7.5.06

Un grand carré sur la plage

La journée avait mal commencé. Des OVC003 un peu partout dans les METAR. La brume qui ne se lève pas et la tête de la tour Eiffel désespérément dans les nuages. Et puis en scrutant d'un peu plus près les TAF, on devine que le plafond va monter. Alors, on laisse le ciel daigner nous accepter, on patiente en se rendant au terrain. Une fois là-bas, on croise quelques informations, quelques coups de téléphone et on décide de rejoindre un ami sur une plage. Direction Berck-sur-mer !



La veille, un coup de MSN avait suffit à convaincre mon ami Peps de m'accompagner. Je n'ai pas eut à trop insister. C'est le genre de mordu d'aviation qui n'a pas besoin d'être très sollicité pour m'accompagner dans un avion. Je prend la branche aller. Il prend le retour.

Le temps de faire deux fois le plein (deux fois 22 litres... private joke, une sombre histoire de pistolet) et nous voilà enfin prêt. On est pas trop pressé. La météo doit évoluer dans le bon sens. Faut lui laisser le temps. N'empêche que même si la nuit aéro est de plus en plus tard, il faudrait tout de même qu'on parte aujourd'hui. Nous installons tout notre attirail. La planchette, les cartes (RP, 1/500000, CartaBossy... le tout presque en double) 2 GPS (chacun le sien) et le GPS de l'avion (3 GPS pour un ch'tit vol.. pffff), les casques, les perf et le PreciFlight okazou, la règle... on est prêt ? C'est bon là ?


Comme le montre la trace GPS, on remonte jusqu'au bout de la 12.
Après c'est l'autoroute et nous, on veut y aller en l'air ;-)


Passé la sortie Nord, les nuages sont effectivement là. A 2000ft QNH on doit avoir la dérive dans les nuages, je pense. Transit Pontoise approuvé, transit Beauvais approuvé... quelques coups de transpondeur plus tard, nous voilà sur la côte. Encore quelques nuages qui traînent et veulent nous attraper, puis La baie de Somme s'offre à nous.













Arrivée à Berck. Pas un chat. L'aéroclub est fermé, les hangars aussi. Bon. Rien à boire... rien à voir. Coup de fil à Patrick venu pour le week-end dans le coin (en voiture, ouuuuuuuuuuuuuuuh).

- "T'es où ?"
- "Et toi ?"
- "A Berck, le terrain... on vient d'atterrir avec Peps !"
- "Ah vous êtes passé malgré la météo ! Super !!! Vous repartez là ?"
- "Ouaii, le temps de changer de pilote"
- "Je me dirige vers la plage de Fort-Mahon... retrouvez-moi, c'est sur le chemin !"
- "Comment te retrouver sur la plage ? Tu vas pas être très grand vu de 500 ft sol...mer"
- "Euh.. je te rappelle !"

Peps fini sa prévol. Je m'installe à droite. A moi de me faire "transporter". Nous repartons de ce terrain désert. Départ en 24 complètement au dessus de Berck. L'horreur en cas de panne moteur au décollage. A la limite viser une rue. Une grande. Une avenue : "... en cas de panne majeure après rotation, on va chercher la vitesse de finesse max 145 km/h + ou - 30 degrés à droite ou à gauche pour atterrir boulevard des cormorans."

Je rappelle Patrick. Pratique ces téléphones mobiles dans l'avion.

- "On va décoller ! T'es où alors ?"
- "On est à côté d'un tracteur, y-a un gamin avec un maillot de bain rouge... il a pas de chaussure"

Eclat de rire dans le cockpit.

- "On va dessiner un grand carré sur la plage avec tes initiales !"
- "Un grand carré ? Sur la plage ? C'est parti !"






J'en veux un comme ça

Au détour des parkings de nos petits terrains, on trouve parfois des avions qu'on a pas l'habitude de rencontrer. Un gros Cessna s'est posé devant nous, hier à St-Cyr. On était pas pressé, alors nous sommes allés rêver devant...




Battu à plat de couture

J'ai eut un vol traumatisant, un jour. C'était durant un de mes premiers vol en local. Rien de bien grâve après coup, mais c'est le genre de détails qui reste.



Depuis cette histoire, j'ai donc toujours un ou deux crayons de rechange. Ils doivent être planqués dans un des innombrables sacs que je trimballe (pour rien). M'enfin.

Par contre, Peps m'a battu à plat de couture lorsque j'ai découvert qu'il trimballait une sorte de petite trousse avec tous ses stylos de secours (photo-preuve à l'appui) !

Y-a qu'un truc qui cloche. Et s'il perd sa trousse ? Il perd tous ses crayons ? Ah, mais peut-être a-t-il des crayons de rechange à un autre endroit, le bougre.

1.5.06

Bonne nuit les navions...

Je me rappelle encore la première fois où j'ai ouvert, tout seul, le hangar des avions. Le hangar du haut comme on l'appelle. Celui avec le plus d'avion dedans. Il faisait sombre et il n'y avait alors pas un bruit. Lorsque j'ai fait glisser les grandes portes qui donnent sur les pistes, la lumière a alors envahi le petit hangar et j'ai été surpris du nombre d'avion que l'on pouvait y loger.

En fait, le matin c'est de la "rigolade". Sortir les avions, c'est facile. Il suffit de les tirer/pousser et d'éviter les obstacles. Ensuite, il faut les mettre sur les lignes blanches sur le parking. Facile.




Le plus dur, c'est de rentrer tous les avions. Je n'ai pas honte de le dire, mais le DR-221 (avec la roulette à l'arrière pour les incultes) n'est pas le plus évident à placer dans ce hangar. Il faut viser. Et bien. Mais ça s'apprend. C'est comme tout le reste. Le pilotage et le rangement d'avion.
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