Un très beau Cessna 150 (freeware) vient de faire son apparition. Il recèle une foultitude de petits détails qui me conforte dans l'idée que certains avions pour Flight Simulator sont plus proches des répliques de modélisme que des simples navions pour simulateur de vol sur PC.
Je ne me lasse pas de l'ingéniosité des créateurs bénévoles. Tout cela transpire la passion.
28.5.07
La trace des avions sur la percée ILS
J'aime bien la trace des avions précédents sur la couche nuageuse de cette vidéo. Le "minimum" énoncé par le GPWS alors que l'on a l'impression que l'appareil est à l'arrondi est aussi impressionant ;-)
Enfin, cette seconde vidéo montre que je ne suis pas le seul à me poser à gauche de l'axe. Bon ok, je ne vole pas en Fokker 50, pas la nuit avec une RVR de 500 mètres..
Faut sacrément avoir confiance dans ses instruments (et ceux qui sont au sol) et dans le copi. assis à côté.
Enfin, cette seconde vidéo montre que je ne suis pas le seul à me poser à gauche de l'axe. Bon ok, je ne vole pas en Fokker 50, pas la nuit avec une RVR de 500 mètres..
Faut sacrément avoir confiance dans ses instruments (et ceux qui sont au sol) et dans le copi. assis à côté.
27.5.07
19.5.07
Avec trois caméras à bord
Avec trois appareils photos à bord, nous avons ramené des giga de données. Placé en mode vidéo, j'ai fixé mon petit Panasonic sur le parebrise pour l'aller de ce petit vol (merci au mini pied ventouse "Hama" trouvé sur Internet). Pour changer au vol retour, j'ai "collé" la ventouse juste au dessus de mon épaule gauche. Au moins, cela bouge moins. Je vous laisse juger du résultat.
Je suis parti voler non pas pour ramener des vidéos (quoique ;-), mais surtout pour partager cette passion de l'avion avec deux amis rencontrés sur IVAO. Deux... hum... trois en fait... puisque l'objet du vol était d'en retrouver un troisième et malicieusement de l'interrompre dans son cours de navigation (au sol).
Ce vol au départ de St-Cyr (LFPZ) et à destination de Persan (LFPA) n'avait rien d'exceptionnel. Juste un peu de technique pour m'imposer un petit défis. Décollage de St-Cyr, sortie par le nord, transit par la classe D de Pontoise et sa verticale, puis sortie par l'est vers Persan pour finir en s'intégrant en auto-information.
Rien d'exceptionnel, sauf que la météo à l'aller ne nous a pas permis de monter à 2500 ft 1016 comme nous le demandais l'approche de Pontoise. Visiblement pour transiter verticale, il fallait être à cette altitude et pas une autre, car lorsque je lui ai rétorqué que nous ne pouvions monter sans perdre le VMC, il m'a rétorqué "Dans ce cas, procédez SIERRA et ECHO". Alors on a procédé, non contrariant que nous étions. On a filé vers ECHO, car nous avions passé SIERRA. Heureusement, que sur le briefing au départ de St-Cyr, j'avais assuré à mes passagers qu'il n'y avait aucune raison que le contrôleur nous fasse passer par SIERRA (que je connais par coeur) et a fortiori ECHO que je n'ai jamais vu. C'est à ce moment-là, que j'ai ouvert la VAC pour regarder sur quelle radiale se trouvait ce point par lequel, c'était sûr, je ne passerais pas. Et toc. Vive les briefing. Au moins une fois en vol, je savais où aller.
A propos de carte et à force de vouloir "partager" le vol, je me suis retrouvé... sans carte. Avant de partir, distribution de carte RP 1:250 000 pour que les passagers suivent le vol. Chacun la sienne. Tout va bien. Et pour faire bien, me voilà en sortie Nord... hum... sans avoir sortie la mienne (de carte). C'est malin. "Dites... les passagers... vous me prêteriez pas une des vôtres ?".
