Noël arrive. Si, si... Pour échapper au "ahhhh c'est gentil de m'avoir offert une... poële ?!?... j'en avais pas" (vous pouvez remplacer la poële par une cravate immonde, une paire de chaussettes ou tout autre truc qui va pourrir au fond d'un tiroir), il est peut-être bon de diffuser quelques idées comme ça au détour d'une conversation. Après tout, on est passionné de navions ou pas ? Je passe sur la liste des cadeaux improbables (je voudrais un Cirrus... le turbo si possible, un ADAM 500 ou qu'on m'offre mon IR...) et me contenterait de saines lectures. En plus, ça s'emballe très bien dans le papier cadeau.
Voici donc une petite sélection de mes lectures de cette année.
Le livre d'Olivier Monnot, "Le ciel est notre terrain de jeu". Il existe quelques ouvrages proches de mon aviation. Je ne parle pas de ces pilotes de chalumeaux ou de ventilateur. Non, mon aviation c'est celle avec des petits navions, sur des petits terrains, en sauts de puce ou en voyages préparés longtemps à l'avance. Dans tous les cas, l'aviation de petits passionnés. L'aviation de pilotaillons. Le livre d'Olivier transpire de ces plaisirs et vous transporte, vous blotti là dans votre canapé. Vous attaquez la première page et plusieurs heures après vous y êtes encore scotchés. Le lendemain au réveil, la nuit pleine de rêves, vous vous êtes promis d'en faire autant : partir dans les caraïbes, voler aux US, découvrir l'afrique, allez dans les îles juste au bout de la france, là, tout proche, se poser pour le plaisir sur un terrain pour rejoindre des amis... et avec un PPL pas un brevet d'astronaute. Ca se trouve par ici
J'ai découvert aussi par hasard l'ouvrage de Vincent Fabri : "Carnet de vol". La couverture est trompeuse ;-) S'il y a bien un passionné d'hydravion. C'est bien lui. C'est écrit avec des mots simples. Ca se dévore. Et pour moi qui n'est jamais mis les fesses dans un hydravion, cela présente une autre (encore ?) aviation. Sauter de lac en lac dans le nord américain ressemble plus à un défi pour moi qu'un objectif atteignable. Sautez sur ce livre indispensable dans votre bibliothèque aéro.
Dans le genre "un peu plus sérieux", je vous conseille de lire "Ca n'arrive pas qu'aux autres" de Denis Rolando-Eugio. Vous, qui comme moi, dévorez les rapports d'accidents pour en tirer des enseignements, vous allez adorer. Tirons les enseignements des erreurs ou maladresses des autres. Si, si... je vous assure. Ca peut servir. Autant ne pas refaire la même con***ie. Comme les précédents livres, point de grand chapitre compliqué. Pas d'intrigue alambiquée. Quelques pages par point abordé. Ca se lit juste avant de s'endormir. Et on ne s'endors pas dessus. A se procurer par là ou chez "Volez" qui édite donc aussi des livres et pas qu'un mensuel (soit dit en passant, ce mois ci dit du bien de ce blog ! si... si !).
Dans un tout autre genre et pour ceux qui ne l'auraient pas déjà lu et relu (il y en a ?), il faut vous procurer les deux (seules) livres de Jacques Darolles : "Le plus beau bureau du monde" et "Lignes aériennes". Son style est inimitable. Bien sûr, ça parle peu (quoique) de "mon" aviation. Mais tout comme les précédents, ça "sent bon le passionné". Jacques (oui, je l'appelle par son prénom si je veux !) est commandant de bord chez Air France. Il a commencé en PNT, puis le 747 Cargo... et... lisez ces deux bouquins ! Son parcours me donne des frissons. Non, ne les lisez pas. Dévorez-les ! Chez moi, ils n'ont fait à peine qu'une soirée. Du bonheur en barre. En plus ça se trouve dans les FNAC, alors envoyez-y votre grand-mère pour qu'elle vous les offre à Noël.
En parlant de bonheur, il est assez drôle de parler d'un livre dont l'auteur est à l'aéroclub d'à côté et dont vous faîtes la bize régulièrement ;-) Enfin quand on peut la croiser, notre hôtesse virevoltante aux quatre coins du globe. "Mon bonheur est dans le ciel" est le premier livre de Suzana, jeune PNC à Air France (elle aussi). Voilà encore une jolie plume. En plus, elle est brevetée sur DR221 à St-Cyr. Tout pour plaire, je vous dis ! Et je ne vous parle pas de ses superbes photos à voir par ici. Elle et Jacques D. continuent, d'ailleurs, à nous faire frissonner en passant de superbes récits sur la PilotList. C'est pour cela qu'on (nous les pôvres lecteurs) ne désespère pas de voir d'autres tomes arriver.
