Photo prise à l'occasion d'un week-end à Cosne-sur-Loire et à bord du Juliet-Lima. Il a fait moins beau le lendemain pour le retour sans parler du petit coup de sang provoqué par la tour d'Etampes qui m'annonce "Vous savez que St-Cyr est fermé ?"
(EDIT) "Petit explication concernant l'annonce d'Etampes"
J'étais travers Etampes de retour d'un vol Air Camille, avec une météo crapoteuse lorsqu'Etampes m'annonce (alors que je travaillais ma phraséo anglaise) "You know that St-Cyr is closed ? And Chavenay is closed as well" (j'apprendrais plus tard qu'à chavenay un Lionceau a effacé son train avant). Il me reste donc Toussus de proche comme déroutement.
Après quelques secondes de discussion et comme St-Cyr est en auto information tout ce week-end, impossible de savoir ce qu'il y a sur le terrain. Etampes ne pouvant se renseigner qu'au travers d'un NOTAM qui n'existait pas alors. Le message ATIS en boucle indique qu'il n'y a pas de contrôle, mais rien d'autres. Et ça c'était prévu de longue date. Un pilote sur la fréquence d'Etampes, annonce qu'il vient de décoller de St-Cyr en auto-information et qu'effectivement un incident a eut lieu, mais en dehors de la plate forme. J'ai donc continué et prévoyant l'auto-information sur St-Cyr, j'ai anticipé que ma reconnaissance me laisserait le libre arbitre de me poser ou pas (ce sont dans ces moments qu'on est content d'avoir prévu de l'essence...). La VAC de Toussus est sortie du classeur.
En arrivant secteur ouest, après "l'essai radio" sur la fréquence d'auto-information, j'invite les pilotes sur la fréquence à m'informer des conditions sur le terrain suite au message d'Etampes. La réponse d'un pilote me confirme celle que m'avait donné celui rencontré heureusement sur la fréquence d'Etampes. Reconnaissance verticale sans problème, pas grand monde dans le circuit... si ce n'est un véhicule d'inspection sur la 29 gauche, qui dégagera sur Delta alors que je serais en (mi ;-) base 29 main droite. Complet sur la 29 gauche sans problème.
(EDIT) Et les soucis du départ
Dans la série "ces vols du week-end ne pouvaient pas se dérouler sans encombre" et en complément de l'arrivée décrite précédemment, il m'ait aussi arrivé une petite mésaventure au départ de St-Cyr. Lors de FarWest 2008, j'ai utilisé un de mes casques passager pour enregistrer les communications radio et l'interco. Je plaçais un micro-cravate dans un casque inutilisé, le tout branché sur mon camescope A l'occasion de ce vol avec ma petite famille, j'ai ressortis mes casques passagers. Et dans ma grande bonté de laisser le casque le plus confortable à ma femme, je chaussais sur ma tête le fameux casque qui m'avait servi durant Farwest'08.
Un peu serré, mais je ne me plains alors pas. La perche micro devant la bouche, fonctionne et j'entends correctement. Juste un peu serré. Juste un peu. Nous décollons sans encombre... altération de cap à droite, je monte vers 1500ft. Bizarre... je suis en sueur. Et pourtant il ne fait pas si chaud que cela. Je sens pourtant la sueur couler dans mon cou et mon oreille gauche. Bizarre. Continuons notre sortie ouest qui nécessite pour le pilotaillon que je suis le maximum d'attention car il faut slalommer judicieusement pour éviter le survol de nos chers riverains. Je monte dès que je peux et regarde bien à droite et à gauche.
Puis dans la coulée verte (avant de quitter en sortie ouest) alors que je n'entend plus rien de l'oreille gauche, cette sueur que je sens dans mon oreille m'intrigue de plus en plus. Il ne fait pas si chaud et pourtant j'ai l'oreille gauche trempée ! Je décide de m'éponger. Et soudain, je comprend qu'il ne s'agit pas de sueur mais du gel silicone de l'oreillette de mon casque qui s'écoule ! Le liquide visceux dégouline dans mon oreille. J'en ai maintenant plein les mains et en plus d'être pateux, le gel est désagréablemet collant. On imagine qu'en vol de croisière, on gère simplement la chose, mais là, je continue à monter vers 2000 ft, n'ai pas encore quitter St-Cyr et continue à slalomer.
Tout compte et après quelques discussions dans le cockpit, j'échangerais mon casque et nous regretterons de ne pas avoir un rouleau de Sopalin à bord. Tous les paquets de mouchoirs y sont passés.
Moralité : dans ces situations anodines où notre attention est de mise, le moindre détails à son importance. Qui regarde l'état des oreillettes de son casque avant de mettre en route ?
