Le temps est brumeux lorsque nous nous réveillons, ce matin à San Diego. Mais on nous avait prévenus. La brume sera là, le plafond bas, mais on devrait pouvoir partir. Nous quittons notre « Extended Stay Hotel » et trimballons pour la première fois nos valises vers le terrain. Chose surprenante pour un pilote de France, il nous suffit de demander le code pour rentrer sur le terrain avec la voiture et charger facilement les avions
Service "à l'avion" également pour le Tango Bravo
Premier briefing météo, Notam, TFR... par Marc-Olivier
dans le restaurant en face de Gibbs/PlusOne
Premier briefing météo, Notam, TFR... par Marc-Olivier
dans le restaurant en face de Gibbs/PlusOne
Et enfin, il faut y aller. Les nav ont été révisées et révisées et même testées sous Flight Simulator. Nous partons tout de même un peu « à l’arrache » (cette expression reviendra souvent). Un peu en retard aussi. Mais nous avons assez tardé. Le voile de brume a diminué. C’était ce qui était prévu. Il faut se lancer. Il faut se jeter dans le grand bain, plus moyen de reculer. C’est Florent qui est le commandant de bord sur cette étape.
Ce vol pourrait être l’unique vol d’un séjour en vacances à San Diego : départ sur la mer, puis virage à droite sous la classe Bravo en direction de Los Angeles, verticale de LAX (oui, oui, verticale du terrain international de Los Angeles !) en auto-information (oui, en auto-information sans contact avec aucun contrôleur), puis le VOR de Santa Monica, puis on continue vers le nord ouest entre le pacifique et les montagnes... vers San Luis Obispo, notre premier terrain de destination. Mais non, ce n’est pas LE vol mémorable. C’est juste la première branche d’un « tour ».
Le départ se fait comme prévu ou presque, à quelques détails près. On entend tout de même tout le monde un peu peiner avec le Flight Following, le premier. Florent et moi essayons d’être devant l’avion et nous anticipons comme nous pouvons, nous battant aussi beaucoup à la radio. Nous avons l’arme ultime du « Say Again » bien connu, puis du « Unfamiliar », puis… et bien plus rien. Nous n’avons que deux cartouches.
La verticale du terrain de Los Angeles se fait comme prévu, à notre grand étonnement. Au détail près de la qualité de l’auto-information. Nous ne savons pas vraiment quoi dire. Mais on n’est pas à ça près. Le VOR de Santa Monica arrive très vite, passe sous l'avion et nous prenons un cap vers San Luis Obispo.
Lorsque j'ai pris cette photo, j'ai pensé à ma préparation avec Flight Simulator
Voir ce post avec les photos de FS2004
Voir ce post avec les photos de FS2004
Rhaaaaa... verticale LAX !!!
Un peu chargés les espaces, non ? Et pourtant, nous sommes en auto-info !
"Un peu chargés les espaces, non ? Et pourtant, nous sommes en auto-info !
123.45 fonctionne à fond avec le Duchess qui nous annonce une météo étonnante… BKN002 un peu à l’ouest du terrain. Bon…. Ca devrait passer (se dit-on).
Le paysage est splendide, mais la tension ne nous permet pas vraiment encore d’en profiter. Imaginez deux pilotaillons, n’ayant jamais volé aux Etats-Unis dans leur premier vol, sur une machine sur laquelle ils n’ont que quelques heures (et encore). C’est euphorisant. C’est passionnant. Le Garmin 496 fonctionne à plein pot, accroché au volant à droite.
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L’arrivée en fin d’après-midi à San Luis Obispo est notre premier coup de stress. Le BKN est bien là. On voit un voile de nuages au raz du sol. En dessous, l’inconnu. Entre 1h00 et 7h00, c’est découvert. Mais nous ne voyons pas le terrain. Le faisceau simulé de l’ILS du Garmin nous aide. Le log de nav de Florent aussi.
Le terrain n’est pas en vue. La fréquence est chargée. Et nous allons, pour cette première arrivée, rencontrer un contrôleur très patient, très compréhensif, très occupé (en plus) et visiblement exténué par sa journée ;-)
Lancez la lecture et continuez à lire ;-)
Le fichier est à télécharger par ici : http://vbazillio.free.fr/FarWest/liveatc/2008-09-23-KSBP-1600-1830-Arrivees.mp3
Toujours pas de piste en vue. Ce serait dommage pour un premier vol de ne pas trouver le terrain de destination ! Il y a un VOR et tout ce qu’il faut à bord pour que nous y arrivions. On entend aussi sur la fréquence le TB (le second Cessna) et le Duchess de Christophe et Marc-Olivier. A priori, on ne s’est pas trompé. Mais toujours pas terrain.
La descente est amorcée au dessus de l’altitude de sécurité (merci les Sectional). Le Garmin confirme le VOR… et soudain la piste apparait dans un soulagement général.
Le temps de s’expliquer avec la tour sur le restaurant, la ligne bleue, la position de la tour, le sens du stationnement et nous voilà totalement exténués par cette petite branche, posés, pas cassés. Pas garé du tout où il faut, mais foutrement heureux d’y être arrivé. Ca ne fait que commencer.
La pose devant la tour de San Luis Obispo.
On essaiera plus tard de faire ces photos souvenirs régulièrement...
On essaiera plus tard de faire ces photos souvenirs régulièrement...
Pour lire l'épisode 3, cliquez ici.
Il y a des Cessna citation en pagaille derrière !!!
RépondreSupprimerC'est super pour une première arrivée
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