Les Farwest commencent presque invariablement de la même manière. Un vol transatlantique dans un liner, parfois suivi d'une liaison interne aux Etats-Unis, pour enchaîner sur les retrouvailles avec le reste du groupe, une mise en place pour prendre ses repères et un premier vol.
Cette fois-ci, c’est un Air France 777 qui m'emmènera vers San Francisco, pour un premier stop en Californie : “Et un gros tube métallique pour traverser l’Atlantique".
Après quelques jours à San Francisco, je prends la ligne et descends à San Diego via Oakland avec SouthWest…
...et suis confronté à mon premier embarquement SouthWest, sans siège attribué et ces colonnes pour fluidifier le contrôle à la porte (numéro de séquence Groupe+Numéro). Quand on ne connait pas et qu’on voit tous ces américains habitués, on se sent tout seul on se demande bien où on va se mettre ;-)
Et enfin le Farwest peut commencer. Je retrouve avec joie Marc-Olivier et Thibaut à l’aéroport de San Diego, Lindberg.
Le lendemain, nous prenons contact avec le N734NK. Le Skyhawk, à la livrée particulière est stationné chez Gibbs à Montgomery, spot #49 tout près de celui du N4975F
J’en profite pour mettre à jour le GPS de bord (Garmin GTN650). Il suffit d'appuyer sur le bouton mise à jour car l'update est en attente déjà sur la SDCard.
La météo nous joue alors des tours. De grosses averses traversent le sud de la Californie d'ouest en est et retardent nos plans. Tous nos plans. Les averses sont violentes et la journée est déjà bien avancée. Blurps... Ça sent l'activation du plan B.
Mais heureusement après la pluie, le beau temps ou presque… car le vent est toujours bien présent...
… avec de grosses rafales à décorner… un Cessna. Absolument pas les meilleures conditions pour prendre en main une machine et son environnement.
Il se fait déjà tard et nous convenons d’aller à Los Angeles, pour déposer Marc-Olivier qui a son avion vers Paris le lendemain à l’aube. Ce sera donc Santa Monica en IFR. Pour ne retarder personne, je n’installe aucune caméra. Je me contenterais de m’en mettre plein les yeux. Le départ de San Diego se fait avec de brefs passages en IMC et des conditions pas si turbulentes que nous l’imaginions. A la hauteur de John Wayne, en arrivant sur le bassin de Los Angeles, les nuages sont totalement absents et nous offrent tout le bassin illuminé, avec une atmosphère nettoyée par les pluies des heures précédentes. La vue est splendide à 4000 ft verticale LAX. J’ai la chance de faire l’atterrissage avec une Visual Approach 21 sur Santa Monica. A part un énoooooorme bump en finale (aie, le plafond du Cessna), l’atterrissage est smooth, le vent s’étant gentiment calmé depuis notre départ.
C’est littéralement Star Wars à Los Angeles
Le port de Los Angeles par nuit claire
Des trafics partout, avec sur l’image ci-dessus un départ de Long Beach maintenu à 3000ft pour nous passer en dessous alors que nous prout-proutons vers LAX
Un superbe alignement pour les doublets de LAX avant que nous passions à la verticale (rien que ça)
En IFR et vectoré pour Santa Monica, nous allons passer verticale LAX, un peu comme un VFR dans la
Special Flight Rule, mais à 4000 ft.
Ambiance de nuit dans le petit cockpit du Cessna
Pile au dessus de Los Angeles International avec ses avions partout aux
gates. Dans la zone sombre à gauche de l’image, on trouve les deux pistes sud.
Ce ne sont pas les trafics qui manquent aux
gates, non ?
Deux
mashallers d’Atlantic rien que pour nous à Santa Monica. Après que le
Ground nous ait guidé dans la mauvaise direction, alors que nous avions le bâtiment Atlantic, là juste sous notre nez, le contrôleur nous envoi à l’opposée là où il n’y a rien ;-)
Comme d’habitude, la voiture de loc. au pied de l’avion…
… et le trio, un peu crevé de la journée mais avec des images plein la tête
Accueil dans la voiture de location
Go-Rental.
On ne peut pas aller à Santa Monica, sans diner au Typhoon ;-)