12.5.12

Rien à faire à Los Angeles ?

GOPR1366-PicasaSi vous tournez en rond du côté de Los Angeles et si comme moi l’hélicoptère est une passion, alors filez tout de suite chez Star Helicopters ! C’est à quelques minutes de LAX et outre les tours classiques pour touristes, vous pourrez surtout y faire un “Intro Flight” pour $130. Spécialement destiné à ceux qui ont une expérience aéronautique, et après un rapide briefing technique au sol, vous allez vite vous retrouver assis à droite avec votre instructeur. Vous pourrez réellement gouter au pilotage d’un hélicoptère pas comme  un touriste passif. Ca sonne comme une publicité ? Mais c’est bien la réalité. Et je vous garantie que cela donne des frissons. De bons gros frissons.

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Sur les bons conseils de Rémy T., j’en ai profité la semaine dernière . Star Helicopters est basé sur le terrain d’Hawthorne/Jack Northrop (KHHR). A peine une vingtaine de minutes de route depuis Venice Beach. A l’échelle de Los Angeles, de ces mégas autoroutes et ses interminables trajets en voiture pour aller d’un point A à un point B, c’est très appréciable.

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Cliquez sur la carte pour accéder à la version interactive

“Hawthorne”, ça ne vous rappelle pas quelque chose (voir ce récit) ? La fameuse tour d’Hawthorne que l’on doit contacter lorsqu’on est sur la Mini-Route, quelques secondes avant de passer verticale Los Angeles International Airport ;-)


Agrandir le plan

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Du coup, on est à un (petit) jet de pierre de LAX.

Me revoilà à Hawthorne, depuis le sol cette fois-ci. Et une expérience inoubliable. A bord d’un R22 (“B2” indique maintenant mon carnet de vol), nous sommes partis au sud-ouest vers Manhattan Beach et Hermosa Beach. Rien que ça : savoir qu’on est à basse altitude, qu’on y reste tout en étant à quelques encablures de LAX, l’aéroport international. Frissons garanties lorsque vous vous rendez compte que l’instructrice ne tiens plus les commandes. Ses mains ne restent pas loin ;-)

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Installation à bord : “Check if I’m not making something wrong”

Les vibrations ne sont pas énormes. Je m’attendais à pire. Le bruit… normal. Seul le démarrage du moteur à piston du R22 fait un peu/beaucoup un bruit de casserole. Je l’avais déjà remarqué au sol en voyant d’autres Robinson démarrer.

Elle m’encourage (“You’re doing great !”) mais je sais bien que je ne maitrise rien du tout. Elle a fait décoller le petit hélicoptère jaune alors que j’avais l’impression de prendre l’ascenseur.

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Thumb Up à l’intention de Rémy T. qui nous regarde nous envoler
alors que mon instructrice fait décoller le R22 jaune.

Nous n’étions même pas sortie du circuit, la machine stabilisée, une fois les commandes données à l’élève, je tente de comprendre comment “ce truc fonctionne”. Avec les conseils de mon instructrice, je comprend rapidement qu’il ne faut pas “manipuler” les commandes. Au contraire. Tout doit être fait du bout des doigts. Garder la machine stable est un vrai mystère. C’est pour cela qu’on prend des cours ;-) Il ne faut surtout pas s’énerver sur le cyclique.

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Les premières minutes en allant vers la côte consistent à garder la machine stable en croisière. J’ai déjà du mal à garder mon calme, je file à 90 kts à basse altitude au dessus de Los Angeles. Il y a quelques heures, je faisais la sieste sur Venice Beach (sunburn à la clef). Mon instructrice, m’avait indiqué : “Cela ne va pas être amusant pour toi qui pilote déjà des fixed-wings, on ira faire un petit tour, puis on reviendra sur le terrain pour que tu vois le stationnaire et le maniement en effet de sol”. Glurps. Elle a compris ce qui allait m’amuser… ou me décourager, au choix ;-)

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La photo est trompeuse. Je ne maîtrise absolument RIEN DU TOUT.

