Le départ venté de Santa Monica en vidéo

Ca y est ! Voici enfin les 20 premiers montages vidéo du Farwest de décembre 2015. Préparez-vous à plusieurs billets (si, si 20) avec les vidéos de 50 secondes à 12 minutes. Comme d’habitude, tout cela a pour objectif de garder en mémoire quelques verticales de Los Angeles, de grands moments de phraséo. amerloques (“j’ai rien compris”), quelques fous rires de pilotaillons s’amusant en Californie (“vous devriez parler plus vite madame”), des séquences plus techniques que touristiques (“t’es sur que c’est la bonne checklist, là ?”), de grands moments de solitudes (“on était clearé à l’atterrissage là ?),  de nouveaux terrains (Palm Springs, Monterey, Half Moon Bay)…

On commence donc par notre tout premier vol. A l’aube, nous avons déposé Marc-Olivier à LAX pour son vol retour. Nous voilà tout seul pour notre premier vol de ce mini-Farwest. Les TAF et METAR passent des Gusting à + de 35 kts. Prenons notre temps, attendons que cela se calme et filons prendre notre petit déjeuner sur la plage à Santa Monica. On a vu pire.

Le “Bad Pirate” (surnom du Cessna N734NK) est resté stationné toute la nuit sur le parking du FBO “Atlantic” à Santa Monica. Nous décidons finalement de rentrer vers San Diego. Pour partir vers le sud, depuis KSMO, il faut survoler LAX, l’aéroport international ou bien faire le tour du monde par le nord. Ce sera la Special Flight Rules à 3500 ft que nous emprunterons.

Avec cette vidéo, vous assisterez au roulage depuis le FBO et la phraséo (et les cafouillages qui vont avec), les essais moteurs (comme lors d’un premier vol solo), le briefing départ, le décollage en piste 3, puis le grand virage pour monter à 3500 ft. Simple ?

Dans la prochaine vidéo vous aurez la traversée selon la procédure “Los Angeles Special Flight Rules” que les abonnées de ce blog déjà par coeur !

A lire dans le dernier INFO-PILOTE de juin

Oulala ! J’ai finalement réussi à produire quelque chose ! Voilà enfin mon premier article dans le dernier Info-Pilote (#723, juin 2016). La gestation a été difficile. Merci à Jean-Marie U. pour tous ses conseils avisés au fil des différentes versions. C’est une chose de publier quelques articles sur un blog et une autre de faire 2 pages sur un sujet de commande.

Je m’attaque déjà au suivant en me mettant la pression pour que l’écriture soit plus fluide et rapide ! Tout en essayant de dire des choses intelligentes. Damned, un vrai challenge !

Miniatur Wunderland : passage éclair

De passage à Hamburg, je n’ai pu m’empêcher de faire un saut express au Minuatur Wunderland. Le clou de cette exposition est indéniablement l’aéroport. C’est lui qui dispose le plus d’animations. Non seulement des avions, mais aussi de nombreux véhicules. Les effets lumineux sont aussi très poussés, avec le passage jour-nuit comme sur l’ensemble de l’exposition. Les autres plateaux sont surtout animés par des trains.

On ne l’entend pas mais l’ambiance sonore est aussi reproduite de manière localisée. On distingue d’où vient le bruit. Ici, un 747 patiente et le bruit de l’Aribus 340 qui va toucher est tout à fait distinguable.

Tout au fond, près des écran, il y a un petit hangar avec un Cessna

Il n’y a pas que les animations des atterrissages – roulages – parking – pushback – roulage – décollage… Ici, un 747 est tracté en dehors de son hangar (OK, le bruit semble indiqué que c’est au moteur ;-).

 

On distingue la zone des exercices de pompier que je n’ai pas eu le temps de voir. Il y a aussi une navette spatiale qui attend de rentrer au hangar. J’ai vu aussi un passage bas d’un bourdon sur la piste en service.

