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26.11.14

Tout petit REX sur Skydemon

A l'occasion, d'un court vol vers Cosne-sur-Loire, je me suis mis en situation pour utiliser exclusivement SkyDemon alors que j’utilisais Air Nav Pro depuis plusieurs années. Voici un tout premier retour d'expérience durant ce tout petit vol.

Mes warning rouges ;-)

Lorsqu'on ne les a plus sous les yeux et qu'on a été élevé avec, ces encarts "VFR : 1500 max" "VFR : 2000 max" que l’on trouve sur la SIA 1/250 000 sont finalement très (très) pratiques en région parisienne.

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Carte SIA 1/250 000 (avant le 13.11)

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La même zone avec la représentation vectorielle de SkyDemon

Même en mode d’affichage "couleur SIA" la lecture des limites de TMA dans le bandeau rouge n'est pas évidente. Même en agrandissant la police (qui est alors agrandie partout).

Ne plus les avoir, là, très visibles oblige à cliquer sur la zone et lire dans la liste déroulante le plancher de la TMA où on se trouve ou bien zoomer pour lire ce qu’il y a écrit dans le bandeau. Loin d’être impossible bien sûr.

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Le problème n'est pas d'avoir ces encarts rouges partout. Mais je considère qu'en région parisienne, la 1/250 000 et ces rappels d'altitude maximum sont très utiles. On est pas en croisière-tout-droit avec 50 nm devant soi pour voir arriver une Classe A. Selon, sa route on peut facilement passer d'un plafond de 1500 à 2000 ft puis revenir rapidement à 1500 ft.

Ce n’est donc pas une découverte mais dans des zones tordues et biscornues comme celles de la région parisienne, et même si on a préparé sa nav., avoir une 1/250 000 n’est pas inutile.

Zut, j’ai pas chargé la route

Je m’installe dans l’avion, déroule toutes les checklists puis ouvre l’iPad et là je me rappelle que la route du jour est dans le Cloud de SkyDemon. Cette fonctionnalité de pouvoir stocker une route dans le Cloud est très pratique pour passer d’un terminal (Android, PC, iOS) à un autre. On ouvre sa route avec la version PC de SkyDemon, on l’a modifie puis plus tard même chose avec son Android et enfin avec un iPad. Mais quand on est dans l’avion, sauf à avoir une tablette connectée, on a pas accès au Internet. Ce n’est pas mon cas, j’ai un iPad Wifi. Je m’en souviendrais donc plus tard : penser à stocker localement (dans la tablette) la route préparée. Parce que le mode édition de SkyDemon est un peu dessous de celui d’Air Nav Pro sur lequel il y a déjà des choses à redire ;-)

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Remarque : bien sûr, je m’en suis sortie en simplement allumant un SmartPhone, partager sa connexion et récupérer la route en quelques secondes. Bon, ce n’est pas comme si je n’étais pas allé à Cosne, non plus ;-)

C’est quoi la fréquence de ce terrain qu’on la veille ?

J’ai trouvé que la façon de consulter rapidement la fréquence d’un terrain survolé était moins rapide qu’avec Air Nav Pro. Il faut pointer le terrain (ça, on ne peut faire plus simple), puis le menu s’affiche :

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… puis de nouveau point “(I) Informations” pour avoir les infos du terrain :

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… et pas forcément de la plus agréable : les fréquences sont tout en bas dans les coins de l’écran.

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Avec Air Nav Pro, on clique une fois sur le terrain et une pop-up apparait

C’est un détail, mais c’est un retour d’expérience sur ce vol.

SIV / FIS

Ce n’est vraiment qu’un détail, mais je cherche encore les limites de SIV. Et comme les SIV ne sont pas du Flight Following quand on quitte un SIV… bien souvent c’est à nous de nous débrouiller pour trouver la fréquence du secteur suivant. SkyDemon a une fonction sympa (bouton Radio) qui indique le FIS (plus ou moins SIV) actuel et le prochain. Mais tout cela est dans un menu (après avoir appuyé sur “radio”) :

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Quand on a un fond de carte IGN ou SIA ou une Cartabossy, on fouille pour trouver la cartouche ou la zone sans manipuler l’outil sauf à bouger la carte pour trouver la limite et la fréquence. Sur SkyDemon, il faut cliquer dans le menu sur le bouton Radio. Je cherche à afficher ces limites de SIV…  partout (vers Pithiviers, la limite de SIV doit marcher sur la TMA et SkyDemon ne l’affiche plus).

