13.6.10

Arriva ce qui devait arriver (récit du Fly’In Pilote-Virtuel/IVAO 2010)

Au cinquième Fly’in, arriva ce qui devait arriver : il y eut plus de pilotes breveté PPL que de passager-simmer. Certains avions n’étaient même pas plein. Par contre, une chose restera sur cette édition : il y a eut plus d’avion (12) en 2010 que de personnes en 2005 dans les DR400 (8). Le signe d’une réussite ? Pffff. Baliverne. Au delà du chiffre et de l’adage “la quantité ne fait pas la qualité”, je revendique sur le Fly’in 2010, une chose qui m’a particulièrement fait plaisir.

Fly’In 2010 – Moulins
(à voir avec les noms des participants sur ce lien)

Cela fait déjà 5 ans. En 2006, lors du 1er Fly’In, il n’y avait que deux DR400 de l’aéroclub des Alcyons de St-Cyr à rallier Vesoul. Les avions étaient plein à craquer. Ce n’est pas par hasard que j’ai mis ces deux photos l’une en dessous de l’autres. Si vous regardez attentivement, vous allez retrouver des têtes. Il y en a deux là, qui étaient passagers en 2006 et qui sont PPL en 2010 ! Il y en a un autre qui n’apparait pas sur la photo de 2005. C’est Thierry M., qui avait impulsé l’idée, lui le professeur des écoles de Vesoul qui avait utilisé l’aéronautique comme support mathématique pour l’année scolaire. En 2006, il nous attendait à Vesoul avec sa classe. En 2010, il est venu à bord de son DA20, étrennant son PPL lors d’une de ses premières grandes nav !


Fly’In 2006 - Vesoul

Bien sûr, rien ne dit que sans ces Fly’ins, ils n’auraient pas poussé la porte d’un aéroclub. Bien sûr, ils ne se sont pas découvert à cette occasion une passion pour l’aéronautique. Ils l’ont déjà, en 2006, là devant le hangar à St-Cyr à quelques minutes de la mise en route. Mais ils n’ont pas encore la certitude de prendre la bonne décision. Ils savent seulement que “ça doit être génial”. A la fin de la journée, ils confirment d’eux-même, le visage exprimant le mélange de fatigue et de plaisir : “c’est génial”. Et ils repartent avec dans les yeux, la décision prise “j’y vais, je me lance, je passe mon PPL”.


Au départ de Pontoise 9h00, les équipages des deux Cessna au départ de Pontoise.

Je revendique simplement que ces rencontres entre passionnés du réel et du virtuel sont une occasion, comme les portes-ouvertes de nos aéroclubs ou tous les vols que les pilotes de loisir organisent avec leurs amis, pour faire découvrir les coulisses de notre aviation générale : la réservation d’un avion, la préparation du log. de nav, tous les éléments à vérifier avant de partir (NOTAM, SUP AIP, AZBA…), la sortie des avions du hangar (vive Hispano), toutes les cartes nécessaires… etc… “Ah, c’est donc comme cela que cela fonctionne… On peut donc faire tout ça, avec un brevet d’avion… Et je pourrais le faire, moi aussi ?

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Bidon plein, cœur léger !

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Pour le Sierra-Mike aussi

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Embouteillage du matin

Dès les premières minutes, on sent la passion transpirer. Ils savent tant de chose sur l’aviation, ils ont tellement préparé leur journée, qu’ils rattrapent même mes erreurs (une histoire de tourner à droite au lieu de la gauche pour rattraper la barre du VOR ;-) Merci à Thomas assis à l’arrière qui n’en rate pas une ! Les checklists sont égrenées, ils ne savent plus où donner de la tête.

Une fois en l’air, ils découvrent le contact avec le manche ou le volant. La réaction de l’avion si différente de Flight Simulator. Le bruit et les échanges radio dans le casque. La vision a la fois réduite et si vaste tant il y a de choses à voir. Les actions qui s’enchaînent, les décisions à prendre, les corrections à apporter. Ils cherchent les trafics au passage d’une balise, carrefour improbable en l’air où l’on risque de croiser de trop près une autre machine.

Pour éviter de faire un vol en ligne droite, j’avais prévu un touch&go sur un terrain en chemin entre Pontoise et Moulins. Orléans et sa piste en dur fera l’affaire, même si c’est un terrain qui ne m’est pas inconnu.

