C'est une histoire qui commence en 2003, celle d'un pilote de simulateur de vol sur PC qui passe son brevet de pilote (PPL) et qui remplit sa boite à souvenirs.
Zut, je l'ai passé sans faire attention. La vraie date anniversaire de mon PPL. Ca compte pour rien. M'enfin. Je n'étais pas en vol ce jour là, mais à l'occasion d'un BBQ aux Alcyons, l'aéroclub de ma formation initiale, ma femme Béatrice avait marqué le coup avec un gâteau surprise. Un grand et gros MERCI ! Je n'y pensais pas du tout. Puis, nous sommes allés voler quelques jours plus tard. Le temps d'un week-end à St-Malo ou un Dimanche à la plage ensoleillée du Touquet. C'est la destination qui compte et la ligne droite est préférée. Du coup, du haut de mes presque 900 heures de vol, au retour à Toussus, je ne sais plus passer par RBT puis Sierra et je fais, soit des directes vent arrière pour les 25 ou des longues finales 07 ;) C'est un peu plus opérationnel qu'il y a 15 ans. Comme sur cette vidéo :
On a coutume de dire qu'avec le brevet en poche, on obtient surtout l'obligation de continuer à apprendre. 15 ans après, la première chose à laquelle je pense est d'avoir eu beaucoup de chance. Beaucoup. Combien de pilotes privés ont stoppé quelques années seulement après l'obtention de leur brevet ? Par lassitude ou par gestion d'autres priorités... financières. D'autres ont aussi tracé leur chemin devenant pros, pilotes de ligne ou instructeur. Et combien n'ont pas eut la chance de faire les rencontres que j'ai faites ? Tous ces instructeurs et tous ces simples passionnés qui m'ont amené plus loin, plus haut ou tout simplement ailleurs ? MERCI. Ils se reconnaîtront.
De retour de Los Angeles vers San Diego, dernière branche de Farwest'19, tout seul à bord de mon Cessna 172. Que de chemin parcouru depuis cet été 2004 où je passais mon examen PPL dans l'ouest parisien et avec mon fier F-BPRT Robin DR221.
Il y a 16 ans lorsque j'ai démarré ma formation, le plan était d'obtenir mon PPL, d'y prendre du plaisir mais aucunement de continuer plusieurs années. Je ne voyais pas tellement ce que je pourrais faire ensuite. Et surtout, je me demandais si j'aurais encore le budget pour assouvir ce qui reste une passion... dévorante et ruinante.
Et après tout, de la chance aussi peut-être d'avoir pu conserver un médical valide. Croisons les doigts. Sur le chemin de mes 51 ans, la visite médicale c'est tous les ans. Et le couperet peut tomber tous les ans.
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