Levé à 4h00 du mat, certainement à cause décalage horaire. Et peut-être aussi l’envie d’en découdre avec ce coin. Peut-être aussi parce qu’on a plein de trucs à faire aujourd’hui : passer au FSDO pour officialiser l’ATPL de Marc-Olivier (félicitations !), passer au nouvel aéroclub Air America, s’y inscrire et faire deux checkrides… puis démarrer ce FarEast ?
Daytona Beach et son Speedway vu depuis le Cessna
* “Journée OFF” est une expression des Farwest précédents qui désigne des journées où on ne devait pas voler… et on se retrouve à faire 5h de vol ;-)
Les Checkout réalisés, Andrew nous valide “bon pour le service” à bord des Cessna G1000. Bien sûr, pour moi, faire une heure de Cessna dans ce coin n’a pas vraiment été de tout repos. Je passe “après” Marc-Olivier et me retrouve d’un seul coup propulsé sur un terrain inconnu (dont j’ai oublié le nom) en place gauche d’un Cessna G1000. Et nous voilà parti pour faire du vol lent. Euh… plutôt du vol bizarre qui ne cessait de descendre avec l’alarme de décrochage en fond sonore. Puis une panne en campagne avec le pire choix de terrain : 15 kts de vent dans le dos, une immense antenne en finale (un truc de 500 pieds de haut), une lignée d’arbres au seuil, une seconde presque au bout (pratiquement au milieu) avec une rangée de poteaux électriques. La totale. On ne pouvait mieux choisir ;-) Retour au PPL, monsieur !
On remet les gaz et nous voilà à nous intégrer en auto-info sur un autre terrain, dans ce coin où il y a plein d’avions… et accessoirement un troupe de parachutiste qui tombe d’en haut. Et le tout sur une fréquence CTAF d’auto-information. Je fais la remarque à Andrew qui ne comprend pas où est le problème.
Un tour de piste plus tard et nous rentrons nous intégrer sur Daytona Beach dans la Charlie et des vecteurs (c’est à dire que le contrôleur donne des caps) comme un IFR pour que j’arrive tout de même à overshooter la piste 16 ;-) Décidément.
Il est 16h30 de l’après-midi. On est debout depuis déjà 12h30. Il nous reste à rendre la voiture et partir… quelque part.
Juste avant, La PilotList a encore joué son rôle. Nous retrouvons après un simple coup de fil Antoine D. étudiant à Embry Riddle, l’université aéronautique qui jouxte le terrain de Daytona Beach (et rempli le ciel de ses avions). Il nous dépanne d’un ride du loueur de voiture vers Air America, nous indique quelques bons plans et nous accompagne dans la préparation du vol… vers Tampa. Première destination.
Couché de soleil sur la Floride
Je résiste, j’ai un peu de papier
1h de vol plus tard (sans compter tout plein d’attente au départ). Je me retrouve numéro deux, autorisé à l’atterrissage piste 19L, derrière un Boeing (“Caution Wake Turbulence” qui l’a dit le contrôleur). La nuit est tombé. C’est la magie des Farwest/Fareast. J’arrive sur Tampa International à bord d’un C172 G1000 loué dans l’après-midi.
La trace FlightAware du N567DD
J’ai un peu cafouillé à la radio avec le Flight Following toujours aussi efficace qui nous indiquait les cellules de pluie (cf. capture de FlightAware ci-dessus). Ca ne m’a pas donné confiance pour la suite (et les Farwest de cet été). Je dois être rouillé.
N567DD garé sous le porche du FBO Jet Service à Tampa
Il est 20h30 local. Cela fait donc plus de 16h00 que nous sommes debout. Arrivé chez Jet Service à Tampa. J’ai droit à un playmobil avec des bâtons lumineux et un second qui dispose les cales et me mets un tapis pour ma descente du Cessna. Service FBO à l’américaine.
Allez, on va utiliser la shuttle de l’'hôtel et dormir un peu.