4.6.06

"As real as it gets" qu'ils disaient

Parfois la réalité rejoint le virtuel de façon bien curieuse. Parfois, deux pilotes/ATC virtuels sont pris de fou rire dans le cockpit d'un petit DR400 juste parce qu'ils retrouvent leur IVAO, là dans le casque... là dans le réel. Ne voyez pas dans ce post une quelconque moquerie. Je rappelle que je ne suis qu'un pilotaillon de base. Ce message comporte juste la description humoristique et ironique de plusieurs petites anecdotes qui nous ont bien fait rire hier. Cela permet de relativiser nos jeux sur IVAO. Parfois, le virtuel rejoint la réalité là où on ne l'attend pas.

La trace GPS vue depuis GoogleEarth


Ca faisait longtemps que je n'étais pas retourné à Deauville. La première fois, c'était avec un ami et son Cessna, je n'étais même pas élève. Et puis il y a eut cette deuxième nav en solo ("L'homme aux raquêtes qui s'agitent") qui restera un très grand souvenir de mon instruction. Surtout lorsque j'eus des problèmes pour ré-ouvrir l'avion après l'avoir fermé à clef (de 2 chevaux). Je reprends le F-BTKU, petit DR400, mais suis accompagné par Mayeul (BE-TA4 sur IVAO). En bonne compagnie, on vole mieux.




Au sud de Rouen. Nous en profitons pour travailler notre "cheminement"


St-Cyr La Campagne. Un de nos points tournant de l'aller.
Terrain privé... si... si


On passe au sud du Havre et de la ZIT de Gravenchon


L'arrivée c'est bien passée avec le SIV de Deauville, puis la tour. On regrettera juste de ne pas avoir eut droit au placier et son 4x4 jaune clignotant. Après avoir dégagé rapidement par la première bretelle, on a juste eut un :

- "Kilo-Uniform, à droite pour le parking en herbe"
- "Par la droite, vers le parking en herbe pour le Kilo-Uniform"

Bon tant pis pour cette fois ;-) D'autres auront eut plus de chance que nous dont un très bel hélicoptère qui nous soufflera les gouvernes et s'excusera, puis passera devant nous comme pour délicatement nous éviter :

- "Ce que l'on fait n'est pas génial... là... on va pas rester derrière le petit avion, Victor Alpha... on peut faire le tour ?"
(C'est nous qu'il traite de petit avion ?)
- "Très bien Juliet-Alpha, contourner le DR400 et placer vous avec le placier"

S'en suivi une discussion hésitante avec la tour et le placier un peu dérouté par un Ecureuil bi-turbines faisant le tour d'un DR400 pour se retrouver devant un autre DR300 et cherchant une place de parking (vous suivez ?). Cafouillage au point Alpha et mini-embouteillage comme sur IVAO.

  

C'est plutôt au départ de Deauville que nous avons eu l'impression d'avoir un S1 débutant au contrôle (toujours pas de moquerie, hein... le pilotaillon c'est moi). Visiblement, ça forme dans tous les coins/tours en ce moment. On a eu aussi droit à une succession de contrôleurs à la tour de St-Cyr. Je vous le raconte un peu plus loin.

Le DR400 F-BTKU sur le parking herbe de Deauville


C'est donc en partant que nous avons eut une clairance d'alignement-décollage, alors qu'un DR300 n'avait même pas encore dégagé la piste et qu'un Ecureuil était juste devant nous, coinçant (lui aussi) le seul taxiway Alpha pour atteindre la 30 (cf. photo).

  

Je suis sûr d'avoir entendu ce genre de truc sur IVAO à Bora Bora lorsque ça bouchonne. Et bien en vrai, c'est tout pareil. Parfois ça cafouille avec trois appareils qui se regardent face à face ;-) Tout c'est bien fini, je vous rassure.

  

L'écureuil est venu se garer sagement (j'adore voir ces appareils évoluer à 2 mètres de haut fluidement), le DR300 a attendu que l'écureuil passe pour rejoindre le parking aéroclub et nous nous avons pu faire tranquillement notre rolling-take-off (wouaaah la frime). C'est sûr qu'avec 1700 mètres de piste en dur, le DR400-120 a de quoi s'envoyer en l'air.



