10.8.10

Un genre de “St-Cyr – Dreux”, puis Sedona en direct (1/5)

Je n’ai pas eut le temps de blogguer… Vive les vacances ! La carte en haut à droit du blog, vous indique que nous bougeons. Désolé pour tous ceux qui suivent ce blog quotidiennement. Je prend quelques minutes pour vous donner néanmoins de rapides nouvelles.

Petit vol d’accoutumance avec le N1955L

Avant d’embarquer ma petite famille à l’intérieur, j’ai voulu faire un petit vol pour voir si l’avion vole bien et ausi pour vérifier que  je sais le faire voler. J’avais souvenir de quelques petits désagréments (que l’on peut retrouver sur ce post de l’année dernière) notamment le pilote automatique INOP pourtant bien pratique en mono-pilote-tout-seul-dans-la-machine-sans-aide-à-côté-dans-un-environnement-inabituel.

J’ai donc pris ma clef de PlusOne, j’ai booker le N1955L pour 1h30 et je suis monté au terrain… comme tous les pilotes du dimanche le font. Sauf que là, nous sommes aux Etats-Unis, que j’ai atterri hier de Paris et mine de rien je vais me retrouver tout seul comme un grand dans un Cessna au départ de Montgomery. Ok, j’étais là, il y a 15 jours, mais nous étions deux pilotes à bord. Il y avait toujours une paire d’yeux pour vérifier (x-check) ce que faisait l’autre. Et là, personne. Vous allez dire que j’exagère : mais cela m’a donné un peu l’impression d’un lâcher solo.

Je vérifie et vérifie les altitudes sur la TAC de San Diego. Entre la Bravo au dessus de Montgomery, Miramar au nord, Lindberg (le terrain international au sud), mon plan est simple. Je décolle d’une des pistes 28, fait un right-downwind ou left-downwind departure vers l’est, monte suffisament haut pour passer au dessus de Gillespie, vais vers El Capitan, puis Ramona et je rentre. Un genre de St-Cyr – Dreux. Un genre. Tout est dans le “genre”.

Comme un débutant, je passe quelques minutes devant le grand panneau à l’entrée de Gibbs (le club house de l’aéroclub PlusOne à Montgomery) pour m’imprégner des consignes “noise abatement” pour les départs et arrivées. Cela permet de réviser les intégrations VFR de l’est ou de l’ouest.

Et lorsque je met en route après avoir tout installé à bord, je découvre l’ATIS Foxtrot avec la piste 23 en service. La 23 ? La quoi ? C’est quoi cette piste. Les cons, ils se sont gourés dans l’ATIS. A bhaaaaa, non… Un ILS 28 et le circle pour la 23… et tous ces avions qui partent dans un sens bizarre. Zut ! Je ne connais pas du tout la 23. Et me voilà avec une clairance de roulage inédite et la traversée des 28L et 28R pour aller jusqu’à la run-up de la 23.

“Five-Five-Lima, taxi holding point two-three, via Juliet – Hotel and Charlie, cleared to cross two-eight-left and two-eight-right”

Très unfamiliar, je demanderais confirmation pour la traversée des deux grandes pistes. Le petit français est méfiant, même si, conformément aux nouvelles procédures, la clairance de trois kilomètres passée depuis le parking Gibbs, fait rouler par Juliet, Hotel et Charlie et claired pour la traversée des pistes.

Visiblement, il n’y a pas que moi qui suis un peu derrière l’avion. Ca pédale pas mal dans la semoule sur la fréquence. La 23 ne doit pas être souvent ouverte par ici. Les intégrations sont un peu en vrac, les départs vers Soledad ou Qualcomm Stadium très désordonnés et le contrôleur rappelle à l’ordre quelques avions en l’air, du genre : “je vous ai demandée de partir vers l’est”, “je viens de vous autoriser à un départ immédiat, ne vous arrêtez pas sur la piste, toujours autorisé au départ immédiat”…. Si j’avais besoin d’un peu de stress supplémentaire, je suis servi. Et ce n’est qu’un St-Cyr – Dreux.

Au point d’arrêt, après avoir fait la queue sur la run-up, puis avec la tour, en séquence numéro 3 au départ (et derrière ça cafouille encore pas mal sur la fréquence), je n’arrive pas à trouver une phraséo. claire pour demander un départ vers l’est, je bafouille : “55L, request left turn after departure, eastbound departure”. Le contrôleur, lui, aura les mots simples pour ça :

“Five-Five-Lima, wind two-one-zero at nine left crosswind departure approved, runway two-three, cleared for take-off”.

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Petit tour avec le N1955L avec la piste 23 !

