22.6.06

Proroger : verbe, prolonger un délais arrivant à expiration

Au bout de 2 ans, chaque titulaire d'une licence SEP (un avion qui n'a qu'un seul moteur) se doit d'aller au bureau des licences afin de faire proroger sa licence. Il y a quelques contraintes comme de faire 12 heures dans la dernière année et 1 h avec un FI. Pour cette année, ces deux derniers points n'ont pas été (trop) difficiles (quoique). Voir ce message.



Ce qui a été plus drôle, c'est plutôt la façon dont on est très vite dérouté lorsqu'on se trouve à un comptoir et qu'on vous demande de rapidement faire un calcul d'heure ou bien même encore de recopier bêtement (c'est le cas de le dire) un texte sur son carnet.

On connaissait les bêtises sur la fréquence, les confusions entre la gauche et la droite... réalisés en vol. Mais même au sol, lorsqu'il s'agit de faire de la paperasserie administrative. En fait, c'est dès qu'on parle d'avion que je dois cafouiller : en l'air mais aussi en face des demoiselles de la DGAC ;-)


PS : j'aime bien le bâtiment de la DGAC en face du terrain d'Issy-Les-Moulineaux ;-)

16.6.06

Après tout, entre enfant et adulte, c'est la taille des jouets qui change, non ?!

Ce matin, le programme est clair : VEA (Vol d'Entraînement Annuel). A réaliser tous les ans au sein de l'aéroclub, il me permettra également de réaliser mon heure avec un FI obligatoire pour proroger ma qualif SEP... qui arrive après 2 ans à expiration. 2 ans déjà ?

 

Je n'en mène pas large. Le programme des exercices à réaliser est assez loin de moi. Jugez-en plutôt :

- Vol lent dans différentes configurations
- Démonstration du second régime
- Approche du décrochage en ligne droite
- Approche du décrochage en virage
- Sortie de décrochage
- 360 degrés à 45 degrés à droite et à gauche
- Exercice de panne en campagne
- Mania terrain : TDP, touchés, basses hauteurs
- PTE

Tout cela remonte donc à "assez loin". Et je n'ai bien sûr pas pour habitude de réaliser ce genre d'exercice tout seul. Forcément.

Je suis tout de même tendu et cela s'entendra à la radio. Comme la sortie par le secteur ouest de St-Cyr est toujours aussi rigoureuse (une histoire de maison et de couloir de forêt), Xavier me demande à ce que l'on sorte par l'ouest pour "se revoir les caractéristiques de cette sortie". OK, pas de problème. Bonne idée. J'avais prévu le nord car si je peux éviter l'ouest, j'évite. C'est parti pour l'ouest. Quoique.

- "St-Cyr du Kilo-Hotel, bonjour !"
- "Kilo-Hotel... St-Cyr, bonjour !"
- "Fox-Bravo-Papa-Kilo-Hotel, un DR-221 au parking des Alcyons avec Alpha pour un local sortie nord"

Sortie Nord ? Ah ? Zut. Quand j'ai une idée en tête...
Et durant le roulage :
- "Tu ne veux pas sortir par l'ouest ?" me demande Xavier
- "J'ai pas dit par l'ouest ? oh, le c**... je corrigerais tout à l'heure"

Nous passons travers coup. Un signe de la main et :

- "La tour pour le Kilo-Hotel ?"
- "Kilo-Hotel j'écoute"
- "Oui... on a changé d'avis on sortira par le nord"
- "euh... bien pris"

Je ne me suis même pas écouté. J'ai rappelé pour dire qu'on avait changé d'avis mais qu'on sortait par le nord. Le c**. Xavier ne me dit rien. Il doit se marrer intérieurement. Et enfin au point d'arrêt :

- "Toujours par le nord ?" me redemande Xavier
- "Hein ? J'ai pas rappelé pour dire qu'on avait changé nos intentions et qu'on sortait par l'ouest ?"
- "Heu... non"
- "Oh, le c**.... La tour ?"
- "J'écoute"
- "On est désolé, c'est le Kilo-Hotel... on va effectivement sortie par l'OUEST et pas le nord comme répété toute à l'heure... on est désolé"

Tout ça pour dire qu'il suffit de pas grand chose (en l'occurrence un simple VEA) pour que ma CPU soit vite à 150% et que je fasse certaines choses sans m'en rendre compte. Décidément (le c**).