Briefing arrivée

Je ne reviendrais pas sur des fonctionnalités que j’avais déjà évoqué dans cet article il y a quelques jours.

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J’apprécie toujours autant l’axe d’approche sur le QFU que l’on peut choisir et  les cartes rapidement accessibles dans l’onglet “Cartes” comme une sorte de tripkit. Quant aux alertes (“Appeler Avord approach sur 119.80” (Avord TMA in 4.6 nm)), je n’ai pas eu à les tester, mais j’imagine très bien en avoir besoin lorsqu’elle surviendrons ;-) La représentation des zones D, réserves naturelles et autres R avec la possibilité simplement en pointant est sympa mais pas une différence avec Air Nav Pro sauf si comme moi vous ne les affichiez pas pour ne pas surcharger inutilement le fond de carte sur ANP.

Il me faudra aussi, sur un plus long vol, utiliser le log de nav de SkyDemon enrichie dans sa dernière version. Mais il faudra que j’aille plus loin que Cosne ;-)

Pendant ce temps là, Air Nav Pro suit son petit bonhomme de chemin... Enfin la version iOS parce que les nouvelles concernant la version Android sont toujours les mêmes : "Still working on it". Ca fait 2 ans ? "Now fixing issues with newest Android 5.0 OS." parce que Xample considère que les versions précédentes d'Android sont supportées ?!?

  • Deux nouveaux instruments: une alarme & un chronomètre
  • Une amélioration des waypoints utilisateur
  • Amélioration des plans de vol ATC
  • Amélioration de la précision du tracé de votre vol
  • Mise à jour de la base de donnée des stations météo
  • Amélioration des NOTAM: recevez désormais vos NOTAM en seulement quelques secondes
  • Amélioration de la stabilité lors de l'utilisation de la base de données des obstacles
  • Amélioration de la stabilité et de la communication entre Air Navigation Pro et le capteur iLevil (pour les utilisateurs équipés d'iLevil).

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En conclusion

La conclusion, que l'on pourrait apporter à la suite de ce très court vol, est qu'il ne s'agit pas d'opposer telle ou telle application (Skydemon vs Air Nav Pro). Ce bref retour d’expérience est aussi marqué par le fait que j’utilise Air Nav Pro depuis plusieurs années. J’y ai donc mes habitudes.

Ce court test rappel surtout que l'usage d'une SIA 1/250 000 Région parisienne où quelques astuces comme les placards rouge des plafonds VFR et plancher de TMA sont très pratiques pour distinguer en un clin d'œil où il ne faut pas aller ou bien la représentation des fréquences et limites de SIV. Peut-être est-ce dû au fait que j'ai été élevé (aéronautiquement parlant) avec ce réflexe et que ma sécurité, même 10 ans plus tard, en dépend encore. C'est aussi, comme à chaque nouvel outil, une question d'habitude. Rien de nouveau donc au final : un pilote étranger ou habitué à passer des frontières appréciera l'uniformité de la représentation des cartes. Un parisien ne retrouvera pas, comme je l'ai vécu ce dimanche, ces réflexes sécurisants ce qui ne l'empêchera pas d'apprécier SkyDemon pour aller bien plus loin que la TMA de Paris !

En clair, pour un vol local dans votre jardin avec votre carte… Air Nav Pro reste très pratique. Pour aller plus loin, c’est une autre histoire.

22.4.17

Vos premiers pas avec Skydemon

Tout à l’heure, un ami me passait ce message : “Bonjour Vincent, après plusieurs années à utiliser ANP, je suis passé sur Skydemon. Si tu as des conseils ou astuces je suis preneur”.

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Alors j’ai pris mon courage à deux mains et voici quelques conseils pour ceux qui se lanceraient sur Skydemon ! Bien sûr, ce n’est absolument pas exhaustif et ne demande qu’à être complété par vos remarques !

Vidéos d’introduction et manuel de l’application

RTFM. L’application dispose d’un manuel. Il se trouve au moins sur le site web à cette adresse : https://www.skydemon.aero/help et aussi à partir du menu “Aide” de l’application iPad. Profitez-en aussi pour vous inscrire sur le forum des utilisateurs Skydemon. Ca peut toujours servir un jour ou l’autre. Il y a aussi quelques vidéos pour vous mettre le pied à l’étrier… ou vous montrer des fonctionnalités que vous ignoreriez.