Et puis en tout début de vent arrière, le contrôleur m'a remis en mode 150% de CPU.

- "Kilo-Uniform, quel sera votre point de sortie ?"

Hum... C'est dans ces moments là que l'on se rend compte que l'on a - à moitié - prévu son truc... tranquille, mais que l'on a pas préparé un cheminement particulier. On a prévu de partir vers l'est pour St-Cyr, ça c'est sûr. Mais on a pas prévu de "point de sortie". Ne paniquons pas. Le monsieur veut juste savoir - à juste titre - par où nous comptons le quitter. Normal. Ca se passe au tout début du vent arrière. On continue notre montée.

Et c'est encore dans ces moments-là qu'il est bon d'avoir la carte sous la main et/ou la carte en tête (les deux, c'est pratique aussi). Echo-Delta, c'est en haut. Ca m'arrange pas. Au sud, il y a un point que je ne connais pas. Non, décidément et en regardant rapidement mon trait fluo sur ma 1/500 000, la sortie idéale pour l'instant c'est l'est et le VOR. Je me remémore une consigne particulière lue en diagonable. Il me semble que la verticale VOR est uniquement sur clairance. Et bien, c'est le moment où jamais.

- "On avait prévu direct le VOR de Deauville... si c'est possible pour le Kilo-Uniform"
- "Kilo-Uniform... direct le VOR DVL, pas de problème, rappelez passant le VOR DéVé-Elle"
- "On rappelle passant la balise DéVé-Elle, Kilo-Uniform".

Ouf. Ca c'est fait. Traçons maintenant direct vers la balise.

Peu de temps après nous avons entendu un trafic in ingliche s'annoncer vers la base pour rappeler en finale... On a donc accéléré rapidement pour s'élever au dessus du tour de piste et nous sommes fait confirmer la directe "autorisé pour DVL ?"... Pas envie du tout de m'emplafonner un estranger.

Juste après un DR400 s'annonce au parking de Deauville et s'entend donner un code transpondeur 7011. Jusque là tout va bien. Sauf qu'on a nous aussi le 7011. Et ça continue dans le grand cafouillage lorsque le pilote collationne 7401 (véridique)... le contrôleur corrige et lui donne... 7012 (+1). Bon, ca s'incrémente à chaque fois qu'il l'annonce. Et tout le monde collationne n'importe quoi (moi le premier ;-) C'est pas comme ça sous IVAO aussi ? 2 minutes plus tard, un trafic arrive... et se voit donner le 7012 (rebelotte). Nous, dans tous ça, on grimpe et on se dépêche de filer vers le VOR pour passer avec l'approche... parce que là, on se sent pas énormément en sécurité du haut de notre niveau de pilotaillon.

La suite se fait tranquiiiiille. Mayeul et moi travaillons notre technique de cheminement entre DVL et EVX. Le doigt sur la carte, nous cherchons les lignes électriques, les autoroutes et autres petits villages pour être sûr de savoir où nous sommes.

En sortant de Deauville, alors que nous avions pile-poil trouvé le VOR (on regarde dehooooooors, au carrefour et aux intersections), le contrôleur nous balance sur Paris-Info. Nous collationnons, disciplinés que nous sommes.

- "Paris-info du Fox-Kilo-Uniform"
- "Kilo-Uniform, Paris"
- "Paris, Fox-Bravo-Tango-Kilo-Uniform, DR400 de Deauville vers St-Cyr, 2000 ft 1027, transpondeur 7000 et 2 personnes à bord"
(je reprend ma respiration)
- "Kilo-Uniform, confirmer la destination de Grandville"
- "Négatif, à destination de St-Cyr... Lima...Fox... euh.... Lima-Fox... Papa-Zulu"
(pas foutu de dire LFPZ d'un coup, le pilotaillon)
- "Bien... vous confirmez la provenance ?"
- "Et bien... en provenance de Deauville... Lima-Fox-Romeo-Golf !"
- "Bien pris... affichez 4134"

Ouf. On y est arrivé. Là aussi, ça ressemble à IVAO ;-)

On a fait tout le trajet jusqu'aux cheminées de Mantes sur la fréquence de Paris Info (Nord, 125.7). Sauf que si vous regardez un coup la carte, la fréquence de Paris-Info change entre Deauville et l'ouest proche parisien.