Malgré tout, on se replonge rapidement et néanmoins avec plaisir dans les exercices de mania. On prend aussi du plaisir à voler avec son instructeur de début. Les exercices se suivent avec les démonstrations et l'encadrement de Xavier. Et cela revient vite.

On reprend "du plaisir" à mettre plein réduit, puis à chercher un champ. Xavier me corrige, me remet "dans les clous", me rappelle les principes de base. Ne pas chercher un champ "à perpette", c'est le meilleur moyen de se retrouver face au vent mal estimé et de se retrouver "trop court". Prévoir sur ces "prises de champ" d'arriver avec 4 possibilités : comme un encadrement, en vent arrière, en base ou en direct. Rien de plus, rien de moins.

En basse hauteur, Xavier me corrige sur mes prises de virage et m'incite à serrer le début du virage pour le desserrer en sortie. Tout est question de logique. La vitesse est compatible au début du virage, certainement moins en sortie. Autant y aller au début que se retrouver trop lent et trop incliné en sortie. Que du bon sens. Que des choses à rappeler au pilotaillon que je suis.

 

 

13.6.06

4.6.06

"As real as it gets" qu'ils disaient

Parfois la réalité rejoint le virtuel de façon bien curieuse. Parfois, deux pilotes/ATC virtuels sont pris de fou rire dans le cockpit d'un petit DR400 juste parce qu'ils retrouvent leur IVAO, là dans le casque... là dans le réel. Ne voyez pas dans ce post une quelconque moquerie. Je rappelle que je ne suis qu'un pilotaillon de base. Ce message comporte juste la description humoristique et ironique de plusieurs petites anecdotes qui nous ont bien fait rire hier. Cela permet de relativiser nos jeux sur IVAO. Parfois, le virtuel rejoint la réalité là où on ne l'attend pas.

La trace GPS vue depuis GoogleEarth


Ca faisait longtemps que je n'étais pas retourné à Deauville. La première fois, c'était avec un ami et son Cessna, je n'étais même pas élève. Et puis il y a eut cette deuxième nav en solo ("L'homme aux raquêtes qui s'agitent") qui restera un très grand souvenir de mon instruction. Surtout lorsque j'eus des problèmes pour ré-ouvrir l'avion après l'avoir fermé à clef (de 2 chevaux). Je reprends le F-BTKU, petit DR400, mais suis accompagné par Mayeul (BE-TA4 sur IVAO). En bonne compagnie, on vole mieux.




Au sud de Rouen. Nous en profitons pour travailler notre "cheminement"


St-Cyr La Campagne. Un de nos points tournant de l'aller.
Terrain privé... si... si


On passe au sud du Havre et de la ZIT de Gravenchon


L'arrivée c'est bien passée avec le SIV de Deauville, puis la tour. On regrettera juste de ne pas avoir eut droit au placier et son 4x4 jaune clignotant. Après avoir dégagé rapidement par la première bretelle, on a juste eut un :

- "Kilo-Uniform, à droite pour le parking en herbe"
- "Par la droite, vers le parking en herbe pour le Kilo-Uniform"

Bon tant pis pour cette fois ;-) D'autres auront eut plus de chance que nous dont un très bel hélicoptère qui nous soufflera les gouvernes et s'excusera, puis passera devant nous comme pour délicatement nous éviter :

- "Ce que l'on fait n'est pas génial... là... on va pas rester derrière le petit avion, Victor Alpha... on peut faire le tour ?"
(C'est nous qu'il traite de petit avion ?)
- "Très bien Juliet-Alpha, contourner le DR400 et placer vous avec le placier"

S'en suivi une discussion hésitante avec la tour et le placier un peu dérouté par un Ecureuil bi-turbines faisant le tour d'un DR400 pour se retrouver devant un autre DR300 et cherchant une place de parking (vous suivez ?). Cafouillage au point Alpha et mini-embouteillage comme sur IVAO.

