8.8.11

Airport Loop

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Sedona n'a pas une bonne réputation pour les touristes. Lorsqu’on lit les quelques lignes du "Guide du Routard" le concernant, on n’a pas envie d’y passer quelques jours. Et pourtant.

Pour les pilotes, c’est différent. Ils connaissent bien le terrain de KSEZ. Et de toutes les façons, ils ne lisent pas le guide du routard. Sedona Airport, posé sur un plateau (MESA), est surnommé "le porte-avion de l'Arizona". L'arrivée en piste 21 vous fait passer vent arrière main gauche au raz des collines environnantes. Frissons garantis.

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Pour les non-pilotes, Sedona propose plusieurs sites où des promenades balisées sont disponibles. Hier, c'était l'ascension de Cathedral Rock.

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Aujourd'hui pour faire un peu plus “aéro”, nous avons emprunté le sentier intitulé "Airport Loop". Celui qui fait le tour de l'aéroport posé sur sa colline, justement. Et coup de chance pour le photographe, un light jet a décollé au moment où j’était au seuil 03.

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 Trail Airport Loop

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Après être venu 3 ou 4 fois, Sedona reste magique pour ces trails au milieu de nul part. Oubliez la ville et ces trucs new-age, d’un autre âge justement. En plein mois d’août, vous ne croiserez pas grand monde sur les chemins classé “moderate” et saurez vous retrouver seul au milieu de la nature, des cactus et des roches de grès rouge. En plus, si vous êtes pilote, le terrain reste un must-to-practise dans le sud-ouest des Etats-Unis.

J’y retournerais un jour.

6.8.11

Atterrissage à Sedona (vue sur le G1000)

Deux caméras sont en place. La première est une DRIFT HD170 ventousée sur le pare-brise et filme vers l’avant. Classique, y compris pour l’effet “rolling shutter” qui produit des hélices en sabre. Mais la finale sur le porte avion Sedona reste spectaculaire.

Je vous ai laissé le départ de San Diego avec d’une part le joli cafouillage de fréquence (la tour ? Le sol ? ;-) et le décollage en rolling take-off du 182 sur la bande de piste du seuil décalé. L’avion n’aillant donc pas roulé sur “la piste”, celle utilisable pour l’atterrissage.

La seconde caméra, une GoPro HD, est placée sur ma gauche et vise le volant du Cessna et l’écran principal du G1000. Il est amusant de voir la piste en 3D sur le PFD… après coup, parce que à ce moment-là précis je ne regardais pas du tout cette représentation, mais plutôt le ruban de la vitesse à gauche de l’écran !

Côté pilotage, premier atterrissage de ce Farwest’11 avec un petit manque de vitesse et quelques turbulences dûes au relief. Des conditions normales pour Sedona, quoi.

Ca commence toujours pas une histoire de masse&centrage

Il y a un monde fou lorsque je rentre chez Gibbs, le clubhouse de PlusOne. Nous sommes samedi matin 10h00. Ah oui ! Il s’agit des New Member Briefing organisés toutes les semaines pour présenter le club aux nouveaux membres. Je croise Bob Agresto, le Safety Officer du club. Accessoirement passionné du tour de France, il est toujours disponible pour un français comme moi qui a besoin d’un agent de liaison local entre la mécanique et les propriétaires des avions que je veux louer. Chaque année maintenant, il est de coûtume que je lui ramène de France, un maillot officiel du “Tour de France” dont il suit toutes les étapes en différé, forcément. Il me promet qu’il réalisera son rêve d’aller à Paris, pour l’arrivée de la course. Ce sera plaisant de l’accueillir dans ma ville, comme il le fait généreusement à San Diego. Nous discutons quelques minutes à voix feutrée pour ne pas déranger ces nouveaux membres. Ces membres comme moi, d’un aéroclub Californien.

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Mais il est temps de partir. Les filles sont en train de charger le Cessna 182 que j’ai réservé pour nos vacances. La voiture de location est bien sûr amenée au plus près de l’avion. Ici, aux US, on rentre sur les parking qui sont en dehors du contrôle du sol.

DSC04679-Picasa Masse et centrage sont fait au kilo-gramme près. Je fait peser chaque valise une à une. Avec les châleur attendues et les altitudes des terrains visés, je ne rigole pas avec le chargement. Le C182 a beau être puissant et disposer d’une grande soute, ses énooooormes réservoirs incitent à faire les pleins complets. Mais 87 gallons (47.5 utilisables par aile) nous amène à plus de 5h de vol à 75% sans les réserves. Et je sais que les filles ne supportent pas des vols de plus de 3h. On ne charge donc pas inutilement autant des affaires en soutes que du carburant dans les ailes. Même si le second est toujours plus utile dans un avion.