Donc forcément en arrivant pour quitter après Mantes, cela a donné :

- "Paris pour le Kilo-Uniform ?"

Un grand blanc. Depuis quelques minutes, forcément on entendait plus grand chose. Et personne pour relayer.

- "Paris pour le Kilo-Uniform ?"

Toujours rien. J'aurais éteint la radio, c'était pareil. Y-a quelqu'un ? Hum... Réfléchissons. Un coup d'oeil à la carte. On a changé de zone et je me rappelle les changements de fréquences sur Seine-Info lorsque je pratique les vols d'Air Camille vers Cosne. Un coup le secteur nord, sud, sud-est... etc... Les mêmes contrôleurs sont sur plusieurs fréquences à la fois et c'est pour cela qu'on n'entend parfois que les réponses et pas les questions (ou l'inverse).

Pas question de quitter comme ça. On était avec Paris-Info et je n'ai pas envie qu'ils déclenchent les hostillités (comprendre les secours) si on ne les a pas quitté proprement. Alors on change de fréquence. J'affiche 129.625 sur COM1 Active après un coup d'oeil rapide sur la 1/250000 Région parisienne. D'où l'interêt d'avoir les cartes pliées pour pouvoir consulter les encarts des SIV en France ou d'avoir la bonne carte sous la main.

- "Paris pour le Kilo-Uniform sur 129 décimale 625 ?"
- "Kilo-Uniform.. Paris !"
- "On ne vous a pas quitté sur 125 décimale 7... on arrive à Mantes et on voudrait quitter maintenant"
- "Et bien, affichez 7-0-0-0 et bons vols Kilo-Uniform !"
- "7000 et on quitte, merci pour tout du Kilo-Uniform"

Cette course après les fréquences ne vous rappelle rien ? Et lorsque vous perdez un contrôleur parce que le serveur machin truc a planté ? Vous ne courrez pas dans tous les sens pour savoir où il s'est reconnecté ? ServInfo ? Le serveur TS truc-muche ? L'ATIS à reprendre. Et bien en haut dans un ch'tit avion c'est pareil. On utilise les outils qu'on a sous la main et un p'tit peu de sa cervelle. Et à nous deux, Mayeul et moi, on était bien sur ce coup là.

La trace de l'arrivée et du départ sur la 1:250000 région parisienne


On a donc quitté Paris-Info bourré d'ingliche et ça nous a donné l'envie, à Mayeul et moi, de tâter un peu de l'ingliche aéro. On arrive secteur nord.

- "St-Cyr du kilo-Uniform, good evening"
Ca commence bien. Il est 16h00. Dans le Kilo-Uniform, on est à "evening", si monsieur. Sur IVAO, c'est toujours Good Evening (je vole le soir virtuellement). Alors je vois pas pourquoi je changerais là, dans le réel. Ah c'est pas le soir ?

- "Kilo-Uniform, good afternoon"

Et toc, lui il est à l'heure et me rappelle gentiment de ranger mes jouets. On ne se démonte pas, mais ça rigole déjà dans le cockpit du DR400.

- "On pourrait faire un entrainement phraséo anglaise ?"

Je tente de rattraper le désastre. Il faut du courage pour s'y remettre après le superbe "Good Evening" (c)IVAO que j'ai lancé sur la fréquence. Pourvu que personne d'autre n'est entendu. La honte. Ca a commencé bizarrement.

- "Pas de problème, Kilo-Uniform"

Ca parle tout de même un peu beaucoup et je me presse de balancer ma deuxième bétise. Allons-y. Accrochez-vous au clavier.