Je termine cette petite liste par le petit dernier dont j'ai ouvert le livre. J'en avais entendu parler et j'ai commencé timidement à le découvrir sur le forum exilé de la FFA. Ian Tutaj est un pilote de ligne qui n'est pas dans la compagnie nationale. Ian a un style lui aussi inimitable. "Artisan pilote" se dévore comme les autres. Il donne aussi les mêmes regrets de ne pas avoir eut suffisament de courage, d'envie, de gniak et/ou de compétence pour suivre cette voie du pilotage professionel. Trève de regret. Filez vous l'offrir ou vous le faire offrir par ici.
Avec les quelques ouvrages ci-dessus et vu que vous êtes passionnés comme moi, vous tiendrez à peine une semaine. Et vous m'en proposerez d'autres ;-)
9.12.06
3.12.06
A bord du DR221 F-BPKH
La vue suivante à 360 degrés vous propose de monter à bord du DR221 F-BPKH. Il est posé, un dimanche pleuvieux, devant le hangar principal des Alcyons sur le terrain de St-Cyr
1.12.06
26.11.06
32 minutes au compteur
32 minutes sont inscrites sur mon carnet de vol dans la colonne "Double commande VFR de nuit". Voilà un bon début ? On verra pour la suite. La logistique permettant de voler en VFR de nuit depuis mon aéroclub des Alcyons nécessite une petite préparation. Il faut amener les avions sur Toussus, puis le lendemain les ramener. Entre ces deux "corvées" (euh, il s'agit tout de même de voler, non ?!?!), ce fût une très belle découverte avec Christophe M. comme instructeur. Des tours de piste dans la nuit et un convoyage dominical et... matinal. Un week-end aéro chargé de souvenirs .
La nuit aéronautique tombe tôt. 1557 UTC. Et pour une fois, je ne m'en plains pas. Les deux DR400 des Alcyons tournent à Toussus pour cette "Soirée de découverte du VFR de nuit" depuis la fin d'après-midi. Les créneaux s'enchainent et les pilotes découvrent les joies de voler dans le noir... ou presque. Lorsque Patrick et moi arrivons à Toussus, il est 20h15. Le créneau précédent vient juste de partir. Et nous voyons s'envoler les deux DR400 dans la nuit, l'un en 25 gauche, l'autre en 25 droite.
Nous avons quelques minutes devant nous. Juste le temps d'aller saluer l'AFIS qui vient de prendre la relève à la tour. Il prend le temps de tout nous expliquer. Merci pour la visite guidée. La vue depuis une tour de contrôle est toujours superbe. Je n'ai pour l'instant jamais été déçu que ce soit à l'Alpe d'Huez, St-Martin, St-Cyr ou Pontoise. ..
Le calme du soir se fait sentir. Seuls nos deux DR400 tournent à Toussus en tours de piste. Indéniablement, il faut aller plus souvent dans les tours. Et y rester plus longtemps. Sur tous les terrains qui nous le permettent.
20h50. C'est à nous. Nous dévalons l'escalier de la tour vers le parking. Kilo-Golf nous attend. Comme le dit Patrick, un mélange d'excitation et d'appréhension se fait sentir. Les pilotes précédents ont "tous la banane". "Que du bonheur". Petit briefing. Explication de texte de Christophe M. pour nous deux qui découvrons le VFR de nuit pour de vrai. Bien sûr, nous avons déjà eut la chance de ci de là de voler en place avant à gauche ou à droite et dans le noir. Mais cette fois-ci, c'est un "vrai vol" qui sera inscrit dans notre carnet de pilotaillon.
Même s'il n'y a qu'un seul paramètre qui change (la nuit ;-), beaucoup de choses sont différentes. La première surprise est qu'on ne voit pas grand chose dans le cockpit du DR400 malgré l'éclairage de certains instruments. Le compte tour reste un peu dans l'ombre. Et comme le souligne Christophe, si on augmente l'éclairage du plafonnier "on voit bien dedans mais plus dehors". Justement "dehors" : des halos lumineux attirent le regard. Le paysage change du tout au tout et pourtant nous connaissons un peu "le coin". Mais il est difficile de se sentir très à l'aise. Nous sommes en "mode découverte".
Il faut jouer de la lampe de poche ("rouge et pas blanche, Vincent ! Le blanc ébloui !") et des potars d'éclairage pour trouver ses marques. C'est tout l'objet de ce vol découverte. Christophe nous précise les points de passage du tour de piste. Ca n'a évidement rien à voir avec le tour de piste à Toussus le jour. Pour le vent traversier, il faut viser une zone plus lumineuse puis passer au dessus d'un rond point très éclairé qui marque le début du vent arrière. Il faut aussi tenir - non pas 1300 ft en circuit extérieur mais - 1550 ft en tour de piste VFR de nuit (1000 ft AAL cf. consigne particulière sur la VAC). Ensuite, il faut trouver Saclay et le plan d'eau (une zone "plus noire") pour repérer la fin du vent arrière.