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Usez et abusez du cloud Skydemon

Si comme moi, vous utilisez plusieurs équipements mobiles (iPad, tablette Android, iPhone, Smartphone…) stockez dans le cloud Skydemon votre configuration et vos réglages. Ainsi, vous en aurez une sauvegarde mais vous pourrez surtout restaurer un réglage fait sur un terminal directement sur un autre*. On gagne du temps.

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* vous pouvez installer Skydemon, tant que vous êtes le seul utilisateur, sur 2 x PC et 2 x terminaux mobiles (iOS ou Android). Source : https://www.skydemon.aero/help/faq.aspx

Installez la version PC de Skydemon

Je n’en suis pas un fan inconditionnel, mais la version desktop (PC ou MAC) de Skydemon est certainement plus pratique (notamment) pour saisir les profils de vos avions préférés : performances et devis de masse et centrage. Une fois défini sur PC, utilisez le cloud Skydemon pour reverser le tout sur vos terminaux mobiles.

SkyDemon_2017-04-22_19-11-53Mes avions habituelles ont leurs caractéristiques enregistrées et accessibles depuis tous mes terminaux Skydemon

Choisir un style cartographique 

L’un des premiers points les plus déroutants lorsque l’on vient de la carte papier ou scannée, c’est la représentation différente de la carte sur l’application avec une représentation vectorielle. Je ne reviens pas sur tous les avantages (infos à afficher sélectionnables, lisibilité des textes toujours affichés à l’endroit…), mais il faut dire au revoir à la représentation SIA/IGN que vous connaissez par cœur. L’avantage de la représentation vectorielle est aussi de pouvoir choisir son style de couleurs. Même s’il y en a moins qu’il y a quelques années, à vous de voir si vous préférez les 4 modèles Skydemon, la version UK/CAA/NATS, German DFS, Italian Aviopotolano VFR ou bien encore French SIA.

IMG_1763J’utilise personnellement “SkyDemon 2”

Mettez à jour tous vos documents

Un EFB (Electronic Flight Bag) s’est bien. Mais un EFB à jour c’est mieux. Prenez dès maintenant  le réflexe de mettre à jour votre fond de carte cartographique et aussi toutes les VAC (inclus dans votre abonnement) : onglet Aérodromes –> Tous les documents –> Outils –> Télécharger l’AIP

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Remarque : pour les fonds de cartes (espace aériens, fréquences…), Skydemon vous rappellera automatiquement la disponibilité des mises à jours tous les cycles AIRAC (28 jours).

Familiarisez-vous avec votre nouvel outil

Trouvez tout de suite un ami pilote qui part voler et vous embarquera en sac-de-sable. C’est un excellent moyen de manipuler votre nouvel outil sans risque. Mais vous pouvez aussi vous entrainer au sol et découvrir l’ergonomie de votre application. Le mode “Simulateur” (menu “Simuler” en haut à droite lorsqu’une route est définie) est bien pratique pour vous accoutumer au radar virtuel la vue en coupe en bas de l’écran) et gérer les alertes qui ne manqueront pas d’apparaître à l’écran.

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N’oubliez-pas d’aller voir en mode simulation, la touche magique “RADIO” qui vous indique les fréquences utiles à votre endroit précis (bouton logo Skydemon en haut à gauche, puis “Radio”).

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N’oubliez pas non plus, pour les amateurs de simulateur de vol que vous pouvez connecter en temps réel votre FSx ou Prepar3D à votre Skydemon : http://20-100-video.blogspot.fr/2016/12/comment-connecter-foreflight-avec-fsx.html

Encore envie de lire ?

Filez sur ce billet où je partageais mes premières découvertes de Skydemon : http://20-100-video.blogspot.fr/2015/07/mise-jour-des-impressions-skydemon.html Plusieurs points ont déjà été abordés sur ici, mais d’autres vous intéresseront peut-être, comme la gestion des documents personnels.

Vous débutez avec votre tablette ?

C’est un peu long, mais je vous invite à lire ce billet “10 conseils pour éviter les problèmes avec son iPad en vol”. Ca marche aussi si vous avez une tablette Android : http://20-100-video.blogspot.fr/p/nous-sommes-de-plus-en-plus-nombreux.html

D’autres idées ? Partagez-les avec nous !