- "Saint-Cyr, Fox-Bravo-Papa-Kilo-Uniform...

...jusque là c'est facile, français ou anglais c'est pas trop là qu'il faut bosser... Sans utiliser l'accent texan qui ne sert à rien si ce n'est à ne pas se faire comprendre, on continu...

- ... a DR400, from Deauville to your installation, expect... hum... North Sector (???) in two minutes with information Golf"

North-Sector ? Pourquoi pas... ça le fait ? J'avais rien révisé. Généralement, on se répète le message avant d'appuyer sur le bouton. Là, je me suis lancé. Le type dans la tour a pas l'air plié de rire. Il me balance une clairance d'intégration vent arrière pour la 30 et demande à ce que je le rappele 30 secondes avant le début du vent arrière.

On maîtrise. Je répond du tac-o-tac. Ca va, on avance (à 200 km/h). Arrivé à 30 secondes de la vent arrière, je rappelle et passe un message entre plusieurs autres (ca tchat pas mal)... tout cela semble propre. Sauf... que

- "Kilo-Uniform, information trafic a.... a.... a... yellow plane from base to downwind"
-"Trafic not in sight, Kilo-Uniform"

Yeeeeeeeeeees... de toutes les façons, je ne connais que cette réponse. Alors... ;-)

Et puis quelques secondes plus tard,

- "Kilo-Uniform, downwind"

Au milieu du vent arrière on rappelle. Facile. C'est une autre voix qui nous répond. Une demoiselle au micro.

- "Kilo-Uniform, number one report mi-base for runway Three-Zero"

On continue. Ah bon. "Mi-base" ça se dit "mi-base" en anglais ? J'en sais rien alors je répète comme "la demoiselle a dit". En mi-base (travers le château de Versaille pour faire plus classe), j'ai du mal à passer mon message. Ca brouillonne sur la fréquence et je n'entend que la fin d'une clairance pour la Thrreeeee-Zero-Left". C'est peut-être pour moi.

- "Was that for Kilo-Uniform ?"

Chrrrrt..... Shrrrrteeeeutrrrrrr

- "Turning final, Kilo-Uniform"

Et une voix masculine me répond un superbe "clear to land runway Three-Zero-Left". Trois contrôleurs sur une moitiée de tour de piste. C'est luxueux !

Le souvenir de notre vol sur la Cartabossy



Et pour finir, quelques photos aériennes...

  

  

3.6.06

27.5.06

Discussion sur l'étagère

Ma blibiothèque se remplit doucement de récits d'aviation.
Entre les trois, là qu'on voit sur la photo, il doit s'en raconter des histoires.

Le dernier arrivé, "Le ciel est notre terrain de jeu", je le lis doucement, tranquillement. Sinon, je me dit que je ne vole pas assez. Ok, j'avoue... je me le dis même lorsque je ne suis pas bercé par les récit d'Olivier M.

Les vacances arrivent, je me demande si je ne vais pas traîner encore plus pour qu'il tienne jusqu'à l'été.



http://www.ankidoo.fr/

25.5.06

Sierra or not Sierra

A l'occasion du baptême d'un pilote/contrôleur sur IVAO, nous sommes allés tâter du point SIERRA. Pas le temps, ni l'argent d'aller plus loin. Évidemment, Madame météo s'était invitée et nous a parsemé notre parcours d'averses. De grandes portes de slalom, blanches et tombant du ciel. D'un autre côté, les averses sont pratiques pour nettoyer les avions. Une sorte de Karcher à 200 km/h



Alors que nous discutions en préparant le vol dans la salle de briefing, des trombes d'eau arrosent St-Cyr. C'est tout gris, il fait sombre. Nous faisons encore confiance aux TEMPO qui traînent dans les METAR. D'autant qu'en tentant de regarder au loin, on voit "bien" que les averses sont vraiment localisées. Nous sommes confiants.



