


Avant de partir, "au pied du mur" (sans jeu de mot) les commandants de bord respectifs demandent de nouveau à se faire briefer sur ce terrain un peu particulier. C'est pas tous les jours que l'on va se poser à Monument Valley. Bon, ok, ça monte... mais c'est pas l'Alpe d'Huez tout de même ? Et cette piste face à un mur, c'est vraiment piégeant ? La butte est loin ? Faut une qualification ? On saurait s'y poser, t'es sûr ? L'aérologie est comment ? C'est compliqué de s'aligner ? On y remet souvent les gaz ? Mais alors avec cette montagne en face, on vire à droite ou à gauche ? Qu'est-ce-qui est mieux ? Les questions fusent, nous nous préparons mentalement. Mais tout compte fait, Marc-Olivier nous rassure. Juste une piste, un peu en pente, dans un décor de folie et face à un mur. Tout compte fait. Il est confiant. Nous pas.

Mais on verra bien. On a fait les pleins après avoir battu notre record du monde de vitesse de ravitaillement au Self Serve (Pit Stop de rêve comme dira Marc-Olivier). Dans le pire des cas, le coin est bourré de terrain de déroutement. Et puis, il parait qu'on a de la place pour s'établir en finale, que l'on peut dégager longtemps pendant la longue finale (en courte, par contre, il faut se poser, un point c'est tout ou accepter de voler bas... très bas...) et que ça monte à peine. A peine. En haut, il faudra faire gaffe au parking avec ses graviers. Les hélices n'aiment pas.

Après la tension des vols en patrouille et la concentration associée, le ravitaillement et le départ de Blanding sont presque de la routine. On oublie tout de même que l'on est à plus de 5800 pieds alors les essais moteurs se terminent par la procédure de mixture. On appauvri... on appauvri jusqu'au pic, puis on en remet une petit louche. Qui a dit que l'aviation était compliquée. Juste une question d'ingrédients et de dosage.


Arrivée à Monument Valley

Plein gaz, la piste est longue et le décollage sans histoire. "Le temps de vol, mesdames et messieurs ne sera que d'une trentaine de minutes". Nous longeaons Cedar Mesa avec des sommets environnants à 6800 pieds. Puis comme entre St-Cyr et Dreux nous longeons la route 163 qui d'après mon navigateur copilote doit nous emmener à peu près au terrain, ou juste à côté. Je ne fais qu'écouter Florent car j'ai l'attention totalement absorbé par la vallée qui s'annonce. J'avais en tête ces immenses butes issus de notre imaginaire collectif lorsqu'on évoque un western de John Wayne. Je voulais en voir, j'en cherche du regard quand soudain, en voilà une. Un pic monstrueux au milieu de nul part. Le terrain commence également à devenir rouge brulant. On sent presque la poussière, alors que dans le petit Cessna vers 7000 pieds, nous sommes protégés.



Le doigt sur la carte et alors que nous sommes totalement estomaqués par ce qui nous entoure, ou plutôt nous submerge, nous cherchons une piste dans ce décor totalement incroyable. Rien ne ressemble à une piste d'aviation. Avec tous les détails que Marc-Olivier nous a donné sur la butte en face de la piste 16, nous cherchons tout ce qui peut être perpendiculaire à une paroi. Drôle de méthode de recherche de terrain !

Quelques secondes avant la vertiale d'UT25

Et soudain, nous la découvrons. Sur le bord sud de cet immense vallée, au raz de ce que j'appellerais une falaise, un peu en pente, un peu à l'ombre un fin pinceau de bitume avec un mini rectangle gris au bout préfigure l'endroit où il faut se poser. Il y a de la place pour descendre, nous avons l'impression que toute la vallée entière nous appartient... rien qu'à nous. Personne sur la fréquence. Notre Cessna est bon dernier à se poser. J'appuie sur le bouton enregistrement du camescope. Que le spectacle commence.



- "Goulding trafic, Cessna November-Seven-Five-Foxtrot, we are midfield six thousand feet and we will report left hand downwind runway one-six, Goulding trafic"


Le Duchess est déjà posé. Personne d'autres sur la fréquence. Je rentre par la verticale pour autant profiter du spectacle que pour faire comme dans les livres. Les Alex viennent d'annoncer qu'ils ont dégagé la piste. Nous sommes à peine en début de vent arrière. Il est temps de descendre doucement, pas plus bas en gardant un oeil sur la piste qui se dégage sous l'aile, Cessna oblige.

- "Pour vous prévenir Vincent, y-a un buisson au début de la piste" nous annonce Alex
- "Et bien que du bonheur !"

- "Goulding trafic, Cessna November-Seven-Five-Foxtrot, is turning final runway one six, Goulding trafic"

... et nous nous dirigeons droit vers un mur et une piste qui monte.


Finale piste... euh... La seule piste disponible !


Le tumbleweed sur la courte finale !!!
Comme dans les western !

Courte finale... "Oh bha y-a un truc là". Le buisson est là sur la gauche. Comme l'avait indiqué Alex. J'ai le regard attiré par ce "tumbleweed" (comme y disent par ici). Un peu plus loin, je touche la roue droite du Cessna, petit rebond, puis la roue gauche, puis tout le monde touche la piste.

- "Ooo0hhhh, bhhhaaaa il est nul cet atterrissage. J'espère que vous ne l'avez pas enregistré"

Ah bhaaaa si justement, c'est toi qui a appuyé sur REC. Je m'en moque après tout. Posé et pas cassé. Posé à UT25 dans Monument Valley.
Christophe posté à mi piste shoot le N4975F à l'atterrissage

Service de luxe à l'arrivée au parking.
Marc-Olivier fait faire un créneau à notre Cessna ;-)

Un décor de rêve pour cette piste privé (UT25)
La piste vue du parking


Vous imaginiez un parking avion ici ?


La traditionnelle photo souvenir au Goulding Trading Post
(des milliers de touristes doivent avoir "presque" la même !)








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