A l'arrivée sur Persan, j'ai été surpris par le nombre de trafics. Trois en base, un en vent arrière, 2 qui transitaient. Sans parler des parachutistes ascensionnels (au treuil) et à l'axe de voltige. Ca fait du monde pour s'intégrer ! Bien sûr, CREIL était actif nous limitant à 1200 ft. Forcément. On a fait une grande intégration par l'extérieure. Mais à l'arrivée pour la verticale, nous étions pas trop de trois à bord à avoir les yeux dehors.
Du monde en l'air et du monde au sol. En dégageant la 28 dur, on a croisé un couple de personne qui se promenait quelque part entre le taxiway de la dur et la 28 herbe. Ah bon, c'est comme ça à Persan ?
Jean-Rémy et Patrick racontent également ce vol sur leur blog respectif. Ils ont mis également des photos en ligne. Pour Jean-Rémy, c'est par là. Et pour Patrick par ici.
Encore merci à eux deux de m'avoir accompagné !
Le petit appareil photo fixé à plusieurs
endroits dans le DR400
endroits dans le DR400
Je suis parti voler non pas pour ramener des vidéos (quoique ;-), mais surtout pour partager cette passion de l'avion avec deux amis rencontrés sur IVAO. Deux... hum... trois en fait... puisque l'objet du vol était d'en retrouver un troisième et malicieusement de l'interrompre dans son cours de navigation (au sol).
Ce vol au départ de St-Cyr (LFPZ) et à destination de Persan (LFPA) n'avait rien d'exceptionnel. Juste un peu de technique pour m'imposer un petit défis. Décollage de St-Cyr, sortie par le nord, transit par la classe D de Pontoise et sa verticale, puis sortie par l'est vers Persan pour finir en s'intégrant en auto-information.
Rien d'exceptionnel, sauf que la météo à l'aller ne nous a pas permis de monter à 2500 ft 1016 comme nous le demandais l'approche de Pontoise. Visiblement pour transiter verticale, il fallait être à cette altitude et pas une autre, car lorsque je lui ai rétorqué que nous ne pouvions monter sans perdre le VMC, il m'a rétorqué "Dans ce cas, procédez SIERRA et ECHO". Alors on a procédé, non contrariant que nous étions. On a filé vers ECHO, car nous avions passé SIERRA. Heureusement, que sur le briefing au départ de St-Cyr, j'avais assuré à mes passagers qu'il n'y avait aucune raison que le contrôleur nous fasse passer par SIERRA (que je connais par coeur) et a fortiori ECHO que je n'ai jamais vu. C'est à ce moment-là, que j'ai ouvert la VAC pour regarder sur quelle radiale se trouvait ce point par lequel, c'était sûr, je ne passerais pas. Et toc. Vive les briefing. Au moins une fois en vol, je savais où aller.
La trace du vol sur Pontoise avec
SIERRA et ECHO pour l'aller.
SIERRA et ECHO pour l'aller.
A propos de carte et à force de vouloir "partager" le vol, je me suis retrouvé... sans carte. Avant de partir, distribution de carte RP 1:250 000 pour que les passagers suivent le vol. Chacun la sienne. Tout va bien. Et pour faire bien, me voilà en sortie Nord... hum... sans avoir sortie la mienne (de carte). C'est malin. "Dites... les passagers... vous me prêteriez pas une des vôtres ?".
A l'arrivée sur Persan, j'ai été surpris par le nombre de trafics. Trois en base, un en vent arrière, 2 qui transitaient. Sans parler des parachutistes ascensionnels (au treuil) et à l'axe de voltige. Ca fait du monde pour s'intégrer ! Bien sûr, CREIL était actif nous limitant à 1200 ft. Forcément. On a fait une grande intégration par l'extérieure. Mais à l'arrivée pour la verticale, nous étions pas trop de trois à bord à avoir les yeux dehors.
Du monde en l'air et du monde au sol. En dégageant la 28 dur, on a croisé un couple de personne qui se promenait quelque part entre le taxiway de la dur et la 28 herbe. Ah bon, c'est comme ça à Persan ?
La trace globale du vol vue sous Navigation
Jean-Rémy et Patrick racontent également ce vol sur leur blog respectif. Ils ont mis également des photos en ligne. Pour Jean-Rémy, c'est par là. Et pour Patrick par ici.