  

C'est plutôt au départ de Deauville que nous avons eu l'impression d'avoir un S1 débutant au contrôle (toujours pas de moquerie, hein... le pilotaillon c'est moi). Visiblement, ça forme dans tous les coins/tours en ce moment. On a eu aussi droit à une succession de contrôleurs à la tour de St-Cyr. Je vous le raconte un peu plus loin.

Le DR400 F-BTKU sur le parking herbe de Deauville


C'est donc en partant que nous avons eut une clairance d'alignement-décollage, alors qu'un DR300 n'avait même pas encore dégagé la piste et qu'un Ecureuil était juste devant nous, coinçant (lui aussi) le seul taxiway Alpha pour atteindre la 30 (cf. photo).

  

Je suis sûr d'avoir entendu ce genre de truc sur IVAO à Bora Bora lorsque ça bouchonne. Et bien en vrai, c'est tout pareil. Parfois ça cafouille avec trois appareils qui se regardent face à face ;-) Tout c'est bien fini, je vous rassure.

  

L'écureuil est venu se garer sagement (j'adore voir ces appareils évoluer à 2 mètres de haut fluidement), le DR300 a attendu que l'écureuil passe pour rejoindre le parking aéroclub et nous nous avons pu faire tranquillement notre rolling-take-off (wouaaah la frime). C'est sûr qu'avec 1700 mètres de piste en dur, le DR400-120 a de quoi s'envoyer en l'air.



Et puis en tout début de vent arrière, le contrôleur m'a remis en mode 150% de CPU.

- "Kilo-Uniform, quel sera votre point de sortie ?"

Hum... C'est dans ces moments là que l'on se rend compte que l'on a - à moitié - prévu son truc... tranquille, mais que l'on a pas préparé un cheminement particulier. On a prévu de partir vers l'est pour St-Cyr, ça c'est sûr. Mais on a pas prévu de "point de sortie". Ne paniquons pas. Le monsieur veut juste savoir - à juste titre - par où nous comptons le quitter. Normal. Ca se passe au tout début du vent arrière. On continue notre montée.

Et c'est encore dans ces moments-là qu'il est bon d'avoir la carte sous la main et/ou la carte en tête (les deux, c'est pratique aussi). Echo-Delta, c'est en haut. Ca m'arrange pas. Au sud, il y a un point que je ne connais pas. Non, décidément et en regardant rapidement mon trait fluo sur ma 1/500 000, la sortie idéale pour l'instant c'est l'est et le VOR. Je me remémore une consigne particulière lue en diagonable. Il me semble que la verticale VOR est uniquement sur clairance. Et bien, c'est le moment où jamais.

- "On avait prévu direct le VOR de Deauville... si c'est possible pour le Kilo-Uniform"
- "Kilo-Uniform... direct le VOR DVL, pas de problème, rappelez passant le VOR DéVé-Elle"
- "On rappelle passant la balise DéVé-Elle, Kilo-Uniform".

Ouf. Ca c'est fait. Traçons maintenant direct vers la balise.

Peu de temps après nous avons entendu un trafic in ingliche s'annoncer vers la base pour rappeler en finale... On a donc accéléré rapidement pour s'élever au dessus du tour de piste et nous sommes fait confirmer la directe "autorisé pour DVL ?"... Pas envie du tout de m'emplafonner un estranger.