Nous pratiquons alors l’intégration sur terrain non-contrôlé avec ce Cessna à train rentrant… la verticale… la reconnaissance… le vent arrière… Le train sort… 1 verte…. confirmé… La finale… Toujours dehors le train ? On touche et on repart en virant vers le sud pour rejoindre Moulins. Charles, mon copilote sur la branche aller, s’applique à tenir son cap et son altitude. Il est très concentré, c’est sa machine pendant que je me perds dans ma nav. Qu’il est bon de voler sans aucun GPS à bord pour confirmer qu’on est bien sur le trait, lorsque justement on est pas sur le trait !

Moulins-Finale-26

Finale 26 à Moulins

A l’arrivée, je lance un superbe “on est devant le précédent” comme premier contact avec l’AFIS de Moulins  (trop long à vous expliquer ici ;-). Nous ne sommes pas les premiers et déjà des gilets jaunes nous guident. Nous poussons les avions dans un coin du parking pour laisser la place aux 12 avions attendus. L’AFIS a dû s’étonner de voir débouler autant de monde, d’autant que le CAVOK n’est pas là, qu’il y a un peu de vent et que le plafond n’est pas des plus hauts. Très largement VFR, mais on n’aurait préféré que madame météo fasse un effort. D’autant que cette dernière annonce un coup de vent et des orages pour la fin d’après-midi, ce qui va raccourcir notre programme.


Dur travail des placiers pour ne pas prendre trop de place

A peine le temps de discuter, de pique-niquer et je n’arrive pas à saluer tout le monde, ni à voir toutes ces machines : Piper PA28, Cessna 172SP, 172RG,  172SP G1000, Robin DR400-140, 160 et 180, Diamond DA-20 et DA40. Elles arrivent en ordre dispersé de Pontoise, Persan, Chavenay, Lognes, Toussus, Vesoul, Grenoble et Dreux. Chacun ayant eut son petit imprévu. Gérad, très gentiment parti seul de Dreux dans son DR400, a fait un stop à Nevers pour embarquer Jean-Claude qui avait lancé une bouteille à la mer sur le forum Pilote-Virtuel (“quelqu’un passe par Nevers ?”). Les coéquipiers de Thierry ont des soucis de voiture, mais c’est sans compter la gentillesse de David qui rebrousse chemin pour aller les chercher en voiture. Sur le parking sont stationnés des Robin, des Piper, des Cessna, des Diamond. Les cockpits regorgent d’aiguilles, un peu, beaucoup et très très peu (n’est-ce pas Louis avec ton G1000 !) Il y a des PPL tout frais et des vieux PPL. Tout le monde s’échange ces impressions sur le vol aller. Pour retrouver la photo de groupe annoté des noms des participants, rendez-vous sur ce lien Flickr.


Pique-nique improvisé sur l’herbe de l’aérodrome

Après le rapide pique-nique, il est déjà temps de repartir. Bertrand nous précède avec l’autre Cessna d’Hispano et décolle sous le regard d’une trentaine de personnes ;-)

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Puis, c’est à notre tour de mettre en route. Thomas est assis à droite. Nous nous frayons une place parmi tous les avions et les participants. Le parking est encombré. Je roule très lentement et m’assure que tout le monde me voit.

Comme à l’aller, nous ne résistons pas à effectuer une intégration sur un terrain pour un toucher. Notre choix se porte sur Joigny, assez proche de notre route. C’est encore un excellent exercice de navigation VFR. Toujours aucun GPS à bord. Nous utilisons les cartes papiers et effectuons des croisements de VOR. C’est Charles assis à l’arrière qui trouvera le terrain le premier. Je me trompais et visais… autre chose. Décidément, ils sont forts ces pilotes virtuels !

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Finale 26 à Joigny

La météo ne nous gâte pas pour la suite. Les pilotes virtuels expérimentent un gros grains dans lequel le Cessna 172RG d’Hispano se fraie un chemin. Nous entendons sur la fréquence du SIV des avions qui renoncent à partir vers Deauville et changent leur plan pour au moins… Rouen. Les TAF pris avant de partir nous avaient rassurés. Pourtant nous demandons confirmation au SIV (“Vous pourriez nous donner la dernière de Pontoise, s’il vous plait ?”) car ce que nous avons sous les yeux n’est guère engageant. La visibilité diminue à vue d’oeil, la pluie cingle le pare-brise du Cessna.

Finalement, la météo à Pontoise est très encourageante (SKC) et le ciel se dégage une fois arrivé au sud de La Ferte-Alais. Le reste est classique, si ce n’est le vent un peu de travers piste 23 et une ch’tite rafale qui me fait poser le C172 sur le train principal droit de façon totallement involontaire. Voilà encore de l’expérience pour mes pilotes virtuels (et pour moi par la même occasion).