Encore merci à eux deux de m'avoir accompagné !
8.5.07
Et un de plus
Mettez deux passionnés d'aviation sur un forum de simulation et forcément à un moment ou un autre ils seront poussés à se rencontrer... pour de vrai.
Si en plus, sur ce même forum, vous n'en mettez pas deux mais plusieurs milliers alors les chances augmentent. C'est mathématique.
Si en plus un des deux a son PPL et qu'un autre est en train de le passer, alors on multiplie encore les chances. Si enfin, un avion est libre et que la météo malgré un vent fort (mais dans l'axe) est plus ou moins docile... et bien... rendez-vous directement au terrain !
Je retrouve Patrick G. au terrain en fin d'après-midi. Pas grand monde. C'est un peu férié... aussi. Il y a beaucoup de vent (le METAR de Toussus annonce des rafales à 30 kts) et la météo du matin ainsi qu'un NOTAM clouant au sol toute la région parisienne en ont découragé plus d'un. Le vent est plus ou moins dans l'axe. Ouf.
Le terrain est calme, si ce n'est le vent qui souffle en rafale. Et pourtant la passion remplie de questions la sortie des avions du hangar, puis la prévol, puis le roulage, puis la check, puis le briefing départ... etc... l'interco de l'avion est vraiment utilisé ! Pas une seconde, sans que l'on discute de tel ou tel détails. Deux passionnés curieux vont faire des tours de piste.
Je profite des traces GPS mémorisées pour tester la projection de carte VAC sur GoogleEarth grâce à l'excellent outil NAVIGATION de Foufou (en 1 clic et hop !). On peut malheureusement remarquer que le positionnement de l'image est décalé d'une centaine de mètres vers le nord.
Sans vouloir servir de référence, force est de constater que le tour de piste de la carte VAC est sacrément plus étroit que "la réalité" (en tout cas celle qu'on m'a enseignée).
Après 5 remises de gaz, nous sommes tentés par une sortie Nord. Le tour de piste est rapide et le vent fort nous fait monter rapidement (malgré les petits chevaux du Kilo-Uniform, même si nous étions léger) et nous pousse vite dans le vent arrière (il cavale ce petit DR400 !).
Si en plus, sur ce même forum, vous n'en mettez pas deux mais plusieurs milliers alors les chances augmentent. C'est mathématique.
Si en plus un des deux a son PPL et qu'un autre est en train de le passer, alors on multiplie encore les chances. Si enfin, un avion est libre et que la météo malgré un vent fort (mais dans l'axe) est plus ou moins docile... et bien... rendez-vous directement au terrain !
Remarquez le regard toujours dehors.
Sécurité ! Sécurité !
Sécurité ! Sécurité !
Je retrouve Patrick G. au terrain en fin d'après-midi. Pas grand monde. C'est un peu férié... aussi. Il y a beaucoup de vent (le METAR de Toussus annonce des rafales à 30 kts) et la météo du matin ainsi qu'un NOTAM clouant au sol toute la région parisienne en ont découragé plus d'un. Le vent est plus ou moins dans l'axe. Ouf.
Le terrain est calme, si ce n'est le vent qui souffle en rafale. Et pourtant la passion remplie de questions la sortie des avions du hangar, puis la prévol, puis le roulage, puis la check, puis le briefing départ... etc... l'interco de l'avion est vraiment utilisé ! Pas une seconde, sans que l'on discute de tel ou tel détails. Deux passionnés curieux vont faire des tours de piste.
Patrick : Très concentré et très attentif
La trace globale du vol projeté sur la 1/250 000 Région Parisienne
Je profite des traces GPS mémorisées pour tester la projection de carte VAC sur GoogleEarth grâce à l'excellent outil NAVIGATION de Foufou (en 1 clic et hop !). On peut malheureusement remarquer que le positionnement de l'image est décalé d'une centaine de mètres vers le nord.
Le tour de piste vu d'en haut
Sans vouloir servir de référence, force est de constater que le tour de piste de la carte VAC est sacrément plus étroit que "la réalité" (en tout cas celle qu'on m'a enseignée).