J’ai fait comme j’ai pu un 180 sur la marina de Redonda Beach en radada en tentant de ni monter, ni descendre. Et bizarrement ;-) je me suis fait répéter deux fois qu’on pouvait passer au dessus de la Marina à si basse hauteur avec cette machine bruyante : “You know, in Europe, I can’t do that and instinctively I want to make a wide turn to avoid all that”. Par ici, on ne se pose pas la question et j’entame mon virage en hésitant à faire s’incliner le frêle R22. Instant frisson avec le virage dans le soleil, le pacifique en dessous et je repasse sur la plage. L’instructrice semble satisfaite et je vise maintenant le Northtrop building.

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On the 45, j’attrape la vent arrière 25 main gauche derrière un avion en finale. Elle ralentie la machine, je n’ose tirer sur le cyclique et coordonne mal avec le collectif. Et en trois temps, trois mouvements, nous voilà déjà entre le point d’arrêt Delta et Charlie, zone assignée par la tour d’Hawthorne pour nos évolutions en stationnaire.

Et là, c’est pire que tout. Si j’avais l’impression que le R22 était instable en croisière, ou tout du moins avec quelques dizaines de noeuds de vitesse, le vol stationnaire est incroyable dur du haut de mes 0 heures de voilure tournante. Même le nez dans le vent, j’ai un mal fou à tenir un semblant de stabilité. Je ne m’occupe que du cyclique, test le palonnier pour sentir les réactions, puis je joue du collectif. La séance dure une quinzaine de minutes et vue de l’extérieur, les mouvements du petit hélicoptère devait être ridicule.

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A l’intérieur, je me bat, mais je m’amuse aussi beaucoup. Avec les conseils de l’instructrice, je réussi à une ou deux reprises à contrer la bête sauvage. Je regarde au loin, je pense à anticiper, anticiper et encore anticiper tout en étant très léger aux commandes.

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Quel plaisir d’évoluer aussi bas, proche des obstacles !

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Je tente d’expliquer mes sensations avec le rudder

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Plusieurs 360 à quelques mètres du sol pour travailler le palonnier

Puis, il faut rejoindre le H. La machine est posée comme sur du velours. C'est pire qu'un Kiss landing. J'essaie de capter et comprendre tous ces mouvements en gardant les mains sur les commandes et en accompagnant les mouvements précis de l'instructrice. Le moteur est arrêté. J'enlève mon casque. La "banane" ne me quitte pas alors que l'on debrief. J'ai passé 30 minutes de bonheur.

C’est tout de même étonnant, pour moi qui ait toujours rêver d’être pilote d’hélicoptère, ayant même passé les sélections de l’ALAT bien avant d’approcher l’aviation générale, de prendre cette mini-première leçon, plus de quarante ans passé ?

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Il est temps de couper la GoPro après ma petite demi-heure de bonheur

Et si en plus, votre instructeur… est une instructrice (qu’on entre-aperçoit sur la vidéo promo de Star Helicopters ci-après) alors…

3.5.12

La météo en aura décidé autrement

GOPR0850-Picasa C’est la première fois que cela m’arrive. Après 2 jours d’attente, je me résigne à supprimer la réservation du N2462P pour les 10 jours qui suivent. Ce sera donc un Farwest… sans avion. La météo n’est pas des plus clémente pour le pauv’ VFR que je suis. Le départ aurait été un peu (beaucoup) avec la dérive-du-Cessna-dans-les-nuages avec le secret espoir de passer les sommets à l’est de Gillespie… sans devoir faire demi-tour ou… pire. Le retour aurait été encore plus tendu avec une fenêtre de tir, pour rentrer, limitée après un un X-Country. Rentrera ? Rentrera pas ? Allez, on remballe.

Je n’aurais donc volé que samedi. Un jour de grand CAVOK de l’aube jusqu’au couché du soleil, comme le montre la photo ci-dessus prise lors du retour en très longue finale 28L, alors que dès le lendemain San Diego prenait des airs de pointe de Bretagne (no offence). Un vol test, pour voir si le N2462P vole toujours aussi bien. Et accessoirement pour voir aussi, si le pilote savait encore maîtriser cette monture. Les deux semblaient pourtant bons au service.

