22.8.20

Microsoft Flight Simulator 2020 comparé à la réalité : Saint-Cyr (1/4)

Flight Simulator 2020 quelques jours après son installation comparé avec un atterrissage réel. L'avion est un DR400 même si dans la version Flight Simulator il s'agit d'un 100 chevaux alors que la vidéo réelle a été réalisée avec un modèle Regent de 180 chevaux. 


La comparaison vaut surtout pour la partie visuelle extérieure. Les repères visuels, l'impression de vitesse et de hauteur... etc... La scène dans MSFS est celle de base sans aucune modification. Elle est générée automatiquement à partir de plusieurs types de données (photosatellite, OpenStreetMap, données d'élévation de Bing Map...) et un gros algorithme de la société Black.AI. Les bâtiments sont ressemblants sans être exacte. La tour de contrôle est trop grande, la pompe à essence est au mauvais endroit. Tout cela est plaqué sur une image satellite en bonne résolution. La centaine de cônes blanc et jaune manque énormément ! Vivement que le SDK de MSFS soit terminé et que les développeurs de talent l'appréhendent.

Une autre vidéo comparatif à Pontoise est visible ici.

2.8.20

De Flight Simulation sur ZX81 à Flight Simulator 2020 : je me souviens d'où je viens


Il y a 38 ans mes parents m'offraient un Sinclair ZX81. Et le premier programme que j'ai installé était Psion Flight Simulation. Une cassette audio qui remplissait les 16 Ko de l'extension mémoire et quelques gros pixels noir ou blanc plus tard, je me rêvais à bord d'un avion. J'appuyais sur une sorte de clavier à membrane pour monter et tourner. On peut même y rejouer en ligne directement dans un simple navigateur Internet (cliquez ici) depuis un PC ou un iPad. L'imagination faisait le reste. Et c'était fantastique.



Presque 40 ans plus tard, j'en ai fait du chemin. Grâce à des rencontres, des vraies, avec de vraies gens. Il y 17 ans, j'ai poussé la porte d'un aéro-club et engrangé plus de 900 heures de vol en simple pilotaillon VFR. Le blog est remplit de récits, de vidéos, de milliers de photos qui transpirent de ces rencontres.



Je me souviens d'où je viens

Tout au long de mon expérience de pilotaillon VFR je n'ai eu de cesse de revenir à la simulation de vol sur PC avec FS2004 (ou FS9), un tout petit peu de FSx et ces dernières années avec Prepar3D. Et j'ai continué en parallèle à m’entraîner devant mon ordinateur en connaissant les limites de ce que pouvait m'offrir un logiciel vendu à la FNAC. Ainsi, je n'attache que très peu d'importance aux modèles de vol.



Si l'avion ne se comporte pas aux nœuds près sur le PC comparé au vrai, tant pis. Par contre, il faut que l'ambiance dans le cockpit, la position des instruments et la réaction des boutons soient réalistes. il faut aussi que le paysage soit conforme en recréant l'environnement d'une approche : ses obstacles et ses points de repère. Il faut que la complexité d'un aéroport soit présente lorsque je vais me frayer un chemin sur les taxiways. Il faut aussi que la météo me fasse réfléchir au plan B comme en vrai, que le relief visible me rappelle que j'ai dû faire une bêtise dans ma préparation de vol "parce que là, ça passe pas". Il faut aussi que mon iPad et mes logiciels de navigation (Skydemon et Foreflight) s'interfacent avec le simulateur. Je peux alors m’entraîner à manipuler toutes les fonctions de ces logiciels pendant la préparation mais surtout pendant le déroulé virtuel. Et enfin, après le vol pour débriefer.

Ce n'est pas le Graal, mais cela peut le devenir plus tard



Avec Microsoft Flight Simulator, je peux déjà faire tout ça. Mon TrackIR fonctionne. J'ai même craqué il y a peu pour la version 5, rattrapant quelques années de retard. J'ai connecté Skydemon et Foreflight avec Xmapsy. Mais il existe d'autres solutions, à lire ici. Et les ambiances dans le cockpit sont fabuleuses. Le cockpit du C152 est immersif. Les paysages sont époustouflants. Toutes les vidéos qui pullulent depuis quelques jours s'en font l'écho. Le mesh (relief) est très convaincant. Le mélange d'autogen, de photogrammétrie et d'images photoréalistes est digne de de ce qui ce fait de mieux en 2020. Enfin. L'ambiance est aussi renforcée avec la météo rejouable/historique ou en temps réelle et l'injection dans le simulateur des trafics réels de Flightaware. S'insérer dans le trafic d'un gros aéroport risque d'être jouissif. J'ai hâte aussi de voir comment IVAO , VATSIM et PilotEdge vont se comporter.

Tout est au beau fixe alors ?


