TGIF (Thanks God it's Friday) comme on le clame le vendredi. La journée est finie. J'ai eu tous les feux verts en rentrant en scooter de St-Cyr et ce n'est qu'en ouvrant la porte que l'orage s'est déclenchée. La journée finit mieux qu'elle n'a commencée.
Le weekend s'annonce CAVOK et un avion est réservé. Samedi, ce sera France Air Expo à Lyon et Dimanche, Le Touquet (par exemple). Mais vlan, ce matin, je reçois une notification : ma réservation est annulée et basculée sur une autre machine. OK, sauf que je constate que la machine n'est pas à St-Cyr mais encore à Étampes en mécanique. On est vendredi matin.
Le départ est prévue à l'aube demain matin. C'est mal barrée avec le Cessna à Étampes. Le dimanche qui suit aussi. C'est la vie d'aéroclub où les machines sont demandées, les pilotes voyageurs actifs et la maintenance opérée sur un autre terrain : les Cessna à Étampes et le Cirrus au Plessis. Pas facile de faire les convoyages et de récupérer des machines à Étampes ou au Plessis, ces deux destinations n'étant pas les plus accessibles depuis Paris Intra-muros. Je dis ça, je dis rien.
Il faut donc activer les plans B si on ne veut pas planter du WAF (le dimanche à la mer) et le samedi aéro. avec les copains. Alors que j'ai aussi ma journée de boulot très chargées et notamment une histoire de conf.call avec un amerloque de Gartner limite incompréhensible, je sollicite mon ami Georges pour voir s'il est dispo avec un DR400. J'irais avec lui à Etampes en Robin, il ramènerait le DR400 alors que je ramènerais le Cessna... Pendant que tout se goupille plus ou moins, un coup d'oeil au TAF de la fin de journée en rajoute une couche. Je me retrouve avec du TEMPO certes PROBxxx mais TSGS. Sympa le grésille. Je vous passe les rafales en forme de Gust 40KT.
Finalement, arrivée à St-Cyr, je décide d'y aller, les CB n'étant embedded, la vizi bonne, la destination pas lointaine et les déroutements possibles nombreux, tout comme l'attente au sol pour laisser-passer. La nuit tombe tard aussi. On a du temps.
La température, en cette fin d'après-midi est vraiment peu compatible avec un vol en DR400. Un petit 40 degrés si ce n'est plus dans la cabine. Il faut mettre en route rapidement pour faire tourner le ventilo à l'avant. La montée initiale en piste 11R à St-Cyr fait voir les arbres de très (très) (très) près. Il faut jouer du manche avec précision pour tenir la bonne vitesse sans s'exciter. On a eu un peu la sensation que le DR400 voulait aller se rafraîchir dans le canal du château de Versailles.
Côté météo, ça passera donc problème, sauf le coup de stress sur la route du retour en revenant d’Étampes avec, sur la fréquence de Toussus, un avion qui fait demi-tour annonçant "on a vu des éclairs, on a préféré revenir". Tu m'étonnes. Finalement, posé pas cassé à St-Cyr et le le temps de fermer les portes du hangar, le coup de vent monte. Mais le Cessna est rentré, juste devant le DR400 de Georges.
Journée tranquille. Je suis sur les rotules. Mais j'apprend que ma fille a validé sa deuxième année de Fac (félicitation !), j'ai eu tous les feux verts en rentrant de St-Cyr en scotter et ce n'est qu'en ouvrant la porte que le gros z'orage s'est déversé sur Paris. La journée finit mieux qu'elle n'a commencée ;-)
Allez, un weekend aéronautique s'annonce. Rendez-vous demain à France Air Expo à Bron et Dimanche au Touquet.
Pourvu que ce soit plus calme.
Je n’en suis pas à mon premier billet à propos du support dans Prepar3D du SLI (plusieurs cartes graphiques nVidia). En novembre, un mouvement avait été lancé (