Juste après un DR400 s'annonce au parking de Deauville et s'entend donner un code transpondeur 7011. Jusque là tout va bien. Sauf qu'on a nous aussi le 7011. Et ça continue dans le grand cafouillage lorsque le pilote collationne 7401 (véridique)... le contrôleur corrige et lui donne... 7012 (+1). Bon, ca s'incrémente à chaque fois qu'il l'annonce. Et tout le monde collationne n'importe quoi (moi le premier ;-) C'est pas comme ça sous IVAO aussi ? 2 minutes plus tard, un trafic arrive... et se voit donner le 7012 (rebelotte). Nous, dans tous ça, on grimpe et on se dépêche de filer vers le VOR pour passer avec l'approche... parce que là, on se sent pas énormément en sécurité du haut de notre niveau de pilotaillon.

La suite se fait tranquiiiiille. Mayeul et moi travaillons notre technique de cheminement entre DVL et EVX. Le doigt sur la carte, nous cherchons les lignes électriques, les autoroutes et autres petits villages pour être sûr de savoir où nous sommes.

En sortant de Deauville, alors que nous avions pile-poil trouvé le VOR (on regarde dehooooooors, au carrefour et aux intersections), le contrôleur nous balance sur Paris-Info. Nous collationnons, disciplinés que nous sommes.

- "Paris-info du Fox-Kilo-Uniform"
- "Kilo-Uniform, Paris"
- "Paris, Fox-Bravo-Tango-Kilo-Uniform, DR400 de Deauville vers St-Cyr, 2000 ft 1027, transpondeur 7000 et 2 personnes à bord"
(je reprend ma respiration)
- "Kilo-Uniform, confirmer la destination de Grandville"
- "Négatif, à destination de St-Cyr... Lima...Fox... euh.... Lima-Fox... Papa-Zulu"
(pas foutu de dire LFPZ d'un coup, le pilotaillon)
- "Bien... vous confirmez la provenance ?"
- "Et bien... en provenance de Deauville... Lima-Fox-Romeo-Golf !"
- "Bien pris... affichez 4134"

Ouf. On y est arrivé. Là aussi, ça ressemble à IVAO ;-)

On a fait tout le trajet jusqu'aux cheminées de Mantes sur la fréquence de Paris Info (Nord, 125.7). Sauf que si vous regardez un coup la carte, la fréquence de Paris-Info change entre Deauville et l'ouest proche parisien.

Donc forcément en arrivant pour quitter après Mantes, cela a donné :

- "Paris pour le Kilo-Uniform ?"

Un grand blanc. Depuis quelques minutes, forcément on entendait plus grand chose. Et personne pour relayer.

- "Paris pour le Kilo-Uniform ?"

Toujours rien. J'aurais éteint la radio, c'était pareil. Y-a quelqu'un ? Hum... Réfléchissons. Un coup d'oeil à la carte. On a changé de zone et je me rappelle les changements de fréquences sur Seine-Info lorsque je pratique les vols d'Air Camille vers Cosne. Un coup le secteur nord, sud, sud-est... etc... Les mêmes contrôleurs sont sur plusieurs fréquences à la fois et c'est pour cela qu'on n'entend parfois que les réponses et pas les questions (ou l'inverse).

Pas question de quitter comme ça. On était avec Paris-Info et je n'ai pas envie qu'ils déclenchent les hostillités (comprendre les secours) si on ne les a pas quitté proprement. Alors on change de fréquence. J'affiche 129.625 sur COM1 Active après un coup d'oeil rapide sur la 1/250000 Région parisienne. D'où l'interêt d'avoir les cartes pliées pour pouvoir consulter les encarts des SIV en France ou d'avoir la bonne carte sous la main.

- "Paris pour le Kilo-Uniform sur 129 décimale 625 ?"
- "Kilo-Uniform.. Paris !"
- "On ne vous a pas quitté sur 125 décimale 7... on arrive à Mantes et on voudrait quitter maintenant"
- "Et bien, affichez 7-0-0-0 et bons vols Kilo-Uniform !"
- "7000 et on quitte, merci pour tout du Kilo-Uniform"

Cette course après les fréquences ne vous rappelle rien ? Et lorsque vous perdez un contrôleur parce que le serveur machin truc a planté ? Vous ne courrez pas dans tous les sens pour savoir où il s'est reconnecté ? ServInfo ? Le serveur TS truc-muche ? L'ATIS à reprendre. Et bien en haut dans un ch'tit avion c'est pareil. On utilise les outils qu'on a sous la main et un p'tit peu de sa cervelle. Et à nous deux, Mayeul et moi, on était bien sur ce coup là.