Je viens de démarrer (Tango) Kilo-Uniform. On laisse chauffer la bête qui n'a pas voler de la journée. Ce temps est mis à profit pour faire le tour de la planche de bord. Cédric est en terrain connu, adepte de Flight Simulator qu'il est. Juste la transposition de ce qu'il a par-cœur en tête et "à plat" sur son écran de PC avec les instruments à aiguilles du DR400 120 chevaux. Il s'entraîne à manipuler le bloc comm. et le transpondeur. Je lui ferais faire les changements de radio et l'affichage du grand-spondeur. Je me rappelle les premières fois où je l'ai fait et j'avais eut alors l'impression de toucher enfin à la "vraie aviation" .

ATIS pris, puis une jolie voix féminine nous accueille sur la fréquence tour. Nous sommes autorisés à rouler au point 30 gauche, là juste à côté du parking puisque cette piste est toujours amputée. En roulant, un DR400 en montée initiale annonce qu'il va au moins faire un tour de piste afin de laisser passer un gros grain. Nous nous penchons et, effectivement, un paquet de nuages très sombres passent au sud du terrain. On est donc pas pressé, on voit la fin de l'averse sur le secteur ouest.

En sortie ouest, je serais aidé pas mon copilote pour passer pile-poil sur la forêt. Cette sortie est vraiment tordue et je ne suis jamais à l'aise.

- "Ça passe à droite ?"
- "Ça passe..."
- "Ça passe aussi à gauche"

Et vlan, la fin de l'averse dans la figure nettoie l'avion. Secteur "ouest + pluie = original". On continue notre montée vers 2000 ft... et sommes au raz des nuages.. juste au raz. C'est grisonnant. Certains sont bien noir... Brrrrrrr...


Un p'tit coup sur le pare-brise ?



Puis l'enchaînement : ATIS Toussus, le château d'eau (blanc), RBT, appel de la tour, transpondeur, au cap 060 en route vers SIERRA... et vlan une grosse averse entre nous et SIERRA. Je ne me presse pas. Le vent est d'ouest et pousse ce grand rideau blanc vers Paris, me libérant mon petit chemin. Deux trafics convergeants vers SIERRA. Et la pluie. Pas glop. On surveille. Les quatre yeux tournent dans tous les sens. Puis je rappelle Toussus n'ayant pas trouvé les trafics.

- "Toussus du Kilo-Uniform ?"
- "Kilo-Uniform, j'écoute ?"
- "Vous nous confirmez 2 trafics convergeants vers SIERRA"
- "Dans vos 9 heures pour deux nautiques, trafic Cessna"

Vu ! Le Cessna est là, tout proche, un peu bas à mon goût convergeant vers nous. Il fonce aussi vers SIERRA. On le garde à l'œil. J'imagine que SIERRA arrive enfin. J'avais lu sur la PilotList que SIERRA n'était pas la ferme au toit rouge, comme on me l'avait appris (et comme beaucoup d'autres pilotes le croient), mais que c'était au bout de la trouée vers l'est, une centaine de mètres plus loin... alors on vise un peu plus loin (on est déjà content de trouver la ferme) et on verra plus tard sur la trace GPS.


A gauche ou à droite de Sierra ?

Saclay à droite, le cessna à gauche. Nous sommes tous les deux autorisés pour la base. Le Cessna sur le circuit *très* intérieur nous impressionnera avec son approche avec le dernier virage pratiquement en très courte. Nous, tranquiiiiilllle, on fera une grande base 25 droite, classique... pénard... pilotaillon quoi !

Le PAPI me piège un peu. Mon copilote a l'œil et connais par cœur le sens du "3 rouges allumés". Bon, on peut plus tricher ;-) L'approche se présente bien, le vent légèrement de droite, 10 nœuds, pas méchant. Et puis on est en DR400. Le Cessna est déjà posé et dégage lorsque j'arrive en courte... pile-poil sur la ligne blanche !



Plein gaz, la réchauffe est rentrée, les volets sur 1 cran, on scrute le badin et avec les pieds on reste au centre. 110 km/h... On s'élève...


Il est pas bien organisé mon copilote ?



Euh... on peut y aller là ? Il pleut pas ?



Et avec la troisième main ?


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