Et il y a forcément des trains…

L’ambiance de nuit est exceptionnelle. On voit au premier plan un camion se déplacer sur les routes de service.

Il y a la queue au point d’arrêt. Un appareil a eu un soucis pour dégager. Il a fallu l’intervention d’un technicien qui a tripoté l’avion, puis la reposé… et il a continué sa vie ;-) Les autres, pendant ce temps, patientait sagement.

Le centre de contrôle de toute l’attraction.

Malheureusement ou heureusement, il n’y a pas que le plateau de l’aéroport. Il faut bien plus d’une petite heure pour s’attarder sur les autres zones (US, Suisse, Scandinavie…)

La Scandinavie avec l’animation du cycle des marées

La zone Suisse à découvrir sur plusieurs niveau. Mais je ne m’y suis pas attardée. Forcément, j’ai filé vers l’aéroport ;-)

Les Etats-Unis avec un bout de Vegas
et le… pas de tir de la navette spatiale

Tout est dans le détail. Il ne suffit pas de regarder le plateau de haut. il faut se pencher pour capter toutes les petites histoires qui y sont racontées.

Le Minuatur Wunderland vu depuis l’extérieur.

GPS may be unavailable

On me demande souvent, lors des présentations “Tablettes en vol”, si j’ai déjà eu à subir des pertes de signal GPS. Je ne vole pas tous les jours (loin de là), mais lorsque j’interroge autour de moi, j’ai aussi la même réponse : “Des pertes de signal GPS ? Euh… Non”.

Ah si ! Il y a très longtemps, il me semble bien avoir vu des NOTAM qui annonçaient des perturbations probables dans l’ouest. Des exercices militaires ou autre, je ne sais plus. Mais c’était il y a bien longtemps.

Alors, lorsque je vois cette annonce de Foreflight relayant un message de la FAA pour des perturbations ou d’indisponibilité du signal GPS, je me dis que rien n’est impossible. Ici, c’est tout de même localisé, malgré le côté impressionant de la carte : seulement certains jours (7, 9, 21, 23, 28 et 30 juin) entre 1630Z et 2230Z (n’oubliez pas que c’est sur la côte ouest des US), sur un cercle de 60nm de rayon à 500 ft AGL et jusqu’à 476 nm du FL400 et plus haut.

C’est dans ces moments-là, qu’il est bon de garder la main et de savoir utiliser les moyens classiques VFR : le doigt sur la carte qu’elle soit électronique ou pas (le symbole de l’avion ne bougera pas tout seul), le cheminement, le cap, l’estime, le VOR…

Je continue à penser que les outils comme la tablette et application de navigation sont d’incontournables outils de sécurité et de confort, mais qu’il est aussi bon… de savoir s’en passer.

Source : https://blog.foreflight.com/2016/06/08/faa-advisory-gps-interference-testing/

“Ils sont dans un autre espace temps, ces gens-là”

Petit clin d’oeil à tous ceux qui pensent à l’examen d’anglais aéronautique FCL055. Thibaut et moi étions à Los Angeles, avec le Flight Following, le suivi de vol à la sauce US. C’est une contrôleuse à l’autre bout du micro. Et lorsqu’elle ne s’adresse pas à nous, on a vraiment l’impression que le débit est très rapide. Aussi lorsqu’elle s’adresse à nous, lors d’un autre vol :

C'est fou comme on a l'impression que les contrôleurs US parlent super vite. Evidemment, avec un extrait de vol et quelques secondes de vidéo, on ne dispose pas du contexte : le contrôleur est sensé me dire quoi à ce moment-là ? A quoi dois-je m'attendre ?

Quand on est donc "dans" son vol, on est moins surpris et tout comme en français, une bonne partie de la compréhension est basée sur notre capacité… à deviner. Entre des mots-clefs que l'on arrive à capter, on recrée mentalement la phrase complète et les subtilités s'il y en a.