(EDIT) "Petit explication concernant l'annonce d'Etampes"
J'étais travers Etampes de retour d'un vol Air Camille, avec une météo crapoteuse lorsqu'Etampes m'annonce (alors que je travaillais ma phraséo anglaise) "You know that St-Cyr is closed ? And Chavenay is closed as well" (j'apprendrais plus tard qu'à chavenay un Lionceau a effacé son train avant). Il me reste donc Toussus de proche comme déroutement.
Après quelques secondes de discussion et comme St-Cyr est en auto information tout ce week-end, impossible de savoir ce qu'il y a sur le terrain. Etampes ne pouvant se renseigner qu'au travers d'un NOTAM qui n'existait pas alors. Le message ATIS en boucle indique qu'il n'y a pas de contrôle, mais rien d'autres. Et ça c'était prévu de longue date. Un pilote sur la fréquence d'Etampes, annonce qu'il vient de décoller de St-Cyr en auto-information et qu'effectivement un incident a eut lieu, mais en dehors de la plate forme. J'ai donc continué et prévoyant l'auto-information sur St-Cyr, j'ai anticipé que ma reconnaissance me laisserait le libre arbitre de me poser ou pas (ce sont dans ces moments qu'on est content d'avoir prévu de l'essence...). La VAC de Toussus est sortie du classeur.
En arrivant secteur ouest, après "l'essai radio" sur la fréquence d'auto-information, j'invite les pilotes sur la fréquence à m'informer des conditions sur le terrain suite au message d'Etampes. La réponse d'un pilote me confirme celle que m'avait donné celui rencontré heureusement sur la fréquence d'Etampes. Reconnaissance verticale sans problème, pas grand monde dans le circuit... si ce n'est un véhicule d'inspection sur la 29 gauche, qui dégagera sur Delta alors que je serais en (mi ;-) base 29 main droite. Complet sur la 29 gauche sans problème.
(EDIT) Et les soucis du départ
Dans la série "ces vols du week-end ne pouvaient pas se dérouler sans encombre" et en complément de l'arrivée décrite précédemment, il m'ait aussi arrivé une petite mésaventure au départ de St-Cyr. Lors de FarWest 2008, j'ai utilisé un de mes casques passager pour enregistrer les communications radio et l'interco. Je plaçais un micro-cravate dans un casque inutilisé, le tout branché sur mon camescope A l'occasion de ce vol avec ma petite famille, j'ai ressortis mes casques passagers. Et dans ma grande bonté de laisser le casque le plus confortable à ma femme, je chaussais sur ma tête le fameux casque qui m'avait servi durant Farwest'08.
Un peu serré, mais je ne me plains alors pas. La perche micro devant la bouche, fonctionne et j'entends correctement. Juste un peu serré. Juste un peu. Nous décollons sans encombre... altération de cap à droite, je monte vers 1500ft. Bizarre... je suis en sueur. Et pourtant il ne fait pas si chaud que cela. Je sens pourtant la sueur couler dans mon cou et mon oreille gauche. Bizarre. Continuons notre sortie ouest qui nécessite pour le pilotaillon que je suis le maximum d'attention car il faut slalommer judicieusement pour éviter le survol de nos chers riverains. Je monte dès que je peux et regarde bien à droite et à gauche.
Puis dans la coulée verte (avant de quitter en sortie ouest) alors que je n'entend plus rien de l'oreille gauche, cette sueur que je sens dans mon oreille m'intrigue de plus en plus. Il ne fait pas si chaud et pourtant j'ai l'oreille gauche trempée ! Je décide de m'éponger. Et soudain, je comprend qu'il ne s'agit pas de sueur mais du gel silicone de l'oreillette de mon casque qui s'écoule ! Le liquide visceux dégouline dans mon oreille. J'en ai maintenant plein les mains et en plus d'être pateux, le gel est désagréablemet collant. On imagine qu'en vol de croisière, on gère simplement la chose, mais là, je continue à monter vers 2000 ft, n'ai pas encore quitter St-Cyr et continue à slalomer.
Tout compte et après quelques discussions dans le cockpit, j'échangerais mon casque et nous regretterons de ne pas avoir un rouleau de Sopalin à bord. Tous les paquets de mouchoirs y sont passés.
Moralité : dans ces situations anodines où notre attention est de mise, le moindre détails à son importance. Qui regarde l'état des oreillettes de son casque avant de mettre en route ?
et alors? finalement pas?
RépondreSupprimermauvaise blague du controle ?!
C'est suite au crash ?
RépondreSupprimerJe crois que c'est à cause du crash...
RépondreSupprimerJ'ai édité mon message pour être plus clair.
RépondreSupprimerIl s'agissait d'un des 2 PA28 (F-GJDH) de mon club, le SGAC. Il a fait une remise de gaz suite à posé long en 11R. La remise des gaz s'est mal finie mais les 4 occupants sont OK.
RépondreSupprimerya souvent des pépins avec les carbus de Piper ou quoi ?
RépondreSupprimerje souviens de 2 accidents dont un mortel quand je passais le CPL aux US en 92, ils ont du passer à l'injection depuis ?