Au retour... à Pontoise
Au retour, nous nous abritons sous l’aile du Cessna 172RG

 

Je ne sais pas ce qui va arriver à tous ces participants, pour l’instant simples passagers (mais passagers très “copilotes” en ce qui concerne mon équipage). Je souhaite ardemment qu’ils puissent suivre les chemins de Ludo, Gérard, David et autres Thierry. Ils se reconnaitront. Certains ont déjà annoncé sur les forums Pilote-Virtuel et IVAO, quelques jours après ce Fly’In, être passé par la case “visite médicale” et “inscription en aéroclub”. D’autres ont franchi une étape supplémentaire sur le long chemin de la décision “je passe mon PPL”. D’autres envisagent la voie de l’ULM ou – “au moins pour commencer” comme ils disent – de viser le BB (Brevet de Base) tremplin vers le PPL.

Thomas, Vincent, Charles et les autres que j’oubli étaient passagers, passionnés et déjà experts lors de Fly’In 2010.

Que seront-ils sur Fly’In 2011 ?

 


Les avions parkés tels qu’on les découvre en dégageant la piste

 


Sourire de David qui a craqué après le Fly’In 2009

 


L’équipage du F-GIVA


Le Staff IVAO France bien représenté

 
Visite de courtoisie à l’AFIS

Merci à : Thomas L., Charles D., Bertrand F., Antoine M, Nicolas S., Ludovic, Nicolas S., Marc D., Vincent R., Frédéric P., Barez B., Régis V., Jeff G., Quentin B., Rémy V., Vincent R., Guillaume P., Louis P., Didier B., Robert T, Vincent G., Eddy F., Loïc C., Thierry M., David W., Marie-Elise P, Marie-Bénédicte P, Félix C., Eric Z., Nathanaël P., Jérémy L., Erwan L., Nicolas R., Gérard P et Jean-Claude.

9.6.10

Dans la série “il serait temps”*

Je recevais tout à l’heure un message d’Antoine, lecteur de ce blog, et surtout pilote virtuel et réel (voir son blog). Il me signalait une erreur dans ma signature automatique sur les forums de simulation où le logo de FarWest 2010 renvoyait vers une mauvaise page.

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Mais c’est vrai ça ! Il y a FarWest’10 qui se pointe. Le compte à rebours à droite affiche “35 jours et des poussières”. La navigation a été taillée à la serpe (cf. image ci-après) dans l’ouest américain. Bertrand et moi étant un peu occupés avec nos agendas professionnels, il est difficile de se poser tranquillement et de tracer avec un feutre un peu plus gras une route.. un peu plus plausible.

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Route prévisionnelle taillée à la serpe dans le sud ouest américain
Ne cliquez pas pour agrandir, il ne vaut mieux pas ;-)

Cela va arriver vite. Très vite, maintenant. Et ce n’est pas avec les récits de Solange et Marc-Olivier qui reviennent tout juste de leur Farwest, que nous allons restreindre notre enthousiasme (quoique qu’avec la météo qu’ils ont eut… hum…). Plus que 35 jours !

PS : accessoirement, Antoine a mis en ligne un blog qui me semble regrouper pas mal d’interrogations et bien sûr les réponses pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans un PPL(A). Même si ces textes s’appliquent à la Suisse, il y a du très bon à prendre là-dedans a priori (j’avoue ne pas avoir tout lu) !

* “Il serait temps” est un titre régulier de post sur ce blog pour rappeler qu’une navigation mériterait d’être préparer… avant de se retrouver en vol. Généralement, c’est un peu dans l’urgence (voir ce lien), la veille ou l’avant-veille (à voir par ici).

6.6.10

Il reste des vidéos de Farwest’09

A quelques jours prêts, c’était exactement une date anniversaire. J’ai retrouvé par hasard des vidéos prises par Georges, lors d’un vol en patrouille au dessus de Zion Canyon, Brice Canyon en Utah puis sur le lac Powell en Arizona.


Le filtre de stabilisation des vidéos fait des miracles (voir ce message pour plus d’info).

4.6.10

Mini "Caméra" (Réponse au Quizz “Si, si c’est aéro et cela servira à ce blog”)

Comme vous l’avez pratiquement tous deviné (quizz de ce message), j’ai reçu ma commande de petites caméras. On les appelle “Key Chain camera”, “Spy camera", “808 Car Keys” ou bien simplement “Keycars camera”. Je les ai découvert sur ce message du “Forum des Pilotes Privés”.
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Ce message a pour but de vous faire partager mes premières impressions et tests.

