7.7.16

Le fameux “Radar Contact”

Parfois il suffit de très peu de chose. Rien que d'entendre des messages radios balancés par un contrôleur de Californien me plonge dans une grande nostalgie.

Ils ont une manière unique de prononcer ce Radar Contact. Comme si la combinaison de “radar” et “contact” n'était plus qu'un nouveau mot.

"Rada-aaaaaaaaaar Con-nnn-taccccct-euuuuu"

Ce Radar Contact que nous retourne le contrôleur est aussi notre sésame vers un vol plus tranquille. Il signifie que le contrôleur nous voit sur son écran. Nous sommes maintenant un petit plot avec une immatriculation et quelques indications (altitude, vitesse).

Il gardera maintenant un œil sur nous. Et nous, petits pilotaillons français se promenant en Californie à bord d'un petit Cessna, nous en avons besoin.

5.7.16

Où garer son Cessna ? (Farwest’15v2)

Le parking de PlusOne est vraiment trop grand ;-) Lorsqu'on revient de promenade, il faut se rappeler où était garée la machine qu'on a prise. Forcément, lorsqu'on est partie on a pas noté la place ;-) Et quand il y a plus de 50 machines sur le parking, il vaut mieux ne pas se tromper ;-)

3.7.16

Landing Montgomery (Farwest’15v2)

Dernière toute petite branche entre Ramona et Montgomery, notre seconde maison. Ce sera tout pour aujourd’hui. Demain est un autre jour. Le soleil se couche sur les montagnes à l’est de San Diego. Nous contournons, la classe Bravo de Miramar et nous nous posons, comme dans une sorte de routine, sur la 28R de Montgomery : “Number 3, cleared to land”.

image

28.6.16

Landing without clearance ?

Bon, on l’a eu ou on l’a pas eu cette clearance ? A qui cela n’est-il pas déjà arrivé ? : “Oh la vache, je me suis posé, mais on avait été clearé ? Zut, me souviens plus”. Et aux US, avec cette manie des ATC de balancer les autorisations d’atterrissage en numéro 5, c’est à dire 10 minutes avant réellement de se poser, la mémoire fait défaut. Et une fois au sol… c’est le grand doute.

(Moi) 4NK, may I ask a question ?

(ATC) Cessna 4NK, go ahead with your question !

(Moi) Did we have a clearance to land, 4NK ?

(ATC) I think so !

(Moi) Ok, I guess not, sorry !

(ATC) 4NK, it’s not a problem…

Nous voilà donc à Ramona (KRNM), 20 nm au nord. Parce qu’on avait pas envie de rentrer directement à Montgomery. Parce qu’on avait le temps, qu’il faisait beau et qu’on voulait manipuler un peu la machine. Nous nous intégrons donc dans circuit avec 4 ou 5 avions qui tournent déjà. La fréquence est encombrée, nos petits cerveaux de pilotaillons frenchies aussi. Difficile pour un premier vol de se remettre du survol de Los Angeles. Ca nous fait le coup à chaque fois. Et le contrôleur de Ramona est très serviable, prend son temps, articule, explique. Un bonheur.

Une fois au sol, la vitesse maîtrisée c’est le grand doute (6min11s). Je n’hésite pas à demander au contrôleur si on était vraiment autorisé (6min47s). Si, si. Effectivement, la clairance est arrivée très tôt “Cessna 4NK, number 3, runway two-seven, cleared to land” (à 1min55s) dans un message qui disait aussi qu’il fallait que je suive un Cessna en vent arrière et pas un Cherokee en base opposée. Trop pour un pilotaillon frenchie aux US ;-)

 

24.6.16

Le nombre de bagnoles de flic à l’arrivée

Voilà, nous venons de passer au dessus de LAX après avoir décollé de Santa Monica. Tout  cela dans notre prout-prout Cessna 172. Thibaut et moi avons encore l’impression d’être sur une autre planète. Mais les deux PPL VFR français, que nous sommes, restent toujours très inquiets :

“On fait pas une connerie, là ?”

“On aurait pas oublié un truc important ?”

“C’est bizarre, tout se passe bien”

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