Après 5 remises de gaz, nous sommes tentés par une sortie Nord. Le tour de piste est rapide et le vent fort nous fait monter rapidement (malgré les petits chevaux du Kilo-Uniform, même si nous étions léger) et nous pousse vite dans le vent arrière (il cavale ce petit DR400 !).
Le passage par le point de sortie Nord
Anciennement "Les Serres"
Anciennement "Les Serres"
Après la sortie Nord, nous avons juste le temps
de faire un grand demi tour "On a dit rond le virage... rond !"
de faire un grand demi tour "On a dit rond le virage... rond !"
7.5.07
6.5.07
"Hey ! Il t'appelle !"
- "Hey ! Il t'appelle !"
Camille (ma fille) et Béatrice (ma femme) viennent de crier dans l'interco. Elles viennent de me signaler qu'on m'appelle et je n'ai pas répondu. Pourtant la tour vient de m'appeler pour passer avec le sol.
Je viens de faire dégager le Mike-Charlie, nouveau DR400 des Alcyons, de la 30 droite vers le taxiway central. Trois appareils sont devant moi. La fréquence est assez occupée et je m'occupe des actions après atterrissage. Les volets sur 0, la pompe sur OFF, la réchauffe carbu. a été coupée en courte. Je n'ai pas entendu le contrôleur. Heureusement que "mes passagers" sont attentifs. Etonnant que ce soit eux (ma fille et ma femme), pour qui les choses de l'air sont totalement... euh... totalement inintéressantes, qui ont été suffisament attentives pour "intercepter" l'appel. Et moi qui était ailleurs.
Et pourtant ce vol a été une catastrophe. Après coup, je me dit que j'ai totalement râté ma préparation météo. J'ai dû être trop optimiste sur un TAF ou un METAR. Et la TEMSI, alors ? Nous devions aller faire du vélo au Touquet. Et le vol s'est "arrêté" au Crotoy :
Déjà en quittant avec Pontoise, la vizi - qui n'était pas exceptionnelle - s'est un peu dégradée. En passant à Beauvais, je suis toujours assez haut, mais la vizi baisse. Arrivé avec Lille Info, je dois commencer à descendre. Je serais parti de 3000 ft QNH pour finir au Crotoy à 1500 ft QNH.
- "Lille pour le Mike-Charlie ?"
- "Mike-Charlie, j'écoute"
- "Oui... On pourrait avoir une météo sur le Touquet s'il vous plait ?"
- "Mike-Charlie, je vous rappelle"
J'ai demandé une météo. A environ 3 minutes de l'arrivée sur la Baie de Somme, j'ai jeté un oeil vers le nord et ma destination. Le ciel n'est pas visible. C'est tout gris. Et c'est gris jusqu'au sol. Hum.
- "Mike-Charlie ?"
- "J'écoute"
- "Le Touquet annonce un plafond à 1000 ft Fox-Echo"
- "1000 ft Fox-Echo... merci... Mike-Charlie"
Bon. La décision est vite prise. J'ai l'air con. Ma femme en place droite et Camille à l'arrière ne feront pas du vélo au Touquet. De toutes les façons, a priori il n'y fait pas beau. J'ai raté une occasion d'amener ma petite famille en avion faire quelque chose plutôt que simplement voler. Mais je veux rentrer vivant.
Je lisais dernièrement sur la PilotList qu'une université anglaise avait étudié la durée de vie d'un pilote du dimanche passant en IMC. Le chiffre magique est 68 secondes. Glurps. A peine plus d'une minute ?
J'arrête ma descente. Je vérifie sur mon log de nav quelle est ma "sécurité". La Baie de Somme est là devant. Par chance, à 1500 ft cela semble passer sans problème. Et par chance il y a quelque chose à voir au sol. Nous passons au dessus de la plage du Crotoy qui est rempli de Kite-Surfer. Après avoir présenté ma décision à l'équipage, j'attire leur attention sur les Kite-Surfers pendant que je fais demi-tour. Voilà, on rentre. Et c'est tant mieux car à 2 ou 3 reprises, nous avons flirté avec les nuages. Bonjour ! Après VMC, c'est bien IMC ?