En vent arrière, l'oeil doit aussi s'habituer à retrouver le terrain ou à ne pas le perdre (au choix). On s'imagine que le balisage des deux pistes va être visible, mais dans cette région parisienne remplie d'allées, avenues et autoroutes très éclairés, il faut quelques minutes pour "percuter ce que l'on recherche". Une question d'habitude. Alors habituons-nous.
Le vent du sud qui a soufflé en rafale toute la journée a faibli, mais 10 kts suffisent à nous forcer à ne pas perdre notre concentration ;-) Je me ferais avoir sur tous mes tours de pistes à overshooter l'axe. Heureusement que Christophe s'occupe des volets et de la réchauffe lors des remises de gaz. Je profite à 100% de ces premiers tours.
Pour le plaisir, parce que la piste est plus belle en finale, nous tournons de préférence en 25 droite. Nous sommes seuls. Pas d'IFR dans le coin, alors on profite de la grande rampe d'allumage et du superbe spectacle qui s'offre à nous.
Il faut jouer aussi avec le phare de roulage qui rend le disque de l'hélice très (trop) visible. Si le phare est allumé, alors on a l'impression que la texture de l'hélice n'est pas totalement transparente. Etrange sensation de mélanger le virtuel avec le réel dans la montée initiale (le nez pointée vers le ciel sombre).
Pour attraper la base, il suffit de viser ce fameux château... qu'il faut aussi éviter. Ah bhaaaa oui !!! Plusieurs tours seront nécessaires pour comprendre toute l'astuce de cette base pas trop perpendiculaire. De toutes les façons, je serais nul sur la tenue de l'axe (quelle manie de se poser à gauche !), du plan et surtout de la vitesse en courte. Le vol avec Christophe M. est vraiment le bienvenu pour se faire recadrer. Ce n'était pas uniquement une découverte du VFR de nuit, c'était aussi l'occasion de quelques mises au point sur le pilotage tout court.
Par contre, l'appréhension de l'arrondi "dans le noir" ne sait pas trop fait sentir. On y va... on y va... on le laisse descendre sans courir après le Kiss. Peut-être que la vizi était trop bonne ou les conseils trop bons ? J'ai profité aussi, passant en dernier, des tours de piste de Patrick que j'ai pu observer de la place passager. C'est aussi un grand enseignement que de "voler de derrière".
Il est 22h30 lorsque nous retournons au parking de la tour. Je viens d'en finir avec mes trois tours de pistes. Malgré le froid et le vent, je suis trempé de sueur. Les deux DR400 vont dormir dehors toute la nuit, alors nous les équipons/habillons ;-) Demain, il faudra les ramener à St-Cyr pour un dimanche certainement chargé. Vos deux pilotaillons préférés s'y colleront.
Couchés à 2h00 du matin pour cause de diner aux Alcyons avec tous les nouveaux Hiboux, nous revoilà à Toussus à 08h30. Il faut les ramener ces Robins. D'autres pilotes les attendent.
Nous sommes un peu dans le brouillard au sens figuré. Le réveil a été difficile. Le METAR AUTO, lui, indique BK006. Mais une visite à la station météo permet de prendre "de la hauteur" avec Mme la prévisionniste de Météo France ;-) Ce dimanche comme beaucoup d'autres, Toussus est en Autoinfo sur 119.3 (fr uniquement ;-). Avant de partir et pour connaitre la piste en service, il faut donc prendre l'ATIS d'Orly (par téléphone ?) pour connaitre "leur piste" en service afin d'en déduire celle de Toussus. Vous suivez ? Original. Ce matin, si tôt, pas grand monde sur la plate forme.
Par précaution, nous faisons les pleins en profitant du camion TOTAL. Le ciel se dégage complètement. La nuit a été courte, alors nous sommes un peu rouillés au point d'arrêt. Juste le temps de prendre une photo pendant que les moteurs chauffent avant de faire les essais moteurs. Nous sommes dans les premiers à nous envoler de Toussus juste derrière un PA-28 qui nous a doublé en passant sur la 25 droite.
Toujours certainement endormi, le contrôleur de St-Cyr me réveille alors que je pensait dégager au bout de la 12 droite par Bravo :
- "Lima-Kilo-Golf, dès contrôlé, traversez la 12 droite, roulez parking Alcyons"
Hein ? A droite ? Oups, coup de frein (pas sur la gachette du joystick! C'est pas Flight Simulator) et hop virage à droite à 90 degrés !