Et le petit mot de la fin… merci ! :

PS : si vous êtes sur le point d'acquérir votre 1ère licence SkyDemon, n'hésitez à indiquer mon adresse email (vbazillio sur le domaine hotmail.com) dans la dernière page lors du processus d'achat "Skydemon recommandation" ;-) Je sais que plusieurs lecteurs du blog l’ont déjà fait, qu’ils en soient ici REMERCIES !

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6.9.20

Que vaut le Kit AVEE pour le Bose 700 et le boitier BlueLink Bluetooth ?


Depuis plusieurs mois, mon casque principal d'aviation est mon Bose QC35 et son kit micro Avee. Il a remplacé mon LightSpeed Zulu et mon LightSpeed Tango. Ma femme s'étant approprié le LightSpeed Sierra. Si vous ne connaissez pas les kits micro Avee, rendez-vous sur ce message où je partageais mon expérience. A l'été 2019, Bose a remplacé son QC35 par un nouveau modèle le Bose 700. Je n'ai pas craqué, car je suis très satisfait de mon Bose QC35 (modèle 1). Mais quand Avee (www.getavee.com) m'a proposé de tester son kit micro pour le Bose 700, je n'ai pas résisté longtemps. Geek un jour. Geek toujours.

Préambule : merci à Avee de m'avoir encore fait confiance en me fournissant un boitier BlueLink et un Bose 700 pour test. Cet article n'a aucunement été validé par Avee et reflète mes propres impressions.


Ma première impression après le premier vol a été... décevante. En un mot : bof. Je ne trouve pas facilement le bon positionnement des oreillettes sur ma tête. La réduction de bruit active (ANR ou Active Noise Reduction) semble en deçà du QC35. Et sur ce premier vol, avec seulement 3 boutons sur le casque, j'arrive à le dérégler. Pffff.

Par contre, rien à redire du côté du kit micro Avee. Et même si la perche semble toujours aussi fragile avec son petit micro à son extrémité, elle semble résister au temps, en tout cas avec mon QC35.  Enfin, la qualité de ce micro me bluffe toujours autant. Le son est cristallin.

Mais alors que c'est-il passé sur ce premier vol ? C'est simple, j'ai encore commis la même erreur : je n'allume pas le casque et donc je suis ANR=OFF ! On ne se moque pas , cela m'était aussi arrivé lors du 1er vol avec le QC35. Cette fois-ci, l'expérience aidant (on ne se moque pas), je m'en rends plus vite compte. Puis, pendant la croisière, tripatouillant le Bose 700, j'appuie par inadvertance sur le réglage de l'ANR (bouton sur l'oreillette gauche du Bose) qui fait passer de 100% d'ANR, à 50% puis 30%. Et enfin, une dernière pression coupe l'ANR. Ca fait bizarre. C'est désagréable. Surtout dans un Robin DR400 bruyant.

Moralité : ne tripotez pas en vol les boutons du Bose 700. Surtout si vous ne savez pas ce que vous faites. Assurez-vous de savoir quel bouton fait quoi sur votre casque. Au sol. Avant de vous mettre en l'air. Réglez-le AVANT. Ce n'est pas avant de pénétrer une classe Delta qu'il faut désactiver la réduction du bruit car l'isolation passive en vol est tout juste suffisante.

Le vrai problème est qu'on s'habitue à l'ANR et que le retour vers le passif est impossible. En tout cas, pour moi.


Sur la seconde branche de ce vol test, lorsque je règle enfin (1) le volume, mais surtout que (2) je re-active l'ANR à 100% et enfin (3) que je positionne les oreillettes du 700 correctement sur mes oreilles, je retrouve le plaisir de l'ANR. C'est léger sur les oreilles. Et on se dit qu'il est plaisant d'avoir son casque audio sous la main, toujours dispo aussi comme casque aéro.

Le bon positionnement du casque sur sa tête, c'est à dire les oreillettes bien placées, reste toujours primordial. Même en écoute de salon. Il faut régler la hauteur des oreillettes finement. Ca se joue à quelques millimètres/centimètres.