San Diego-20120428-00012-Picasa Hangar 29, NAC, Montgomery Field

Le plan-B est donc activé. N2462P va rester au hangar. Je range, de mauvaise humeur, toutes les “affaires avion” au fond de la valise : les casques, la radio portable, la planchette, les sectional, l’A/FD…

Je file réserver une voiture et nous voilà parti pour un Farwest en forme de Roadtrip.

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Pour rester tout de même “aéro”, je me retrouve avec une voiture qui dispose d’un HUD :

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… et je ne resiste pas à vous montrer le Follow-Me car que j’ai suivi sur la US1 ;-) Ca ne s’invente pas.

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24.4.12

Souvenir d’une navette Nice–Orly

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Décollage en 22L puis quelques slaloms pour éviter le cap d’Antibes, puis monter et prendre le chemin du retour vers Orly.

21.4.12

“Chiriaco… what ?”

Août 2011. Presque l'année dernière. San Diego, Montgomery Field. Tout au sud de la Californie.

Pour les vacances, j'ai réservé le Cessna 182 N2462P pendant 15 jours. Mais avant de partir pour plus de 2000 nm de voyages, je souhaite faire un petit tour de chauffe, pour vérifier que tout est en ordre avec la machine... et le pilote. Je profite de la présence de mon ami Florent G., également à la veille de son départ pour son Farwest, pour faire un grand local histoire de manipuler la machine. Départ de KMYF (Montgomery Field, le terrain d'aviation générale de San Diego) et destination pour Chiriaco Summit (L77) un terrain... au milieu de nul part.

Caméra ?

Plusieurs caméras ont été utilisées. Vers l'avant, au travers de l'hélice, une GoPro HD1 filme comme elle peut. Pointée vers la planche de bord et les deux écrans du G1000, une Drift HD enregistre également le son. Enfin, durant la séquence un peu plus "interview" (en croisière, je vous rassure) ma bonne vieille Sanyo HD1000 est à l'ouvrage, malheureusement portée à la main, donc tremblotante. Plus d’information sur la façon dont sont filmé mes quelques vols en consultant ce message.

Qu'est-ce-qu'il dit ?

Pour faciliter la compréhension, à la fois de nos conversation dans l'avion mais aussi des échanges radios (simples sur cette vidéo), j'ai sous-titré en anglais directement depuis les lecteurs de Youtube et DailyMotion. Pensez à activer les sous-titres.

Log de nav ?

La "navigation" est visible directement depuis Skyvector est suivant ce lien. Et un dossier de vol, en temps réel est accessible depuis l’excellent NavMonster.

Envie d'aller voler aux Etats-Unis ?

Ce n'est pas moi qui vais vous retenir ! Si vous voulez en savoir plus sur "comment partir voler aux USA avec un simple PPL", filez lire ce message du blog.

Sympa la musique !

Toutes les illustrations sonores de cette vidéo sont tirées de la bande son du splendide The Art of Flight.

16.4.12

Chiriaco Summit (Teaser)

J’étais en train d’essayer d’avancer dans le montage des vidéos d’un Farwest (celui de 2011… je sais je suis en retard). Je de-rushais les Gigas de photos et vidéos lorsque je me suis rendu compte qu’on avait filmé ce vol.. En août 2011, j’avais la GoPro, la Drift et encore la Sanyo de mes débuts. 15 Go de vidéos pour un vol de 2h. Je ne pouvais pas laisser cela de côté, non ?

Avant de partir en Farwest’11v2, alors que Florent était à San Diego pour son propre Farwest avec Delphine, nous avions pris le temps de faire un petit tour avec le C182 N2462P, histoire de voir si tout fonctionnait correctement… y compris le pilote. Cap vers le Nord-Est pour Chiriaco Summit (L77) et y faire un Touch&Go, puis rentrer à Montgomery Field.