Achat, livraison et modèle

  • Acheté sur ebay auprès de ce vendeur : beetleonline
  • Prix unitaire : 10.68€ (livraison gratuite)
  • Commande passée : 16.05.10
  • Petit paquet reçu : 28.05.10
  • Provenance : Hong Kong (Air Mail)
D’après le site www.chucklohr.com, j’ai reçu le modèle type #3 qualifié comme le meilleur modèle (qualité audio, débit).
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Première utilisation

Avec la notice écrite en… quelle langue déjà ? J’ai un peu galéré pour comprendre comment tout cela fonctionnait. Mais grâce à cette vidéo Youtube, trouvée sur ce site (regorgeant d’informations très utiles), je m’en suis finalement sorti :

Même remarque sur le sens d’insertion de la carte MicroSD. Avec des images qui bougent, c’est beaucoup plus explicite :


1er test : autonomie & carte MicroSD

PIC_0475Je n’ai qu’une microSD de 8 go sous la main. Cela ira pour mon premier test. A défaut d’avoir un avion sous la main, je me dit qu’il vaudrait mieux commencer par quelque chose de plus simple. Compléter d’un bon roulot de DuckTape (où son équivalent chez Pattex),je vais fixer une des caméras sur la calendre de ma C3.
 
Et voilà, en voiture :
 
 
Les premiers résultats sont donc très concluants. L’image, les couleurs et la compression sont acceptables… surtout pour le prix !
PIC_0477
 

Premières conclusions

gspot_keychain_camA quoi ressemble les fichiers vidéo ? Comme prévu et lu sur le site de www.chucklohr.com, les vidéos sont stockées sur la carte SD 30 minutes par 30 minutes. Chaque fichier pèse plus ou moins 2.4 go. Chaque fichier représente pile-poil 30 minutes de vidéo. Une fois 30 minutes enregistrés, un autre fichiers est créé... etc… Les noms de fichiers sont séquentiels (SUNPxxxx.AVI). GSpot 2.7 indique qu’il s’agit d’une compression vidéo Motion JPEG (MJPEG) d’une résolution de 720x480 pixels à 30 images par seconde.
 
 
Quelle taille de carte MicroSD choisir ? 2, 4 ou 8 go ? L’autonomie sur les 3 caméras reçues, semble tout juste suffisante pour 1h. Selon la scène filmée, les fichiers générés peuvent occuper jusqu’à 2.5 Go par fichier. En effet, sur les tests réalisés dans la voiture, le fichier est plus important (2.5 Go par fichier) que lors de test où la caméra enregistre presque une image fixe (1.8 Go par fichier) comme une vue immobile sur la rue. Je me suis donc équipé de carte MicroSD de 8 Go (18 euros pièce / juin 2010).
 
Et si ça dépasse ? Si la batterie rend l’âme avant d’avoir fini un fichier de 30 minutes, il reste des bouts de fichiers sur la carte (données video, audio et index) mais pas le fichier final. La caméra ne semble pas se dire “ouuulaa, dans quelques secondes, je ne vais plus avoir de jus, il faut que j’écrive sur la carte ce que j’ai déjà en mémoire”. Et non, cela ne semble pas fonctionner comme cela. Le process de récupération que propose Windows lors de l’insertion de la MicroSD n’a pas su la récupérer. Le site de chucklohr propose une autre manipulation bien plus compliquée (cherchez “2010 May 28 – Ways to recover zero lenth AVI files”).
 
Et la date en bas à droite ? Il semble impossible de supprimer logiciellement l’inscrustation de cette disgracieuse date. Heureusement, Georges Katz a développé un petit filtre (Timestamp remover : timestamp.vdf) pour VirtualDub qui floute les lettres jaunes pour pratiquement les effacer. Cela marche très efficacement. Merci à Georges ! A voir et télécharger par ici : http://www.aircommandrockets.com/md80clone.htm

P1130400Combien de temps pour charger une caméra ? Difficile à dire. Le “web” précise qu’il ne faut pas tenir compte du voyant jaune (mes caméras sont des types #3) pour connaitre l’état en cours de charge lorsqu’elles sont branchées sur un port USB ou le secteur (avec un chargeur USB comme il en existe un peu partout). Quelques tests indiquent, étonnement, qu’avec 1h30 de charge secteur, j’obtiens 1h d’autonomie. Je continue à tester.

PS : dans un des tests réalisés, j’ai carrément oublié de remettre la microSD dans la caméra après le transfert vers le PC. Tout fier, j’ai scotché ma caméra, je l’ai allumé puis j’ai lancer la caméra… sans carte mémoire. “Forcément, elle va beaucoup moins bien marcher maintenant”.


Et après ?

Il reste à tester le tout… en vol. En espérant que cela soit aussi beau que ces vidéos :

 

Mais ça, vous vous en doutiez.

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