Les pages de références

28.6.16

Landing without clearance ?

Bon, on l’a eu ou on l’a pas eu cette clearance ? A qui cela n’est-il pas déjà arrivé ? : “Oh la vache, je me suis posé, mais on avait été clearé ? Zut, me souviens plus”. Et aux US, avec cette manie des ATC de balancer les autorisations d’atterrissage en numéro 5, c’est à dire 10 minutes avant réellement de se poser, la mémoire fait défaut. Et une fois au sol… c’est le grand doute.

(Moi) 4NK, may I ask a question ?

(ATC) Cessna 4NK, go ahead with your question !

(Moi) Did we have a clearance to land, 4NK ?

(ATC) I think so !

(Moi) Ok, I guess not, sorry !

(ATC) 4NK, it’s not a problem…

Nous voilà donc à Ramona (KRNM), 20 nm au nord. Parce qu’on avait pas envie de rentrer directement à Montgomery. Parce qu’on avait le temps, qu’il faisait beau et qu’on voulait manipuler un peu la machine. Nous nous intégrons donc dans circuit avec 4 ou 5 avions qui tournent déjà. La fréquence est encombrée, nos petits cerveaux de pilotaillons frenchies aussi. Difficile pour un premier vol de se remettre du survol de Los Angeles. Ca nous fait le coup à chaque fois. Et le contrôleur de Ramona est très serviable, prend son temps, articule, explique. Un bonheur.

Une fois au sol, la vitesse maîtrisée c’est le grand doute (6min11s). Je n’hésite pas à demander au contrôleur si on était vraiment autorisé (6min47s). Si, si. Effectivement, la clairance est arrivée très tôt “Cessna 4NK, number 3, runway two-seven, cleared to land” (à 1min55s) dans un message qui disait aussi qu’il fallait que je suive un Cessna en vent arrière et pas un Cherokee en base opposée. Trop pour un pilotaillon frenchie aux US ;-)

 

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