Après mettre trompé de fréquence entre le sol et la tour (rouillé ? Vous avez dit rouillé ?) le départ est sans histoire. N2462P décollant même sur la distance du seuil décallé, je crois qu’il n’a pas touché la 28R de ses roues. Vous verrez tout cela à la vidéo. La météo est CAVOK sur toute la route jusqu’à Sedona et rapidement, Camille à l’arrière tombe dans les bras de Morphée.

DSC04695-PicasaA l’avant, je joue avec le G1000 après avoir tout fait pour que le vol se déroule tranquillement. Le Flight Following, qui m’assure un suivi par les contrôleurs est activé rapidement. Je monte à 7500 ft pour passer tous les obstacles de la 1ère heure. La route est rentrée dans le G1000 et l’auto-pilote activé. N2462P vole droit et sereinement, j’ai mixturé au Lean Assist (merci Garmin) et réglé ma pression d’admission et mes tours comme le précise les tableaux de performances du manuel de vol, dont j’ai la copie sur les genoux. Tout va bien. On vole vers Sedona.

DSC04682 Le MFD avec la petite route complète

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Ce n’est pas parce qu’on a un G1000 que l’on est dispensé d’avoir
la carte et le trait de la route

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Béatrice passe le temps après avoir observé les paysages désertiques
qui défilent sous le Cessna

Mise à part quelques turbulences et trafics évités de justesse aux alentours de Prescott, le vol est sans histoire. Avec du vent de l’arrière droit, le Cessna attrape facilement des vitesses de 150 kt sol à 65%. C’est plutôt agréable. J’isole mes passagères du bruit régulier du Flight Following de Los Angeles Center, puis d’Albuquerque que je suis obligé d’avoir avec le sqwelch tiré. Merci à la boite de mélange du G1000.

DSC04686 Du désert à perte de vue

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Les collations sont servies à bord
(cf. on devine aussi la Drift qui filmera vers l’avant)

Puis “Albuquerque Center” me demandera de rappeler “Sedona in sight”, me libèrera sur la fréquence CTAF de KSEZ (123.0) me laissant faire mon auto-info, pour poser mon Cessna en piste 21 après un circuit main gauche au plus près des montagnes. Le porte-avion Sedona est toujours aussi beau, l’atterrissage toujours aussi impressionant. Je ne m’en lasse pas.  Et malgré ma faible habitude, j’arrive un peu bas et un peu lent. Attention pour les prochaines approches !

Sedona Drift 1

Vent arrière piste 21 main gauche. Y-a comme un obstacle au bout.

Courte Finale 1 Sedona Drift
Finale piste 21, un peu sous le plan…

Courte Finale 2 Sedona Drift
… “Sedona trafic, Skylane 2462P landing runway 21 Sedona Trafic”
”XXX, Holding short runway 21, Cessna in sight”
”Thank you”
 

Courte Finale Sedona 21 GoPro
Courte finale depuis la vue de la GoPro
On voit la piste 21 sur le PFD du G1000 SVT
J’avais bien sûr les yeux dehors, loin de cette représentation synthétique

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Je gare mon Cessna a côté de celui de Florent, arrivé la veille à bord du N21019. PlusOne est bien représenté à Sedona en ce début août.

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Vite, sautons dans une voiture de loc. La température doit atteindre les 40 degrés et la piscine du resort sera la bienvenue.

4.8.11

La guerre des boutons

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Une journée qui commence

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Alors que je prend mon petit déjeuner, Florent se fait lâcher C172 chez PlusOne. Il fait un CAVOK californien.

Photo prise à l’instant, depuis B&B, fameux Coréen s’il en est, situé juste en face de PlusOne/Gibbs. On voit à l’arrière plan l’avion de Florent, le Cessna 172 N21019.

Les avions sont réservées, deux Farwestiens apparaissent sur le planning des avions de PlusOne ;-)

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La journée commence bien.

3.8.11

Canal 9

Le Boeing 777 est un peu vieilot. Il y a bien des écrans individuels, dont la taille me rappelle celle du GPS de ma moto, mais la VoD est aux abonnées absents. Par contre, la descente amorcée, je choisi la carte de suivi du vol et me branche sur le canal 9 “From the flightdeck” avec la télécommande de mon accoudoir.

On entend alors toutes les conversations de la fréquence active choisi depuis le poste. C’est très sympa d’avoir son propre LiveATC à bord ! On passe donc du Centre, à l’approche, puis la tour et le sol. Le casque toujours sur les oreilles, j’entend le Lufthansa se faire répéter la fréquence de la tour, puis celle du sol. Il a pas les cartes ? Et voilà, mon Boeing 777, “United 915 Heavy, caution wake turbulence, cleared to land runway nine-teen center”.