Concernant le stockage et le transport, on m'avait dit de me méfier de la taille du Bose 700 et du fait qu'il n'était pas pliable. C'est sûr, il ne recroqueville pas comme le QC25 ou 35. On rentre les oreillettes à plat et c'est tout. Une fois plié, il ne prend pas plus de place que le QC35. Avec la sacoche Avee, dans laquelle je peux mettre aussi le boitier BlueLink (voir ci-dessous), je trouve même l'encombrement moindre que mon QC35 ! Un peu plus large, mais surtout la sacoche de transport est moins épaisse. Un bon point. Car l'avantage de la solution du kit Micro Avee sur un casque audio grand public est vraiment d'éviter d'avoir un casque aéro et en plus un casque ANR à trimballer. Là, on gagne encore en confort de transport. Sur la balance, le 700 est donné à 250 grammes, le QC35 à 240 grammes.

La touche VIP d'AVEE avec la sérigraphie de votre nom et votre numéro de téléphone sur la pochette de transport ;)

Finalement, comme pour le kit micro Avee sur le Bose QC35, le but n'est pas de vous convaincre qu'un casque Bose 700 "c'est bien" ou qu'un casque Bose 700 transformé en aéro, "c'est bien". Pour écouter de la musique ou passer des appels (au sol) certains aiment le son Bose et apprécient la qualité du micro intégré qui n'est pas utilisable en avion bien sûr, d'où la nécessité du kit Avee. D'autres n'aiment pas les casques audio Bose. Trop de basse dit-on. Trop artificiel. C'est très personnel. Ce sont vos oreilles. Quand au confort, là aussi c'est dépendant de votre morphologie.

Par contre, avec ce casque ANR + le prix du kit micro Avee, vous avez immédiatement un casque ANR aviation. Et si comme moi, vous en avez marre de trimbaler trop de trucs dans votre sac aéro et que comme moi vous trimbalez tout le temps un casque audio, alors cette solution peut vous convenir.

Comme d'habitude, il restera à voir tout cela sur la durée. Pour l'instant, je n'ai pu faire que 3 ou 4 vols dont le plus long a duré 2h30 avec plus de 30 dégrées sous la verrière d'un DR400. Mais en terme de confort de transport et d'autonomie, on devrait déjà avoir gagné sur le QC35. 


AVEE BlueLink : le bluetooth retrouvé

Mise à jour Avril 2021 : Le BlueLink tel que présenté ci-après n'existe plus au catalogue d'Avee. Ce modèle Mark I va être remplacé prochainement par un modèle plus simple. A suivre!

Qu'est-ce-que c'est ? C'est un petit boitier qui s'interface entre votre connexion à l'avion et votre casque et son kit Avee. Tous ceux qui ont un kit Avee ont remarqué que dès qu'on branchait le kit micro, le casque Bose (QC ou 700) désactivait automatiquement son bluetooth. Le kit BlueLink permet donc de connecter un périphérique Bluetooth à son casque. Par exemple, pour écouter de la musique ou téléphoner (une clairance IFR au sol) ou bien encore pour entendre les annonces que Skydemon ou Foreflight savent maintenant diffuser ("Entering runway 31 Left, 1800 meters available") via votre tablette. Attention, cela n'est vraiment pas pour tout le monde et pour tous les usages. Connecter quelque chose en Bluetooth dans son casque aéro en vol est évidement une source de distraction. Donc, si toutes vos ressources intellectuelles sont déjà à la limite, inutile de vous divertir ! La sécurité du vol avant tout, bien sûr. Mais en passager, en copilote, sur les longues branches ou vous êtes bien devant votre avion, écouter de la musique  peut être confortable et relaxant... pour assurer à l'arrivée ;) Là encore c'est une question de goût et surtout de bon sens. Si la radio vous surcharge, vous n'allez pas vous mettre une seconde fréquence en monitoring ? Vous n'allez pas mettre de musique en plus ?

Il est aussi pratique de pouvoir passer un coup de fil au point d'arrêt, recevoir une clairance IFR (je ne me sens pas concerné ;) ), ou bien encore prévenir de son arrivée (par un passager) par téléphone avec la réception GSM qui est de plus en plus efficace en altitude. Pour mémoire, je me rappelle avoir fait un appel vidéo à 8'000 pieds au milieu du désert en Californie. Mais c'est une autre histoire.