Le reste du vol sera sans histoire. Le 55L a l’air de bien voler et forcément tout seul à bord, il grimpe aux arbres (180 chevaux). Le PA (1 seul axe) semble faire son oeuvre. Je me promène en veillant les fréquences de Gillespie et Ramona que je survole, puis rentre gentiment, autorisé à rejoindre la base main gauche (toujours la 23 en service), puis comme d’habitude sans rappeler, me voilà autorisé à l’atterrisage. Tiens, c’est presque le premier vol sans Flight Following ?!?!

Envol vers Sedona

Le lendemain, j’embarque tout le monde dans le Cessna après une pesée rigoureuse des baggages (femmes à bord oblige) pour ne pas emplafonner la masse max avec les pleins (“bidons pleins, coeur léger”).

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Vol sans histoire avec du vent dans le dos… qui nous a fait sauter le stop intermédiaire à Lake Havazu pour filer directement vers Sedona en une branche. Une première pour mes passagères, et une décision prise en vol à l’unanimité (“plus vite on arrive”). On évite un stop et je file vers les MOA de Bagdad et Gladden. Le Flight Following fait son boulot en me prévenant que ces zones militaires sont actives mais bien sûr “perméables” (private joke de Farwest 2008). C’est le genre de message qui dure et dure et dure à la radio et si vous n’avez pas un ou deux mots de compréhensible, c’est tout le message qui est mystérieux.

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Welcome on board
en montée vers 9500 ft

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FlightAware
La trace vue par FlightAware (et le FlightFollowing)
J’aime bien le diverted sur la ligne renseigné pour Lake Havazu ;-)

En navigation, c’est pas bien compliqué. Faut aller tout droit et monter un peu (quelques obstacles naturels). En arrivant vers Prescot, le contrôleur d’Albuqerque Center me noie d’information trafic qui montent ou qui descendent vers moi. Comme si j’attirais tous les avions du coin. J’ai même eut droit à un Trafic Alert. Tous les yeux dans l’avion cherche les contacts, ces petits points noirs au loin. Et nous les trouvons lorsqu’ils sont “on your left, now, no factor” ;-) Nous manquons d’entrainement.

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Arrivée à Sedona sans encombre. Et atterrissage avec rebond sur l’USS Sedona comme les locaux aiment à caractériser leur terrain posé au sommet d’une colline ratiboisée.

Je trouve une place de parking entre Cirrus SR22 G3 GTX (et tralala) Canadien et un Columbia/Cessna 400, rutilant, à l’immatriculation qui fait envie. Hum… Moi, j’ai un C172SP… On échange ?

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Mon avion !

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Le reste n’a rien à voir avec l’aviation… mais les décors de Sedona sont toujours aussi somptueux.

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La suite de Farwest’10 v2 à lire par ici.

9.8.10

Gogo*

On a pas résisté. C’est vrai que le voyage est long de Paris vers San Diego. Alors juste pour le plaisir et aussi pour tester “comment-ça-marche”, je me suis connecté à Internet, sur le vol intérieur, entre Charlotte et San Diego.

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Forcément, je me suis fait enlevé mon portable

Cela marche plutôt très bien. La connexion Wifi est forcément bonne, l’antenne n’étant jamais très loin dans ce long tube ;-) Les relais au sol font leur boulot. Pratique. Pour un vol de 5 heures, cela coûte 12.95$. J’avais testé lors du transit aller pour Farwest' 2010 v1 entre Phoenix et San Diego et donc un vol plus court à 4.95$.

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* Le service sur Us Airways s’appelle Gogo Inflight Internet.

6.8.10

Far West 2010 v2, on remet ça

Et youplaboum, c’est reparti. A l’image de l’année dernière, c’est le temps des vacances en famille. Nous repartons, avec Béatrice et Camille pour un Far West touristique.

SkyVector_previsionnel Image capturée de SkyVector  

Le repérage réalisé avec Bertrand sur les nouvelles destinations que sont Bryce, Lake Tahoe et Yosemite (en plus des classiques San Francisco et Sedona) m’a fait préparer un planning “très prévisionnel” à la vue des prévisions météo en Arizona, Nevada et Utah. C’est bourré de TS dans les TAF, c’est la saison qui veut cela.

Une douzaine de jours en C172SP (N1995L ou N487SP) et les points de nav. suivants (cliquez ici pour le log de nav dans Skyvector) :

  • San Diego –> Lake Havazu (Pitstop) –> Sedona
  • Sedona –> Bryce Canyon
  • Bryce Canyon –> Tonopah –> Mariposa/Yosemite
  • Mariposa –> Oakland (et son fidèle plan B : Concord/Buchanan) pour San Francisco
  • San Francisco –> Shafter –> San Diego

Les libellés du blog ont été mis à jour. Cela commence à faire beaucoup ;-) Stay tune.

