29.2.12

Du virtuel après le réel : “Infinite Flight” après un entrainement en Cirrus

6939574055_17ecab49ab_oUn élève, un Cirrus, un FI (Thomas) et un visiteur (Matthieu)

Quelques mails échangés et me voilà à embarquer Matthieu L. rencontré virtuellement sur la PilotList. J’ai tenté à plusieurs reprises de le croiser en Californie, là où il réside, sans succès. Cette fois-ci, c’est la bonne… et nous sommes à Toussus en région parisienne. Je commence mes vols avec Thomas M. pour me faire lâcher sur le Cirrus du CASGAC. Comme je le disais dans un précédent billet, c’est une bonne occasion pour se remettre en question, voler avec d’autres instructeurs et éviter le sempiternel local. Ce n’est pas donné (côté finance), mais le plaisir est là.

Comme d’habitude dans ce genre de vol, je n’ai pas pris le temps de faire des photos, ni des vidéos : trop intéressé à maitriser la machine, à apprendre et écouter les conseils du FI.

Malade ?

Etonnamment, j’ai toujours l’impression d’avoir la nausée dans cette machine. La dernière fois à l’occasion d’un vol découverte, je ne mettais pas senti bien et j’avais été content de retrouver le plancher des vaches. Là, même aux commandes, je m’étonne à avoir la sensation que je donne des coups de manches. Je n’avais pas eut cette sensation les fois précédentes à bord d’autres Cirrus.

Je m’applique donc à piloter le plus légèrement possible, manipulant le mini-manche avec doigté et souplesse. Pendant ce temps-là, Air Nav Pro tourne sur mon iPad et la jambe gauche qui lui sied bien en DR400 est remplacée par sa copine de droite. Il faut un placement de l’iPad par type de machine. Le GPS bluetooth est négligemment jeté dans le vide poche, sur la planche de bord de l’Avidyne. Ils font bien les choses chez Cirrus.

Deux tours de piste à Etampes, deux de plus à Toussus et nous revoilà au parking après quelques virages à droiiiiite, puis à gauche. Je ne suis pas surpris par la machine. J’ai eut la chance d’en faire à plusieurs reprises déjà. Je me suis forcé cette session à la garder à la main alors que la dernière fois, j’avais appuyé sur HDG+ALT et hop, me consacrant à autre chose qu’à tenir l’avion en ligne droite et à son altitude. Qui a dit “regarder dehors ?”. Matthieu assis à l’arrière semble avoir survécu à mes coups de mini-manche, l’avion aussi et le FI semble satisfait.

Infinite Flight

Matthieu, outre la particularité de vivre dans la Silicon Valley et d’être PPL est aussi le développeur d’Infinite Flight un simulateur de vol sur terminaux mobiles directement concurrent d’X-Plane. Il me propose de me faire tester la toute dernière version qui devrait être disponible sur l’AppStore, à l’heure où vous lirez ces lignes (selon la formule consacrée).

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Le Cirrus (en version SR22) - piloté il y a quelques minutes pour de vrai - se retrouve dans les cieux virtuels d’Infinite Flight.

Je m’amuse à me positionner sur Montgomery Field (KMYF à San Diego) et plein gaz sur la 28R me retrouve vite en vue du Mt Soledad. Demi-tour et me voilà vers les montagnes en passant au dessus de Gillespie (KSEE). Le soleil se couche et la vue est superbe. Etonnant sur un iPad !

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Matthieu me conseille de prendre un F18 (le modèle 3D extérieur est superbe) et de faire du radada dans les montagnes au nord-est de Los Angeles. Là-encore le mesh est très bien modélisé, l’impression de vitesse agréable. Après quelques secondes de prise en main, me voilà sur le dos à faire du slalom dans les vallées et canyons. Les possesseurs de Windows Phone 7 peuvent filer sur ce lien. Pour les afficionados de la tablette à la pomme, il vous reste à surveiller l’AppStore, la sortie d’Infinite Flight étant plus qu’imminente !

Voilà, on commence bien l’année aéro.

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