Avant de tester tout cela en vol, je pense il y a deux choses importantes à connaitre. Tout d'abord, même si la batterie du BlueLink est à plat, le casque continu de fonctionner normalement : le câble qui relie le casque aux connecteurs de votre avion et qui est spécifique au BlueLink, fonctionne en passthrough. Ensuite, lorsqu'on se met à écouter autre chose que la radio de bord, il est bon de savoir comment désactiver rapidement tout cela. On ne sait jamais. Une double pression ou un appui de plus de 0.5s sur la touche Power du boitier passe le système en Silent Cockpit. Regardez la vidéo ci-après et plus particulièrement à 00:33 :


Les touches du boitier de commande permettent de choisir sa source et aussi de régler le volume de chacune des sources Bluetooth. Par exemple, on peut mettre le volume des alertes de son iPad sur haut et la musique de son téléphone plus faible.


Pour mon premier vol avec le BlueLink, j'ai fait quelque chose de simple : juste connecter mon téléphone pour écouter de la musique. Je voulais déjà tester comment le boîtier gérait la priorité Bluetooth versus la radio de bord. Je voulais expérimenter comment il baissait automatiquement le son des entrées Bluetooth pour laisser le pilote entendre distinctement la radio qui est bien sûr primordiale. Evidemment. 

Jetez un œil sur la vidéo ci-dessus.

Après ce premier vol, je trouve que le système s'en sort plutôt très bien. Et même mieux que le système radio XmWeather dans un G1000 où le son est coupé franchement, presque trop abruptement, même sur les communications de l'intercom. (entre pilote, co-pilote et passager). Par contre, je me souviens plus de l'effet sur les LightSpeed. Là, avec le BlueLink, même avec une fréquence chargée qui blablate, on a pas cette impression de hachure trop pénible.


Et l'autonomie ? Après un vol d'1h30 et alors que le BlueLink au départ était à 30% d'autonomie. Il est arrivé à destination avec... 30% d'autonomie. Il ne semble pas consommer beaucoup d'énergie si on ne tripote pas sans arrêt l'écran.

C'est donc une bonne première expérience. Même si je ne le répéterait jamais assez : connecter une source audio à votre casque aéro n'est pas anodin et c'est évidement une source de distraction. C'est "un peu" comme être capable de monitorer deux fréquences actives. Certains pilotes sont tout de suite débordés et confus, d'autres arrivent à gérer ces deux flux d'information. Il ne faut donc pas négliger la relative complexité d'avoir à gérer ce genre d'équipement en plus de tout le reste. Il faut donc avoir de le ressource disponible pour gérer les imprévus que cela peut apporter et donc se dire clairement : ce n'est pas pour moi, c'est un truc en plus et je ne vais pas compliquer inutilement mon vol. Tout est affaire de minima personnel. N'est-ce-pas une qualité de pilote de plaisir de connaître ses propres limites ?



Mise à jour Avril 2021 : Le BlueLink tel que présenté ci-dessus n'existe plus au catalogue d'Avee. Ce modèle Mark I va être remplacé prochainement par un modèle plus simple. A suivre!

16.7.15

Un week-end très aéro.

imageLes derniers billets de mon blog le prouvent. Le week-end prolongé du 14 juillet a été plutôt très aéro grâce à une météo qui a été de la partie pendant ces 4 jours. Le 11 juillet, la descente vers Aubenas depuis St-Cyr s’est déroulée avec un peu de vent arrière (voir ce message), le surlendemain une promenade locale m’a permis d’agrandir, tout doucement, encore la carte des terrains où j’ai posé mes roues, puis le 14 juillet il faut rentrer à St-Cyr.

Couvre-feu du 14 juillet

image Qui dit 14 juillet, dit restriction de vol. Le SUP AIP 141/15 '(dit couvre-feu du 14 juillet ;-) interdit les vols à l’arrivée de St-Cyr jusqu’à 19h00 locale. Il parait que le défilé du 14 juillet se termine vers 12h30 local. J’apprendrais plus tard que cette restriction a été levée plus tôt (vers 15h00) et que j’aurais pu en être informé en appelant par téléphone l’ATIS de St-Cyr. Zut, je le savais, c’était déjà comme ça l’année dernière. J’avais oublié. Et puis de toutes les façons, on est pas pressé. Et partir en plein milieu de l’après-midi avec la chaleur qui règne dans le sud n’est pas forcément une bonne idée.