Certes, il y a encore du chemin à faire. Et dans bien des domaines. Rentre déjà un peu plus pilotable à la main des du côté de l'avionique. J'attends par exemple un vrai Garmin GTN du niveau de RXP ou Flight1. Même un GNS430 ferait l'affaire. Il y a beaucoup de critiques concernant certains modèles de vol. C'est un peu comme il y a quelques mois où l'on se demandait s'il y aurait encore de la place pour les développeurs de scène comme Orbx. Le nombre et la qualité des aéroports détaillés (fait à-la-main par Asobo/Microsoft) ont finit de lever le doute. FlightBeam aura toute sa place d'autant que je parie que leur talent sera décuplé par la nouvelle plateforme. C'est pareil pour les appareils livrés de base. "There's plenty room for improvment" comme on a l'habitude de dire pour rester positif. Les hélicos arriveront, les planeurs aussi. Rome ne sait pas fait en un jour.

Mais il y a aussi un autre genre d'interrogations. Les databases (AIRAC fournis par Navblue) seront-elles toujours mises à jour en achetant MSFS juste une seule fois ? Y aura-t-il un abonnement supplémentaire pour les AIRAC ? Quid des QFU lorsque la déclinaison magnétique fera bouger les choses. Les images satellite n'allant pas forcément à la même vitesse. Et c'est sans parler du nommage des taxiways qui, sur les terrains génériques, relève plutôt de la liste automatique que du réalisme. Ouvrez la carte du terrain et regardez dehors sur certains terrains et vous allez vite être perdu. Même remarque pour la météo en temps réel fournie par MeteoBlue. Toutes ces données seront-elles disponibles sans limite de temps ? Et tous les avions qui volent réellement dans le monde et qui sont injectés dans MSFS avec le partenariat Flightaware ? C'est tout inclus à vie ?


Est-ce bien utile de faire un Boeing 787 sur console XBox ?


Et je ne parle pas des systèmes des avions complexes intégrés de base comme l'Airbus A320, le Boeing 747 ou la Boeing Dreamliner 787 dans la version Premium Deluxe. Mais là, en fait je n'attends pas Microsoft / Asobo. Je comprends qu'ils proposent de base ces avions dans une représentation basique++ qui ne contentera par les hardcore simmers. Fair enough. Mais il faut absolument cette diversité de contenu pour attirer toute une nouvelle frange d'utilisateurs et de passionnés. Ceux qui n'ont pas craqué pour Prepar3D, XPlane 11 ou AerflyFS. Il nous faut agrandir la base et, c'est difficile à dire, mais il nous faut aussi Microsoft Flight Simulator sur la console XBox. Parce que le monde de la simulation de vol tendait à se restreindre de plus en plus autour des vrais mordus, déjà convaincus sans être capable d'attirer du sang neuf. Et plus mercantillement parlant, d'agrandir le marché potentiel et ainsi de permettre les investissements qui ont amené à ce nouvel opus. Sinon, on en serait encore à une évolution par bribe du moteur de FSx vieux de 15 ans dans Prepar3D. Il faut que des purs joueurs, un peu tenté par la simulation de vol, installent grâce à leur abonnement XBox Gamepass sur console, ce nouveau jeu de simulation qui va leur permettre de survoler leur maison en pilotant avec une manette de jeu. Puis, ces nouveaux joueurs deviendrons peut-être les nouveaux simmers de demain. En suivant les leçons de vol (à Sedona !) et avec le temps peut-être feront-ils le pas, s'équiperont de périphériques (manche, manette de gaz, palonnier) et passeront sur PC Windows. Et enfin, ils rejoindrons la communauté des hardcore simmers.

TrackIR et VR

Le TrackIR est un truc de simmers réclamé à corps et à cris. Le support d'un casque de réalité virtuel (VR) est quelque peu différent. Certains simmers la dénigrent. D'autres à l'inverse l’encensent. Mais les beaucoup de joueurs l'adorent. Les casques de VR sont un parfait appât pour de nouveaux fans de simulation. Et aussi garder les amoureux enthousiastes de cette technologie d'avenir. Pendant de longs mois, MSFS n'annonçait rien concernant le support des casques de réalité virtuelle alors que la communauté trollait tous les posts. Il y a quelques jours, Microsoft a enfin annoncé la compatibilité prochaine de MSFS avec la VR. Encore du sang neuf. Et la communauté est ravie. Et les pré-ventes s’envolent.

Même pas deux semaines à attendre

Il reste peu de temps avant d'avoir les réponses à toutes ces questions. Pour l'instant je m'estime heureux de profiter de la dernière Beta. De toutes les façons, faire le choix d'investir dans MSFS, d'y croire est un engagement sur le long terme. J'ai envie de croire aux annonces de Jorg Neumann de Microsoft qui déclarait qu'ils voulaient que Microsoft Flight Simulator soit une plateforme qui va grandir. Avec son écosystème. Pendant 10 ans. C'est un peu comme cela que fonctionne beaucoup de nouveaux logiciels avec des mises à jour incessantes... lorsqu'ils sont vendus en abonnement. Les développeurs étant toujours alimentés par les ressources financières. C'est en partie pour cela que j'ai quitté Air Nav Pro il y a bien longtemps car le produit n'évoluait plus et bien m'en a pris avec Skydemon ou Foreflight. Mais là, avec cette version de MSFS vendue comme une licence perpétuelle le Market Place intégré de MSFS suffira-t-il à financer les corrections et les évolutions ? C'est le marché de la fin d'année sur la console XBox (One et X) qui fera fonctionner la planche à billet ? D'autant que Microsoft annonce autorisé la vente de produits tiers en dehors de la place de marché intégrée. Comment va être géré cette potentielle contradiction ? Encore beaucoup de questions.

