6h du mat. C’est le tarif de ce FarWest. Soit c’est moi qui me réveille le premier, soit c’est Marc-Olivier. Le premier debout prépare le café. Ah mais non, ça ne marche pas aujourd’hui, à Long Island dans ce bungalow perché sur pilotis. Pas de machine à café, pas de dosette StarBuck. Il fait légèrement jour, mais le soleil ne s’est pas encore levé.
Le scorpion qu’à monstrueusement tué Marc-Olivier hier soir et que nous avions trouvé dans notre chambre n’est plus là. Je ne traine pas et descend sur la plage. Un bain à 6h du matin pour voir le soleil se lever n’est pas de refus.
Je suis rejoins quelques minutes plus tard par Marc-Olivier
En ligne droite la route d’aujourd’hui est simple. MArc-Olivier a choisi Great Harbor comme Port of Departure afin de quitter les Bahamas. Puis ce sera Miami International. Y-a pas de raison, aux USA on peut aller sur les internationnaux, profitons-en. On découvrira la taxe à l’arrivée (25$) et on vérifie tout de même le coût du FBO, sa taxe de nuit et comment lever les frais si on prend un minimum de gallons d’essence.
La route aurait pu être toute droite, mais Marc-Olivier en décide autrement. Après tout, le club auprès duquel nous avons loué ce Cessna 172 a des conditions un peu pénible sur le minimim d’heure. C’est 4h / jour. Ourch ! Après négociation, le total est ramené à 22h. Mais à l’échelle des Bahamas et de la Floride, les 22 heures en 8 jours vont être difficile à faire. Aucun de nous deux n’engivage d’avoir à payer des heures de vol… sans réellement les réaliser.
Nous partons donc ver Rum Cay, puis San Salvador et Cat Island pour remonter vers le nord. Je n’en crois toujours pas mes yeux. Je dois me pincer pour me dire que je suis dans un Cessna 172, aux commandes, en train de me promener dans les Bahamas. Je vais me réveiller, ce n’est pas possible.
Avant de quitter les Bahamas, nous devons passer par un POE (Port of Entry) : Great Harbor Cay. Bon choix de Marc-Olivier, car à walking-distance, il y a le restaurant d’un resort où nous pourrons déjeuner avant de traverser vers Miami.
On rend nos C7A que l’officier acceptera que l’on garde en souvenir, et payons la taxe de touriste ($20 par personne).On y retrouvera les membres d’un club de Floride qui voyage à trois ou quatre avions. Tiens, ça me rappelle quelque chose.
Traversée de l’ADIZ dans l'autre centre. On est précautionneux et au moins 15 minutes avant la traversée, on s’assure d’avoir un code transpondeur donné par Miami Center, obligatoire avant de franchir la frontière.
Les fréquences commencent à s’enchainer plus rapidement, puis c’est le traditionnel guidage dès qu’on arrive sur de gros terrains. Miami Intl n’échappe pas à la règle. Mais ici, c’est un non-évènement. On est VFR et en Cessna ? Et alors, vous êtes les bienvenues ! Sans plan de vol ? Oui et pourquoi en faudrait-il un (même si on en avait un dans notre cas, car nous avions traversé l’ADIZ) ? Ici, pas de point de repère planqué à l’intersection de deux routes, où une boulangerie/église/ bien connu des locaux ou un VFR constitué d’un vieux château d’eau perdu parmi des dizaines d’autres châteaux d’eau. Ici, on vous donne des vecteurs et des altitudes que vous suivez à la lettre (sauf si “unable to comply” bien évidement). Ca ne semble déranger personne.
Opa Locka Exec, alors que nous sommes en vent arrière
main gauche de la 08L
main gauche de la 08L
Passage obligatoire à la douane où nous furent accueillis par un douanier
parlant français (haîtiens) et ex-marié à une guadeloupéenne !
On laisse l’avion à Signature, en n’oubliant pas de préciser qu’il s’agit d’un Cessna… certes… mais du modèle 172 (le petit truc à hélice) et pas d’un Citation ou autre Mustang. On en a pas vu d’autres sur le parking.