Camille m'a déjà annoncé à plusieurs reprises qu'elle voyait bien les nuages. C'est bien suffisant et il faut rentrer. J'annonce mon intention à Lille Info. Et je refile vers Abeville. Je le rappellerais là-bas.
Ensuite, ce ne fut qu'une succession de recherche d'éoliennes. Le coin en est truffé. Au moins, ça occupe pendant le vol retour. Exactement le même chemin à l'envers.
Beauvais repasse. Puis Pontoise.
Puis la 30R et mon attention ailleurs lorsque la tour me rappelle pour me passer avec le sol.
Camille (ma fille) et Béatrice (ma femme) viennent de crier dans l'interco. Elles viennent de me signaler qu'on m'appelle et je n'ai pas répondu. Pourtant la tour vient de m'appeler pour passer avec le sol.
Trace GPS à St-Cyr : décollage en 30L et atterrissage en 30R
Je viens de faire dégager le Mike-Charlie, nouveau DR400 des Alcyons, de la 30 droite vers le taxiway central. Trois appareils sont devant moi. La fréquence est assez occupée et je m'occupe des actions après atterrissage. Les volets sur 0, la pompe sur OFF, la réchauffe carbu. a été coupée en courte. Je n'ai pas entendu le contrôleur. Heureusement que "mes passagers" sont attentifs. Etonnant que ce soit eux (ma fille et ma femme), pour qui les choses de l'air sont totalement... euh... totalement inintéressantes, qui ont été suffisament attentives pour "intercepter" l'appel. Et moi qui était ailleurs.
Et pourtant ce vol a été une catastrophe. Après coup, je me dit que j'ai totalement râté ma préparation météo. J'ai dû être trop optimiste sur un TAF ou un METAR. Et la TEMSI, alors ? Nous devions aller faire du vélo au Touquet. Et le vol s'est "arrêté" au Crotoy :
Demi-tour au Crotoy
Déjà en quittant avec Pontoise, la vizi - qui n'était pas exceptionnelle - s'est un peu dégradée. En passant à Beauvais, je suis toujours assez haut, mais la vizi baisse. Arrivé avec Lille Info, je dois commencer à descendre. Je serais parti de 3000 ft QNH pour finir au Crotoy à 1500 ft QNH.
- "Lille pour le Mike-Charlie ?"
- "Mike-Charlie, j'écoute"
- "Oui... On pourrait avoir une météo sur le Touquet s'il vous plait ?"
- "Mike-Charlie, je vous rappelle"
J'ai demandé une météo. A environ 3 minutes de l'arrivée sur la Baie de Somme, j'ai jeté un oeil vers le nord et ma destination. Le ciel n'est pas visible. C'est tout gris. Et c'est gris jusqu'au sol. Hum.
- "Mike-Charlie ?"
- "J'écoute"
- "Le Touquet annonce un plafond à 1000 ft Fox-Echo"
- "1000 ft Fox-Echo... merci... Mike-Charlie"
Bon. La décision est vite prise. J'ai l'air con. Ma femme en place droite et Camille à l'arrière ne feront pas du vélo au Touquet. De toutes les façons, a priori il n'y fait pas beau. J'ai raté une occasion d'amener ma petite famille en avion faire quelque chose plutôt que simplement voler. Mais je veux rentrer vivant.
Je lisais dernièrement sur la PilotList qu'une université anglaise avait étudié la durée de vie d'un pilote du dimanche passant en IMC. Le chiffre magique est 68 secondes. Glurps. A peine plus d'une minute ?
J'arrête ma descente. Je vérifie sur mon log de nav quelle est ma "sécurité". La Baie de Somme est là devant. Par chance, à 1500 ft cela semble passer sans problème. Et par chance il y a quelque chose à voir au sol. Nous passons au dessus de la plage du Crotoy qui est rempli de Kite-Surfer. Après avoir présenté ma décision à l'équipage, j'attire leur attention sur les Kite-Surfers pendant que je fais demi-tour. Voilà, on rentre. Et c'est tant mieux car à 2 ou 3 reprises, nous avons flirté avec les nuages. Bonjour ! Après VMC, c'est bien IMC ?