Le montage de ce petit vol est presque terminé. Pour vous faire patienter (je reçois même des mails comme quoi je n’ai pas publié de vidéos depuis trop longtemps !), voici une sorte de teaser/bande annonce.

Bon… aperçu.

11.4.12

British Airways 273, histoire de changer un peu

IMG_4968En réservant le vol British Airways 273 pour San Diego je me suis rappelé que Nicolas B., instructeur à PlusOne, m’avait montré une de ses photos, le Boeing 777 arrivant à San Diego en direct de Londres.

Outre le fait que la photo est incroyable (vous êtes au dessus d’un 777 en courte finale à KSAN !), il a été pris durant une transition Delta, c’est à dire le survol de l’aéroport international, tranquillement à 1000 ft, tout droit vers les immeubles du centre ville.

La vignette de cette photo ne rend pas hommage à la qualité du cliché. Filez la voir sur Airliners.net : http://www.airliners.net/photo/British-Airways/Boeing-777-236-ER/2015003/L/

8.4.12

“Haute Normandie VFR” de France VFR pour FS2004 : ne boudons pas notre plaisir

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Le célèbre point Echo-Delta de Deauville

Bien sûr, la résolution est supérieure avec la version FSX sortie il y a quelques jours. Mais FranceVFR nous gratifie, nous pauvres utilisateurs de FS2004, d’une version de la Haute Normandie VFR pour FS2004 ! Alors, ne boudons pas notre plaisir. A peine sortie, à peine acheté, que je file en vole dans la plus pure tradition locale à bord d’un DR400 ou d’un DR221 de l’aéroclub des Alcyons.

Voici quelques images, juste après l’installation sur mon bon vieux Flight Simulator, pour apprécier les textures photo-réalistes à diverses altitudes et le placement de l’autogen nouvel génération.

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Deauville

fs9 2012-04-07 22-28-11-01
La densité des objets sur FS2004 est impressionnante
(ici Rouen)

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Fécamp et le DR221 F-BPRT

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Le village de St-Vaéry-en-Caux et le DR400 F-GLKG

fs9 2012-04-08 11-46-28-42
Passage sur les axes de Rouen (scène de C.Dupriez)

fs9 2012-04-08 11-54-39-98
Survol de Rouen, je monte pour rester dans les clous de la règlementation

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L’agglomération Rouennaise, vue depuis 5000 ft

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La ville d’Evreux avec un coin de la base aérienne

6.4.12

“With a mile of runway”

One mile of runway v2 “On a mile of highway, you can drive a mile.

On a mile of railway, you can travel a mile.

With a mile of runway, you have the whole world.

- Ed Bolen”

1.4.12

C’est reparti

www.aopa.orgaifpchartPDF.cfmwidth=1658&height=836&sessionKey=fd409d4d3f68d6f40cd09f90fc406effd086&spec=0.8152665381785482 - Google Chrome 01042012 191032.bmp

Et voilà, c’est reparti. Je n’arrive décidément pas à m’en lasser. Je trace encore un grand rectangle dans le sud ouest Californien (ici, avec le Flight Planner de l’AOPA). Les sites de rêves et des vacances résonnent dans les discussions: San Diego bien sûr comme base de départ puis Sedona, Monument Valley, San Francisco, Yosemitiiiii… Un jour pour se déplacer, voler en Cessna et au moins un jour pour se promener, prendre son temps. Prendre des vacances.

Ne pas faire trop de branches, surtout pas trop longues… KMYF, KSEZ, UT25, KCCR, KMPA. Des acronymes que les Farwestiens connaissent bien. Avec cette immense aire de jeu, nous risquons de ne pas échapper à la navigation de 5h d’est en ouest et de presque 5h de vol pour presque 600 nm. Cette fois-ci, Il faudra faire des concessions si nous voulons faire un stop à Monument Valley.

Pour une fois, je commencerais l’année non pas par un Farwest entre Farwest’iens, comprendre : entre pilotes. On commence 2012 par un Farwest de vacances.