Altitude densité

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Lorsque nous mettons en route, la sonde de température de l’avion annonce un petit 36 degrés. La température d’huile est immédiatement dans le vert ;-) Mais au delà de la température, c’est l’altitude densité que j’ai vérifié. La piste est immense à Aubenas et largement suffisante même si l’altitude densité est de 3076 pieds pour un terrain situé à 923 pieds. Mais le Cessna est une 180 chevaux et nous ne sommes que 2 dans l’avion avec peu de bagage.

11742835_10155758667935207_556052170679698431_n Autodens, application pratique sur iOS qui calcule l’altitude densité

imageExtrait de la section 5 du manuel de vol du Cessna 172

Et hop, on file vers le chapitre 5 du manuel de vol qui indique qu’à 1000 pieds d’altitude, 40 degrés, à masse max et avec la technique de décollage court (56 kts dans la montée initiale, ça fait une chouette assiette à monter, essayez), il faut 1260 pieds (385 mètres) de longueur de piste et 2135 pieds au passage des 50 mètres (650 mètres). Avec les 1425 mètres (4675 pieds) de TORA (Take Off Runway Available), ça passe large. Ce qui ne m’empêche pas bien sûr au point d’arrêt, plein gaz, de mixturer pour obtenir la meilleure puissance. Souvenir de Farwest !

Depart Aubenas

Une fois en l’air la montée se fait tranquillement en montant par le vent arrière puis avec suffisamment de hauteur une prise de cap directe RBT au niveau 065.

En route

Retour en ligne droiteLigne droite ! Béatrice n’aime pas l’avion, je raccourci autant que possible le vol. Avec le vent de face rencontré, il nous faudra un peu moins de 3 heures de vol. C’est bien suffisant.

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Nous trouvons un peu le temps long. J’ai étudié avec Topmeteo.eu, l’application Sky MET (de Sparking Apps) ou bien encore les WINTEM, la force et la direction du vent au FL065 (le mini pour passer le massif central) et au FL085. Plus je monte et plus je vais l’avoir fort. On restera donc au plus bas avec une petite dizaine de nœuds de face. Tant pis ;-)

IMG_1370Capture de l’application Sky Met sur iPad (payant). On peut faire bouger le curseur de l’altitude/niveau à gauche de l’écran pour voir comment le vent change en direction et force (la capture ne correspond pas à l’heure du vol)

imageLes WINTEM produite par Météo France

 IMG_1373Le site TopMeteo.eu (payant)
(la capture ne correspond pas à l’heure du vol)

Altération de cap pour éviter le treuilleur para de VichyPetite entorse à la ligne droite, je contourne le terrain de Vichy où de l’activité treuillage a lieu

DCIM\103GOPROLe voile de chaleur rend toutes les photos en route palichonne

DCIM\103GOPROService à bord : sac de pralines. Comment prendre des kilos en vol !

11728930_10153476509039394_1408440918199865400_oGrâce à Lionel D. “rencontré” sur Facebook, je reçois ces images de FlightRadar24.com de notre Cessna (presque) en temps réel

Intégration LFPZIntégration 29 à St-Cyr avec la tour ouverte

THE feature of Skydemon when Enroute

Après plusieurs dizaines d’heures de vol en compagnie de SkyDemon, je suis peut-être maintenant capable de dire qu’elle est LA fonction géniale, celle qui fait peut-être la différence avec les appli. que je connais/pratique. En route, il y a vraiment un bouton magique, appelé RADIO. En appuyant dessus, on a immédiatement les fréquences à contacter de l’endroit où on se trouve ! Du SIV au terrain les plus proches. En un clin d’œil, on sait avec “qui” on devrait être et qui sera même la prochaine fréquence à contacter. C’est surtout utile pour les SIV ou bien la fréquence à veiller sur le COM2 lors de passage à proximité de terrain. LA fonction utile !

IMG_1375Les fréquences du moment en premier, puis les fréquences à suivre classées par distance (“c’est kiki après qu’il faudra contacter ?”)

        20150714_193850_Richtone(HDR)_SnapseedAvec ce temps, après 3 heures de vol, le passage par la case nettoyage de l’avion est indispensable. Puis, il reste à pousser l’avion dans le hangar et le remercier d’avoir tourné comme une horloge et faire tous les papiers.

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