Vue globale du vol
Camille m'a déjà annoncé à plusieurs reprises qu'elle voyait bien les nuages. C'est bien suffisant et il faut rentrer. J'annonce mon intention à Lille Info. Et je refile vers Abeville. Je le rappellerais là-bas.
Ensuite, ce ne fut qu'une succession de recherche d'éoliennes. Le coin en est truffé. Au moins, ça occupe pendant le vol retour. Exactement le même chemin à l'envers.
Beauvais à l'aller... et au retour.
Deux verticales à zéro
Deux verticales à zéro
Beauvais repasse. Puis Pontoise.
Pontoise sous GoogleEarth avec la VAC en surimpression
Puis la 30R et mon attention ailleurs lorsque la tour me rappelle pour me passer avec le sol.
St-Cyr sous GoogleEarth avec la carte VAC en surimpression
5.5.07
Le sable s'envole à Juliana
1.5.07
Et les shadoks pompaient
On se prépare avant chaque vol. Ca, je l'ai bâché et rabâché. On essaie de tout prévoir :
- On regarde sur une longue période l'évolution de la météo : ils vont venir d'où les orages ?
- On surveille les NOTAMS : apparaitra... apparaitra pas... une surprise ? Un truc fermé ? Une zone temporaire déterminée par des coordonnées GPS ?
- On scrute les AZBA : des fois qu'un couloir s'active comme ça, d'un coup.
- On regarde le planning des avions pour voir si un pilote avant ou après à changé quelque chose.
- On fait et refait le devis de centrage s'il est limite en déplaçant les passagers et en sautant un repas (comme si cela allait changer le centrage).
- On imprime tout (en double) : et on se l'envoie sur sa propre adresse gmail pour pouvoir y accéder en arrivant à l'aéroclub
... etc... etc...
... bref, on imagine le pire, on se prépare à LA situation qui ne va pas arriver et soudain... il n'y a plus d'huile.
Oh pas grand chose. La pré-vol révèle qu'il en manque un chouya. A peine. Alors on prend le bidon attribué à l'avion (Juliet-Lima en l'occurence). Et vlan, le bidon est vide. Plus une goutte. Pas grave. L'aéroclub a pensé à tout. On peut le remplir avec le grand fût qui se trouve dans le hangar ! Alors on file dans le hangar pour constater que le "grand fût" est vide. Bling... bling fait-il après avoir taper dedans (de rage ?).
Pas grave. A côté du grand fût vide, il y a un grand fût plein. Super. Mais pas de pompe. Pas de truc pour faire en sorte que l'huile (beurk) passe du grand fût au petit bidon (vous suivez ?). Bhaaa oui, je ne vais pas remplir le DR400 avec le fût. Passons. Plus personne ne suit là.
Et c'est là, qu'on a pas prévu de démonter la pompe du fût (vide) pour la mettre dans le fût (plein). Et c'est là, qu'on se dit qu'on est mal préparé. Qu'on a pas les outils, qu'on a du râter un cours théorique, que l'instructeur à sauter une page du manuel. Et maintenant, il faut se débrouiller.
Deux pantalons et trois t-shirt salent plus tard, on est enfin parti. Et on aurait eut tord d'être retenu pour une histoire d'huile. CAVOK et des coups de soleil pour un pique-nique à Lille... Marcq en Bareuil... hein... parce que Lecquin c'est pour les riches ! Et puis on aime bien les pistes en herbe.
- On regarde sur une longue période l'évolution de la météo : ils vont venir d'où les orages ?
- On surveille les NOTAMS : apparaitra... apparaitra pas... une surprise ? Un truc fermé ? Une zone temporaire déterminée par des coordonnées GPS ?
- On scrute les AZBA : des fois qu'un couloir s'active comme ça, d'un coup.
- On regarde le planning des avions pour voir si un pilote avant ou après à changé quelque chose.