Libellés_Blog

La pression monte doucement. Comme l’année dernière à la même époque, je serais tout seul dans l’avion. Pas de “Bertrand” à mes côtés. Cette fois-ci, on y va pour les promenades entre les vols.

5.8.10

Panneau de signalisation

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Photographié à l’occasion du test d’un nouvel appareil photo. J’aime bien ce panneau, mais me demande ce que signifie le 1200 mètres. Le plafond ? Le panneau est dynamique ? ;-)

Dans un autre genre, mais toujours à propos de panneaux indicateur, celui-ci vu sur le mur de la run-up area à Santa Monica, au seuil de la piste 21.

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Un peu plus au nord de Los Angeles, sur le terrain de Big Bear (L35). On vous aura prévenu ! Pensez à mixturer !

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Pour connaître la température extérieure et le prix de la 100LL, il suffit de lever les yeux (vu à Lake Havazu). La Golfette indique aussi l’un des prix les plus bas de Californie.

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Sara Mistoukette ? (private joke pour les participants de Farwest 2009 v1)

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3.8.10

En préparant les nav. de Farwest 2010 v2

J’ai piqué l’iPad de madame et équipé de ForeFlight HD, je me suis amusé à préparer les nav de la semaine prochaine. Fore Flight n’est pas vraiment fait pour cela, m’enfin, j’explore.

4857361809_b646c0fa30_oiPad + ForeFlight (au premier plan) et Skyvector sur un portable derrière

A mon niveau de PPL, j’avoue avoir toujours un (gros) faible pour SkyVector : facilité d’utilisation, rapidité de l’affichage, simplicité du log de nav, multi-cartes idéal pour retrouver sur quelle carte il faut placer le trait lorsqu’on navigue avec plus d’une Sectional. SkyVector mache énormément le travail de préparation. Je n’ai aucun scrupule car je préfère utiliser ce qui me reste de CPU libre pour courrir aux TFR, bout de MOA, classe Delta ou Charlie qui traineraient sur ma carte.

Dans la série, soyons geek jusqu’au bout, voici un avant-goût de ce qu’on testera - mais ça m’étonnerait - sur Far West 2010 v2 ;-)

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23.7.10

“On pourrait presque partir en VFR !” (rascol à Santa Monica, 8ème jour, 2ème partie)

Bertand pousse les deux manettes vers l’avant. Le Duchess accélère sur la piste 8 de Big Bear. Ah oui, par ici on ne dit pas zéro-huit. Il fait grand bleu et nous voilà reparti du nord de Los Angeles pour Santa Monica. Après un petit-déjeuner dépaysant, un rascol nous attend.

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Avant de repartir, nous sommes repassés par le FBO. Comme d’habitude, je demande s’il y a une taxe à payer. Une gentille dame m’adresse alors un grand sourrire et me dit qu’il n’y a pas de taxe, juste 5$ si on était resté la nuit. Le charme des taxes aux Etats-Unis. Pendant que j’essayais donc de régler un faux-problème, Bertrand et Marc-Olivier trainent devant l’immense carte des Etats-Unis qui couvre tout le mur. Il ne faut pas laisser Marc-Olivier devant un tel truc. C’est un coup à se retrouver à perpette en avion dans un prochain voyage !

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La carte des US au FBO de Big Bear

Au point d’arrêt, alors que les hommes devant s’affairent, un panneau attire mon regard. On ne rigole avec l’altitude pression. Un affichage digital et dynamique la rappelle. Altitude + chaleur ne font pas bon ménage avec tous ses sapins autour.

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L’altitude densité rappelé au point d’arrêt

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“C’est bien le bi-moteur ?”

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Les METAR sont tout juste comme il faut. Comme il faut pour de l’IFR. Ni trop, ni trop peu. Evidement, ce sera Marc-Olivier qui fera l’arrivée. Si nous avions été tout seul (déjà nous ne serions pas en bi-moteur ;-), nous aurions déjeuné ailleur et tant pis pour le Rascol.

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KSMO 231751Z 22006KT 7SM OVC007 17/14 A2996 RMK AO2 SLP145 T01720139 10172 20161 51009

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Dans le bleu, nous attrapons une clairance IFR, ça ne pouvait donc pas continuer comme cela. Los Angeles est dans un voile laiteux et on voit bien sur la côte le Marine Layer.