La trace de l'arrivée et du départ sur la 1:250000 région parisienne


On a donc quitté Paris-Info bourré d'ingliche et ça nous a donné l'envie, à Mayeul et moi, de tâter un peu de l'ingliche aéro. On arrive secteur nord.

- "St-Cyr du kilo-Uniform, good evening"
Ca commence bien. Il est 16h00. Dans le Kilo-Uniform, on est à "evening", si monsieur. Sur IVAO, c'est toujours Good Evening (je vole le soir virtuellement). Alors je vois pas pourquoi je changerais là, dans le réel. Ah c'est pas le soir ?

- "Kilo-Uniform, good afternoon"

Et toc, lui il est à l'heure et me rappelle gentiment de ranger mes jouets. On ne se démonte pas, mais ça rigole déjà dans le cockpit du DR400.

- "On pourrait faire un entrainement phraséo anglaise ?"

Je tente de rattraper le désastre. Il faut du courage pour s'y remettre après le superbe "Good Evening" (c)IVAO que j'ai lancé sur la fréquence. Pourvu que personne d'autre n'est entendu. La honte. Ca a commencé bizarrement.

- "Pas de problème, Kilo-Uniform"

Ca parle tout de même un peu beaucoup et je me presse de balancer ma deuxième bétise. Allons-y. Accrochez-vous au clavier.

- "Saint-Cyr, Fox-Bravo-Papa-Kilo-Uniform...

...jusque là c'est facile, français ou anglais c'est pas trop là qu'il faut bosser... Sans utiliser l'accent texan qui ne sert à rien si ce n'est à ne pas se faire comprendre, on continu...

- ... a DR400, from Deauville to your installation, expect... hum... North Sector (???) in two minutes with information Golf"

North-Sector ? Pourquoi pas... ça le fait ? J'avais rien révisé. Généralement, on se répète le message avant d'appuyer sur le bouton. Là, je me suis lancé. Le type dans la tour a pas l'air plié de rire. Il me balance une clairance d'intégration vent arrière pour la 30 et demande à ce que je le rappele 30 secondes avant le début du vent arrière.

On maîtrise. Je répond du tac-o-tac. Ca va, on avance (à 200 km/h). Arrivé à 30 secondes de la vent arrière, je rappelle et passe un message entre plusieurs autres (ca tchat pas mal)... tout cela semble propre. Sauf... que

- "Kilo-Uniform, information trafic a.... a.... a... yellow plane from base to downwind"
-"Trafic not in sight, Kilo-Uniform"

Yeeeeeeeeeees... de toutes les façons, je ne connais que cette réponse. Alors... ;-)

Et puis quelques secondes plus tard,

- "Kilo-Uniform, downwind"

Au milieu du vent arrière on rappelle. Facile. C'est une autre voix qui nous répond. Une demoiselle au micro.

- "Kilo-Uniform, number one report mi-base for runway Three-Zero"

On continue. Ah bon. "Mi-base" ça se dit "mi-base" en anglais ? J'en sais rien alors je répète comme "la demoiselle a dit". En mi-base (travers le château de Versaille pour faire plus classe), j'ai du mal à passer mon message. Ca brouillonne sur la fréquence et je n'entend que la fin d'une clairance pour la Thrreeeee-Zero-Left". C'est peut-être pour moi.

- "Was that for Kilo-Uniform ?"

Chrrrrt..... Shrrrrteeeeutrrrrrr

- "Turning final, Kilo-Uniform"

Et une voix masculine me répond un superbe "clear to land runway Three-Zero-Left". Trois contrôleurs sur une moitiée de tour de piste. C'est luxueux !

Le souvenir de notre vol sur la Cartabossy



Et pour finir, quelques photos aériennes...

  

  
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