Départ prévu dans 4 semaines. J’ai booké le n’avion chez PlusOne, j’ai pris les billets pour la grande traversée avec une nouveauté cette fois-ci : British Airways pour le Londres – San Diego direct. On verra.

Vite, vite ! Faites que les semaines suivantes passent vite…

20.3.12

Petit tour avec Infinite Flight

image Finalement, Infinite Flight est sorti hier. J’en parlait, il y a quelques semaines, Matthieu m’ayant fait le plaisir de me le montrer en avant-première sur iPad. J’ai juste eut le temps de faire un petit tour, une fois Infinite Flight installé. Forcément, je me suis mis à KMYF (on ne se refait pas) et ai planifié un petit local : Gillespie, Ramona et Carlsbad, le tout en Cirrus ;-)

6999825723_3e77068575_o Petit planificateur de vol intégré

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Virage à droite pour rejoindre le vent arrière 28 main droite

6853707068_1505a23af9_oA une poignée de secondes de la verticale de Gillespie

6853705302_314899b4d1_o Spécial dédicace à Matthieu : sa machine préférée en vent arrière à KMYF

Infinite Flight pour iPad se télécharge depuis l’Appstore pour 3.99€

After many weeks wrestling with the Apple Store submission process, Infinite Flight for iOS finally hits the shelves and is now available for everybody with an iDevice to enjoy !
Following a couple of problems with the App Store approval, we had to temporally disable the networking capabilities of Infinite Flight. This means that user accounts as well as In App purchases are not yet available.
Be sure that we are hard at work to resolve those issues and will update as soon as possible; we wanted to have a first version out of the door so we can get more feedback and suggestions and therefore improve Infinite Flight based on what our users want.

Here is the list of features included in this first version.

  • 5 Airplanes: Airbus A380-800, Boeing 737-800, Cessna 172SP, Cirrus SR22, Super Decathlon (More airplanes are coming, including the A321, F/A-18, CRJ200, C-17...) 
  • 2 Regions: San Francisco Bay Area and Southern California (137 airports total)
  • Flight Planning - Realistic Flight Model
  • Introductory Flight Lesson (More to come)
  • Autopilot (Altitude and Heading, Throttle)
  • 4 time presets (Sunrise, Day, Sunset and Night)
  • Weather settings: Wind direction and intensity, visibility...
  • Yoke helper for easy handling of the airplane
  • Final Approach Path Display to help with landings
  • ILS (Instrument Landing System)
  • Realistic sounds
  • 5 Camera Modes
  • Runway lights
  • Automatic Logbook (entries added for each flight)
  • Achievements

3.3.12

Fly’in 2012 : ce sera donc Châteauroux–Déols (LFLX)

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C’est donc décidé. Le Fly’in 2012 Pilote-Virtuel et IVAO tentera de rallier Châteauroux-Déols. Ce n’est pas la première tentative, mais ce terrain avec sa graaaaaaande piste et sa volonté affirmée d’accueillir l’aviation générale méritait qu’on lui donne une seconde chance. Le samedi 9 juin, c’est pour l’instant pas moins de 15 équipages qui tenteront de rallier ce point presque centrale de l’hexagone. La carte des terrains de départ est assez homogène, même si on pourrait regretter l’absence d’un équipage bordelais.

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29.2.12

Du virtuel après le réel : “Infinite Flight” après un entrainement en Cirrus

6939574055_17ecab49ab_oUn élève, un Cirrus, un FI (Thomas) et un visiteur (Matthieu)

Quelques mails échangés et me voilà à embarquer Matthieu L. rencontré virtuellement sur la PilotList. J’ai tenté à plusieurs reprises de le croiser en Californie, là où il réside, sans succès. Cette fois-ci, c’est la bonne… et nous sommes à Toussus en région parisienne. Je commence mes vols avec Thomas M. pour me faire lâcher sur le Cirrus du CASGAC. Comme je le disais dans un précédent billet, c’est une bonne occasion pour se remettre en question, voler avec d’autres instructeurs et éviter le sempiternel local. Ce n’est pas donné (côté finance), mais le plaisir est là.