- On fait et refait le devis de centrage s'il est limite en déplaçant les passagers et en sautant un repas (comme si cela allait changer le centrage).
- On imprime tout (en double) : et on se l'envoie sur sa propre adresse gmail pour pouvoir y accéder en arrivant à l'aéroclub
... etc... etc...
... bref, on imagine le pire, on se prépare à LA situation qui ne va pas arriver et soudain... il n'y a plus d'huile.
Oh pas grand chose. La pré-vol révèle qu'il en manque un chouya. A peine. Alors on prend le bidon attribué à l'avion (Juliet-Lima en l'occurence). Et vlan, le bidon est vide. Plus une goutte. Pas grave. L'aéroclub a pensé à tout. On peut le remplir avec le grand fût qui se trouve dans le hangar ! Alors on file dans le hangar pour constater que le "grand fût" est vide. Bling... bling fait-il après avoir taper dedans (de rage ?).
Pas grave. A côté du grand fût vide, il y a un grand fût plein. Super. Mais pas de pompe. Pas de truc pour faire en sorte que l'huile (beurk) passe du grand fût au petit bidon (vous suivez ?). Bhaaa oui, je ne vais pas remplir le DR400 avec le fût. Passons. Plus personne ne suit là.
Et c'est là, qu'on a pas prévu de démonter la pompe du fût (vide) pour la mettre dans le fût (plein). Et c'est là, qu'on se dit qu'on est mal préparé. Qu'on a pas les outils, qu'on a du râter un cours théorique, que l'instructeur à sauter une page du manuel. Et maintenant, il faut se débrouiller.
1ère étape : sortir la pompe du fût vide.
Notez la manipulation à une main : "beurk, je vais le salir !"
Notez la manipulation à une main : "beurk, je vais le salir !"
2ème étape : placer la pompe dans le fût plein
2 personnes, 1 bras chacun. 2 bras en tout. Pas un de plus.
2 personnes, 1 bras chacun. 2 bras en tout. Pas un de plus.
Position périlleuse.
Quelqu'un vient d'entrer dans le hangar et se moque "non mais !"
Quelqu'un vient d'entrer dans le hangar et se moque "non mais !"
1ère essai de remplissage directement de la pompe au bidon.
Pour une sombre histoire de taille de tube, on s'en ai foutu partout.
Pour une sombre histoire de taille de tube, on s'en ai foutu partout.
2ème tentative avec un entonnoir !
Géniale, cette invention !
Géniale, cette invention !
Deux pantalons et trois t-shirt salent plus tard, on est enfin parti. Et on aurait eut tord d'être retenu pour une histoire d'huile. CAVOK et des coups de soleil pour un pique-nique à Lille... Marcq en Bareuil... hein... parce que Lecquin c'est pour les riches ! Et puis on aime bien les pistes en herbe.
Ca fait envie, hein ?
On a trouvé une place où garer l'avion
On a trouvé une place où garer l'avion
Le roulage vu de GoogleEarth avec la carte VAC en surimpression
"Toujours voler bourrer"
surtout lorsque c'est le copilote qui tient le manche
surtout lorsque c'est le copilote qui tient le manche
Le passage de Beauvais <-> Pontoise est d'une clarté exemplaire
Ne pas poser la question "Dans quelle zone sommes-nous, là ?"
Ne pas poser la question "Dans quelle zone sommes-nous, là ?"
Image rare sur la branche retour : l'avion est presque à plat et ne monte ni ne descent
Bon... c'est aussi une image fixe alors...
Bon... c'est aussi une image fixe alors...
On a repérer la zone de pique-nique
On a pas souvent (nous St-Cyriens) l'occasion de voir ce genre de bestiaux
Les beaux jours reviennent.
Les moucherons et autres trucs sur les bords d'attaque aussi.
Démonstration de la répartition des tâches :
1 qui bosse, 1 qui regarde, 1 qui prend des photos
Les moucherons et autres trucs sur les bords d'attaque aussi.
Démonstration de la répartition des tâches :
1 qui bosse, 1 qui regarde, 1 qui prend des photos
Deuxième photo de la bonne répartition des tâches
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