Ah oui, on est aux Etats-Unis. Il commence à y avoir des terrains avec des pistes centrales ;-)

31.7.11

Programme de FarWest’11v2

Logo_Farwest_2011_v2 Même si nous sommes à quelques jours du départ, les traits ne sont pas du tout définitifs. Tout cela sera dépendant de la météo - bien sûr - et des envies du moment de mes passagères. Tout reste à faire. Mais les grandes lignes sont à peu près tracées : San Diego, Sedona, le parc YellowStone, San Francisco et le parc Yosemite. Bien sûr, c’est un FarWest en famille, donc il y aura plein de jour OFF et des promenades en veux-tu-en-voilà.

Route_Temp_RunwayFinder

Grosse surprise : départ de San Diego ;-)

Où l’on prendra quelques jours pour s’acclimater au climat Californien (si, si) et préparer la machine. En fait, on préparera “les” machines : le Cessna C182T N2162P et le C172SP N21019. Car c’est une grande première cette année, Florent G. et son amie Delphine seront également de la partie les premiers jours pour entamer leur premier FarWest. Champagne : On s’assurera que les avions volent droit et bien… et que leur cavalier respectif les maîtrise. On fera aussi les achats de dernières minutes : toutes les cartes nécessaires. J’en ai compté 15 en tout : 2 x A/FD (atlas VAC), Grand Canyon VFR, 7 x Sectional (1/500 000) et 5 TAC (1/250 000).

Florent fera son lâcher et toute la paperasserie du Club. J’ai la chance d’être passé, il y a 15 jours pour me faire lâcher sur la nouvelle bébette (voir ce récit et cette vidéo) et suis toujours membre de PlusOne, donc cela m’évite le New Member & Safety Briefing. J’espère que N21062P va bien depuis la dernière fois :

GOPR3580-Picasa (Medium)Florent s’acclimatera, lui, avec son nouveau jouet pour cet été. Un très jolie C172SP, prénomé N21019 :

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Cap au 050 !

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Je crois bien que Florent et Delphine vont à Sedona aussi pour leur première destination. Cela fera une bonne entrée en la matière. Après quelques jours dans les paysages ocres du centre de l’Arizona.

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On continue vers le Nord

imageAprès l’Arizona, on entamera une grande traversée vers West Yellow Stone : 600 nm (1100 km). A forece d’un lobbying effréné de tous ceux qui y sont déjà aller… Nous avons craqué. Tout cela… si une météo VFR s’offre à nous. Nous ferons peut-être un stop&go à Salt Lake City si le vol est trop long. Puis le parc Yellow Stone s’offrira normalement à nous. Après un petit slalom pour ne pas flirter avec les sommets. Là haut c’est la montagne. Les altitudes maximum des obstacles (les chiffres en bleu qui parsèmes les cartes 1/500 000 ou SEC)  ont des valeurs bizarres : 13.0, 14.1, 11.7… Ca va flirter avec les 14.000 ft (4200 mètres).

On redescend vers les sud ouest

Direction le classique mais toujours apprécié par ses dames (et leur pilote, il faut le reconnaitre) : San Francisco.
 image Comme d’habitude, je vise maintenant Concord pour son CAVOK. KCCR nous permet aussi de partir tôt le matin sans avoir à attendre le levé du brouillard sur la baie. Ca rajoute 20 minutes de voiture, mais ça rassure le commandant de bord, alors on ne discute pas.

Saut de puce

Petit vol vers Mariposa pour retrouver le parc Yosemite. Il nous reste des tonnes de sentiers à découvrir dans la vallée (sic).

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Je ne sais même pas encore si tout cela tiens dans notre planning. Tout ce que je sais c’est qu’on a le billet de retour et qu’il nous tarde de remplir de moments exceptionnels les “jours entre”.

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28.7.11

Et moi qui croyait qu’un Garmin G1000 c’était moderne

Imaginez. Vous êtes chez vous et tranquillement, vous créez votre log de nav avec votre iPad et ForeFlight (un jour Navigation ou Air Nav Pro). Une fois dans l'avion, vous choisissez "Envoyer" et sélectionnez le GPS de votre avion (certifiée forcément). Votre route est chargée dans votre avion. Clic-Clac.

Alors que déjà - rien que d'évoquer iTruc fait pousser des boutons à certains - que les Glass Cockpit sont l'incarnation du Mal et que les écrans tactiles sont ridiculement amusants, une telle intégration est du domaine de Star Trek, non ? Et pourtant. La démo. montre même le changement de fréquence standby depuis l'iPad de bord sans parler des modifications de la route effectuées sur l'ASPEN répercutées sur l'iPad. Les  fabricants d'avionique vont plus vite que notre imagination.

Et moi qui pensait qu'un G1000, c'était moderne.

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