Comme d’habitude dans ce genre de vol, je n’ai pas pris le temps de faire des photos, ni des vidéos : trop intéressé à maitriser la machine, à apprendre et écouter les conseils du FI.

Malade ?

Etonnamment, j’ai toujours l’impression d’avoir la nausée dans cette machine. La dernière fois à l’occasion d’un vol découverte, je ne mettais pas senti bien et j’avais été content de retrouver le plancher des vaches. Là, même aux commandes, je m’étonne à avoir la sensation que je donne des coups de manches. Je n’avais pas eut cette sensation les fois précédentes à bord d’autres Cirrus.

Je m’applique donc à piloter le plus légèrement possible, manipulant le mini-manche avec doigté et souplesse. Pendant ce temps-là, Air Nav Pro tourne sur mon iPad et la jambe gauche qui lui sied bien en DR400 est remplacée par sa copine de droite. Il faut un placement de l’iPad par type de machine. Le GPS bluetooth est négligemment jeté dans le vide poche, sur la planche de bord de l’Avidyne. Ils font bien les choses chez Cirrus.

Deux tours de piste à Etampes, deux de plus à Toussus et nous revoilà au parking après quelques virages à droiiiiite, puis à gauche. Je ne suis pas surpris par la machine. J’ai eut la chance d’en faire à plusieurs reprises déjà. Je me suis forcé cette session à la garder à la main alors que la dernière fois, j’avais appuyé sur HDG+ALT et hop, me consacrant à autre chose qu’à tenir l’avion en ligne droite et à son altitude. Qui a dit “regarder dehors ?”. Matthieu assis à l’arrière semble avoir survécu à mes coups de mini-manche, l’avion aussi et le FI semble satisfait.

Infinite Flight

Matthieu, outre la particularité de vivre dans la Silicon Valley et d’être PPL est aussi le développeur d’Infinite Flight un simulateur de vol sur terminaux mobiles directement concurrent d’X-Plane. Il me propose de me faire tester la toute dernière version qui devrait être disponible sur l’AppStore, à l’heure où vous lirez ces lignes (selon la formule consacrée).

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Le Cirrus (en version SR22) - piloté il y a quelques minutes pour de vrai - se retrouve dans les cieux virtuels d’Infinite Flight.

Je m’amuse à me positionner sur Montgomery Field (KMYF à San Diego) et plein gaz sur la 28R me retrouve vite en vue du Mt Soledad. Demi-tour et me voilà vers les montagnes en passant au dessus de Gillespie (KSEE). Le soleil se couche et la vue est superbe. Etonnant sur un iPad !

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Matthieu me conseille de prendre un F18 (le modèle 3D extérieur est superbe) et de faire du radada dans les montagnes au nord-est de Los Angeles. Là-encore le mesh est très bien modélisé, l’impression de vitesse agréable. Après quelques secondes de prise en main, me voilà sur le dos à faire du slalom dans les vallées et canyons. Les possesseurs de Windows Phone 7 peuvent filer sur ce lien. Pour les afficionados de la tablette à la pomme, il vous reste à surveiller l’AppStore, la sortie d’Infinite Flight étant plus qu’imminente !

Voilà, on commence bien l’année aéro.

26.2.12

Un peu d’électronique

Avec cette photo, personne ne va me croire lorsque je dis que je voulais faire un petit vol “avec le doigt sur la carte” ;-) Et pourtant c’était bien un des objectifs de cette promenade dominicale.

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Dans le DR400, au sol, vérification des derniers NOTAM après avoir choisi notre destination

6786119564_e66472b9f7_o Après plusieurs tentatives pour se remettre dans un DR400, la météo est clémente et me voilà assis dans un Robin à Toussus. Je veux m’entrainer au VFR avé-le-doigt-sur-la-carte*. C’est pour cela que nous avons choisi Fontenay-Tresigny. Suffisament proche et correctement placé pour suivre un radial en éloignement (radial de garde de RBT de la Classe A vers La Ferte), puis naviguer en croisant tel ou tel autoroute, ligne électrique, village et autre repère qui pullullent au sud de Paris. Un petit passage par le traditionnel “La Ferte” ne nous fera pas de mal non plus.

