Je souhaite à tous les lecteurs du blog une excellente année 2014 ! Quelle soit remplie de tout plein de vols virtuels et réels !
31.12.13
30.12.13
Dernier vol de l’année
Ce dimanche, on avait prévu d'aller vers Macon en partant de Toussus, pour aller saluer Matthieu J. La météo et notre envie de faire le grand tour en ont décidé autrement. En passant par Clermont-Ferrand, ça passait peut-être ;-)
Les prévisionnistes météo déplorent un no man's land de station juste au milieu entre Toussus et Macon (sur l'axe rouge à l'ouest de DIJ... on sur l’image ci-après). Les stations météos qui ferment cela donne ce genre de situation. Il est donc difficile de se faire une idée réelle de ce que l'on va trouver. Pas de METAR, pas de TAF, on a bien une vue radar, mais comment savoir à quelle hauteur est la couche (son top, sa base) et s'il y a plusieurs de couches ? Il y a bien des modèles météo qui tournent comme Rucsoundings ou bien encore Topmeteo avec ce genre de vue :
La prévision de Topmeteo pour 11H00Z… Elle s’avèrera particulièrement exacte !
Malgré tout, on a très envie de se mettre en l'air. C’est comme cela qu’on qualifie une drogue ? Alors on y va quand même parce qu’au départ il fait très beau et cela va se maintenir. On remplit les réservoir d'Avgas et on va se dégourdir les ailes pour ce dernier vol de l'année !
Au début c'est comme prévu. C'est le matin, il fait humide au raz du sol
On est dans le "bon sens" pour le vent (239@22kts) ce qui aide bien pour la vitesse sol (GS178KTS) alors qu'on est à 75% mixturé vers 11 gallons/heure :
Mais rapidement (vue la vitesse du truc) ça se complique un peu. On ira dans des situations plus prononcées que ce qu'on voit à l'image, un peu comme dans un mille-feuilles.
Je ne suis plus enthousiaste avec ces situations d'on-top. Disons que je vieillis mal. Oui, c'est beau à l'œil, on se prend pour un gros n'avion ou un n'IFR, mais en mono-moteur s'il faut redescendre la dedans en cas de panne, cela va nettement compliqué la chose si on ne voit rien au sol… ou à la dernière seconde.
Cela reste très joli pour les yeux, mais manque de pot, on veut surtout "aller-quelque-part"
Finalement, on aura bien profité du soleil. On aura tenté de passer par le nord, de passer entre deux couches, on sera monté au 110, puis redescendu, puis remonté, on aura repris la dernière de Dijon, de Lyon, on aura écouté les autres sur la fréquence, on aura échanger avec les SIV... mais il faudra se décider…
... à faire demi tour. On a faim, il faut trouver une restaurant maintenant ! Et j'envoie un SMS à Matthieu, mais au niveau 085, ça capte-pas ;-)
Deux survivants de la technologie galopante…
… au dessus, il y a la télévision.
Sans les nuages, la trajectoire n’a pas de sens, hein ? ;-)
Après avoir fait demi-tour la seule question sera de savoir “où y-a-t-il un restaurant sur un aérodrome ouvert ?”. On aura beau demander au SIV, il ne nous le dira pas ;-) Alors, on remonte vers Pontoise pour changer de copilote et tenter notre chance avec le restaurant d’Hispano ou le Taxiway sur le parking tour de Pontoise. Là bas aussi, on demandera si c’est ouvert sur la fréquence et le contrôleur passera un appel ;-)
26.12.13
Ca y est ! J'ai retrouvé Flight Simulator à installer sur mon nouveau PC
En vidant des tiroirs, je retombe sur les disquettes de Microsoft Flight Simulator version 5.0 de 1993. J'en vois deux ou trois au fond, nées bien plus tard, qui ne doivent même pas savoir ce qu'est une disquette et le gros boitier au milieu de l'image. C'est un lecteur de disquettes, bande d'ignares !
A côté, le paquet des deux disquettes de FS5, il y a aussi les disquettes de San Francisco et les scènes additionnelles de New-York et Paris. A l'époque où j'utilisais tout cela, il y a 20 ans, je n'imaginais pas que j'irais voler pour-de-vrai à bord de mon Cessna et en commandant de bord dans ces coins.
Pas loin des disquettes, il y avait une carte papier Jeppesen qui devait m'impressionner à l'époque. Je devais la considérer comme une carte de pro, décryptant à peine les symboles, la dépliant comme un "précieux". Aujourd'hui en la retrouvant, j'ai tout de suite vu la date de validité (on peut voler avec ou pas ? Sinon poubelle) et identifier que c'était une TAC. Oui, une vulgaire TAC ou Terminal Area Chart, l'équivalent de nos 1/250 000 françaises.
J'ai même retrouvé un lecteur de disquette ! Tout cela est téléchargeable en 3 clics sur Internet, maintenant. Que de chemin parcouru. C'est bon de se rappeler d'où l'on vient.