Le 18 août, nous commencerons à voir un bout du voile se lever. L'arrivée de MSFS est une incroyable opportunité que nous n'espérions plus. Pour l'instant, je me délecte de cette nouvelle plateforme tout en devenir. Ne boudons pas notre plaisir.



30.7.20

Au revoir TrackIR v4... Bonjour au TrackIR v5 pour Microsoft Flight Simulator 2020 !

Mon TrackIR v4 fonctionne parfaitement bien. A tel point, que depuis la version 1.6.12 et le support du TrackIR dans Microsoft Flight Simulator (MSFS), mon expérience du prochain simulateur de Microsoft est transformée. Littéralement transformée. Alors pour encore améliorer cette immersion, alors que mon environnement lumineux est difficile pour mon v4, je mets toutes les chances de mon côté et vient de m'équiper de la version 5. Oui, j'ai quelques années de retard ;) Meilleure précision et plus grand angle de captation des réflecteurs sont mes attentes.


Plus tard, après avoir vu la démo. des capteurs LED chez Florent G., je remplacerais mes réflecteurs sur ma casquette ;)

Et non, je n'attends pas du tout le support de la VR (Virtual Reality) dans MSFS. Pour mon usage de la simulation de vol sur PC à la maison, j'ai besoin d'une carte (iPad avec Foreflight ou Skydemon) et d'interagir réellement avec des interrupteurs et des boutons rotatifs. J'ai un petit boitier VRInsight MPanel qui support COM/NAV/Flaps/Gear... J'ai besoin de pre-afficher des fréquences, des courses sur l'OBS, de manipuler les volets.... et pas à taton avec une main virtuelle dans un cockpit 3D. Les avancées technologiques remettront certainement tout cela un jour ou l'autre. Mais pas aujourd'hui.

Enfin pour l'anecdote, c'est la première fois de ma vie qu'un livreur Collissimo sonne à ma porte !

23.7.20

Atterrissage piste 31 au Touquet


Encore un atterrissage comme plein d'autres. A bord d'un Robin DR400 de l'aéroclub des Alcyons en provenance de St-Cyr, arrivant par le sud et donc rejoignant la base main gauche de la piste 31. Trente et une ? Trente et un ? Regardez la vidéo.



C'est la GoPro HD7 en mode 1080p et avec la stabilisation intégrée qui enregistre. Je trouve toujours cet angle très intéressant, posé au dessus de mon épaule. En SuperView, on voit l'intérieur et l'extérieur. La GoPro dispose aussi d'un filtre ND (voir ce message) pour atténuer l'effet de l'hélice en sabre.




Le tout complété par la bonne vieille de la Garmin VIRB qui shoot à l'intérieur.

J'ai rajouté des bandeaux de texte sur la vidéo pour commenter mes propres actions. Une façon d'analyser son propre vol. Pilotaillon un jour... Pilotaillon toujours ! Et beaucoup de place pour l'amélioration (continue).

PS : c'est la deuxième vidéo au titre putaclic. Je vais regarder les stats des deux dernières vidéos et les comparer avec celles de la même période l'année dernière pour voir le comportement de l'audience et l’algorithme de Youtube ;)

18.7.20

La croix blanche, c'est piste fermée non ?


C'était en 2014 et je rendais visite à mon ami Matthieu à Macon. C'était la première fois que j'allais à LFLM. La courte finale piste 35 a été surprenante avec cette grande croix blanche posée juste au dessus du numéro de la piste. La première impression du pilote est "Zut. Piste fermée ?" suivie immédiatement d'un "J'ai râté un NOTAM, c'est sûr".

C'est juste le seuil décalé matérialisé ainsi. La croix indique uniquement la zone inutilisable. La marque du seuil (gros trait blanc perpendiculaire à l'axe de piste visible à 1min37s) indique le début de la piste. Heureusement tout le reste de la piste est praticable... sans croix blanche ;)

Ce passage à Macon est une illustration du manque de confiance du pilotaillon, qui même s'il a (normalement) correctement préparé son vol, se demande s'il n'a pas râté quelque chose dans la tonne d'information nécessaire à la prépration : des dizaines de NOTAM de terrains sans oublier ceux de FIR, de SUP AIP, de pages de texte des VAC même pour un simple vol local.

PS : pour voir aussi l'audience de mes vidéos Youtube, allez, je tente le putaclic/clickbait avec ce titre racoleur. Je vais regarder comment l'audience se comporte ;)
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