* sans G1000 à l’horizon.

Je profite aussi de ce vol pour tester dans le Robin et assis devant, Air Nav Pro sur l’iPad. La planchette placée, tout d’abord sur la jambe droite, partira rapidement sur la jambe gauche. Car sinon, tenant le manche de la main droite, j’ai l’avant bras constamment en appui sur l’écran. A gauche, le bras sur le gaz ou le petit rebord de la verrière, l’iPad est bien mieux. Je teste donc en vol et en situation avec une simulation de déroutement de retour vers Toussus en passant par Etampes. Oulala que d’aventures !

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La définition des espaces américains ne va pas t’être d’une grande aide par ici, Florent ! 

Premières conclusions rapides sur l’utilisation d’Air Nav Pro :

  • La réactivité est excellente, les manipulations plus intuitives que je ne l’imaginais. On “attrape” rapidement les quelques trucs qui sont bien pratiques comme la consultation des fréquences
  • La visibilité, ce dimanche grisarte, est très bonne
  • Le maniement nécessite quelques petits automatismes (activation des legs, affichage des VAC manuel, lecture instinctive du log de nav, trouvé immédiatement l’estimée…)
  • Les informations enregistrées (block off, block on, temps réel de vol) sont automatiques et ne nécessitent aucun intervention. C’est bien pratique
  • La trace du vol est exportée en .KML par un simple petit mail

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La trace relevé par Air Nav Pro directement au format Google Earth

 6932233565_a165560f8b_o Tout se termine ou commence comme cela, n’est-ce-pas ?

L’essai en vol, à bord du DR400, est donc concluant. Toute la partie avec le doigt-sur-la-carte ne s’est pas trop mal passée. On a même réussi à trouver N de la CTR de Melun :-) Après presque 2h de vol, l’iPad a perdu 40% de son autonomie avec le GPS BlueTooth.

Le commandant de bord était un peu rouillé certes, mais toujours d’attaque et toujours autant passionné.

18.2.12

“Tiens, j’ai trouvé un objectif histoire d’aller voler”

My HipstaPrint 0Je me suis inscrit l’année dernière au CASGAC pour faire du G1000 sur les Cessna afin d’arriver un tant soi peu entrainé pour les Farwest. C’était l’objectif de 2011. Ca, c’est fait.
Je suis clairement devenu un G1000 addict. 74% de mes heures de vols en 2011 ont été réalisées à bord d’un avion à l’avionique de Garmin. Pour 2012, il me faut d’autres objectifs. Des objectifs atteignables. Il y a bien des Farwest’12 qui trainent. Ca, c’est facile. Euh… correction.. Ca c’est classique.

photo (4)

Ce matin, la météo d’hiver métropolitaine annule un vol que j’envisageais de faire avec Matthieu L. de passage en France. Cf. la tête des METAR vu depuis Air Nav Pro. J’ai donc “du temps” pour (r)ouvrir le manuel de vol d’un Cirrus SR20 que j’avais depuis longtemps posé près de ma table de chevet. Voilà, mon objectif court-terme pour 2012 : le CASGAC propose à ses membres un SR20 à 170€ de l’heure. J’ai donc rempli mon planning avec Thomas M. (FI) pour me faire lâcher. La machine n’est pas vraiment une découverte, mais un objectif intéressant : comme tous les ans, revoler plusieurs heures avec un FI fait toujours du bien. Allez dans le détail d’une machine au travers d’un programme de lâcher ne fait pas de mal. Et ça me changera des Cessna.

PS : et pour ceux qui se disent : “super, on va avoir des Farwest en Cirrus !” qu’ils retiennent leur enthousiasme. Il y a bien des Cirrus chez PlusOne, mais ce sont des SR22 très bien équipés à 268$/h.

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