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On va quitter le bleu et le soleil. En dessous : Los Angeles

Nous descendons… Nous descendons… Le bleu est maintenant au dessus. Et la couche nuageuse est bien là. 1120 ft et nous sommes dans la crasse. Je me souviens être venu par ici en Cessna, il faisait beau et Florent était assis à mes côtés. Lorsqu’on est en finale sur la 21, on sent la grande plaine de Los Angeles avec les montagnes à l’ouest et notamment le “Hollywood Sign” et les grattes-ciels de la cité disséminés par paquets. Tout cela n’est guère engageant lorsqu’on n’y voit plus rien… et qu’on est à bord d’un avion qui descend et qui descend.

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Justement, la descente continue. Je vois la grande aiguille de l’altimètre tourner dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Je sais ce que cela veut dire. Dehors, c’est tout gris, on est toujours dans la crasse et l’avion descend vers le sol.

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Rien à la radio. Nous sommes déjà “autorisé à l’atterrissage” pour la 21. A 2.4 nm, le contrôleur passe “wind two-zero-zero at four”. Double clic de Marc-Olivier. Le Duchess descend vers le sol. Toujours dans la crasse. Et je me remémore le décor que nous devrions voir.

Je ne sais plus à quel moment nous sommes à la fois sortie de la couche et que nous avons découvert la piste, mais c’était au même moment ! Didiouuuuu qu’on est bas et trois paires d’yeux cherchent la piste 21 de Santa Monica. Sinon, c’est bon pour une remise de gaz.

La Piste est là 

“Piste en vue !”. Bertrand et moi venons de nous écrier. La 21 est dans le coin en haut à gauche de la photo et aussi de la verrière. Pas du tout dans l’axe comme le précisait la fiche de percée :

KSMO-VOR-2

Peut-être presque comme un soulagement. On allait pas continuer à avancer et descendre comme ça sans fin !

Voilà, une superbe descente aux minima. Je regarde autour de moi. Je ne vois que les bâtiments de Los Angeles. Même pas la montagne au loin et pourtant si proche. Marc-Olivier ajuste vitesse et l’attitude du Duchess aux petits oignons. Je devine, assis à l’arrière, les coups de regard sur les instruments. Petit virage à gauche pour retrouver l’axe. Un appareil derrière nous est déjà “clairé” à l’atterrissage behind a Duchess. Plein réduit… Je reconnais le seuil de la piste, puis la tour de Santa Monica comme si j’étais là hier. Et à gauche le Typhoon.

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Juste avant le touch

- “Duchess zero-three-echo, contact ground point niner, see you soon”

- “Ground point niner Duchess zero-three-echo, good bye”

- “Santa Monica Ground, good afternoon, this is Duchess November-three-eight-zero-three-echo, runway two-one vaccated, taxi… hum.. Typhoon”

“Duchess zero-three-echo, Santa Monica Ground, taxi Typhoon, via Bravo”

Nous dégageons… n’importe où puisqu’ici il n’y a pas de taxiway et roulons jusqu’à une place de parking, juste devant le Typhoon où un Rascol nous attend !

Map picture

“On pourrait presque partir en VFR !” se moque Marc-Olivier. Tout est dans le “presque”. “On est sortie à combien ?” demande-je. “On est sortie aux minima… à 700 pieds” sur une approche de non-précision.

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Les coulisses d’une photo avec retardateur

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Qui a commandé du Scorpion !?!

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On partage ? 

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Renaud, instigateur du Rascol Californien et amateur de Scorpion 

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Un scorpion ! Un !

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(vu au Typhoon) Retrouvez le sticker “FranceDC3”

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Souvenir d’un Rascol Californien (de gauche à droite)
Etudiant#1 de Renaud, Renaud LG, Etudiant#2 de Renaud, Rémy T (local de l’étape), cousin#1 de Rémy, collègue#1 de Rémy, Bertrand, votre serviteur et Marc-Olivier.

Durant tout le déjeuner, le soleil poussera les nuages offrant de grandes éclaircies. Cela nous incitera à lancer des “Alors Renaud, c’est VFR ! File chez Justice et vas-y saute dans un Cessna”.

Lorsque nous ressortons pour la traditionnelle photo de Rascol à-l’autre-bout-du-monde, il fait (presque) grand bleu. Nous voilà de nouveau sous des couleurs et températures californiennes de carte postale. Finalement, Renaud ne partira pas en vol se réservant pour le lendemain (avec une histoire de perte de clefs ;-)

De notre côté, il parait que Marc-Olivier a des courses à faire chez Aircraft Spruce. Et comme c’est à quelques encablures en avion sur le terrain de Corona et que c’est sur le chemin du retour vers San Diego… Vous devinez la suite.

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