Une vidéo avec des images qui bougent,
réalisée avec les moyens du bord
est visible à la fin de ce message
réalisée avec les moyens du bord
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La nuit aéronautique tombe tôt. 1557 UTC. Et pour une fois, je ne m'en plains pas. Les deux DR400 des Alcyons tournent à Toussus pour cette "Soirée de découverte du VFR de nuit" depuis la fin d'après-midi. Les créneaux s'enchainent et les pilotes découvrent les joies de voler dans le noir... ou presque. Lorsque Patrick et moi arrivons à Toussus, il est 20h15. Le créneau précédent vient juste de partir. Et nous voyons s'envoler les deux DR400 dans la nuit, l'un en 25 gauche, l'autre en 25 droite.
Nous avons quelques minutes devant nous. Juste le temps d'aller saluer l'AFIS qui vient de prendre la relève à la tour. Il prend le temps de tout nous expliquer. Merci pour la visite guidée. La vue depuis une tour de contrôle est toujours superbe. Je n'ai pour l'instant jamais été déçu que ce soit à l'Alpe d'Huez, St-Martin, St-Cyr ou Pontoise. ..
Le calme du soir se fait sentir. Seuls nos deux DR400 tournent à Toussus en tours de piste. Indéniablement, il faut aller plus souvent dans les tours. Et y rester plus longtemps. Sur tous les terrains qui nous le permettent.
20h50. C'est à nous. Nous dévalons l'escalier de la tour vers le parking. Kilo-Golf nous attend. Comme le dit Patrick, un mélange d'excitation et d'appréhension se fait sentir. Les pilotes précédents ont "tous la banane". "Que du bonheur". Petit briefing. Explication de texte de Christophe M. pour nous deux qui découvrons le VFR de nuit pour de vrai. Bien sûr, nous avons déjà eut la chance de ci de là de voler en place avant à gauche ou à droite et dans le noir. Mais cette fois-ci, c'est un "vrai vol" qui sera inscrit dans notre carnet de pilotaillon.
Même s'il n'y a qu'un seul paramètre qui change (la nuit ;-), beaucoup de choses sont différentes. La première surprise est qu'on ne voit pas grand chose dans le cockpit du DR400 malgré l'éclairage de certains instruments. Le compte tour reste un peu dans l'ombre. Et comme le souligne Christophe, si on augmente l'éclairage du plafonnier "on voit bien dedans mais plus dehors". Justement "dehors" : des halos lumineux attirent le regard. Le paysage change du tout au tout et pourtant nous connaissons un peu "le coin". Mais il est difficile de se sentir très à l'aise. Nous sommes en "mode découverte".
Il faut jouer de la lampe de poche ("rouge et pas blanche, Vincent ! Le blanc ébloui !") et des potars d'éclairage pour trouver ses marques. C'est tout l'objet de ce vol découverte. Christophe nous précise les points de passage du tour de piste. Ca n'a évidement rien à voir avec le tour de piste à Toussus le jour. Pour le vent traversier, il faut viser une zone plus lumineuse puis passer au dessus d'un rond point très éclairé qui marque le début du vent arrière. Il faut aussi tenir - non pas 1300 ft en circuit extérieur mais - 1550 ft en tour de piste VFR de nuit (1000 ft AAL cf. consigne particulière sur la VAC). Ensuite, il faut trouver Saclay et le plan d'eau (une zone "plus noire") pour repérer la fin du vent arrière.
En vent arrière, l'oeil doit aussi s'habituer à retrouver le terrain ou à ne pas le perdre (au choix). On s'imagine que le balisage des deux pistes va être visible, mais dans cette région parisienne remplie d'allées, avenues et autoroutes très éclairés, il faut quelques minutes pour "percuter ce que l'on recherche". Une question d'habitude. Alors habituons-nous.
Le vent du sud qui a soufflé en rafale toute la journée a faibli, mais 10 kts suffisent à nous forcer à ne pas perdre notre concentration ;-) Je me ferais avoir sur tous mes tours de pistes à overshooter l'axe. Heureusement que Christophe s'occupe des volets et de la réchauffe lors des remises de gaz. Je profite à 100% de ces premiers tours.
Pour le plaisir, parce que la piste est plus belle en finale, nous tournons de préférence en 25 droite. Nous sommes seuls. Pas d'IFR dans le coin, alors on profite de la grande rampe d'allumage et du superbe spectacle qui s'offre à nous.
Il faut jouer aussi avec le phare de roulage qui rend le disque de l'hélice très (trop) visible. Si le phare est allumé, alors on a l'impression que la texture de l'hélice n'est pas totalement transparente. Etrange sensation de mélanger le virtuel avec le réel dans la montée initiale (le nez pointée vers le ciel sombre).
Pour attraper la base, il suffit de viser ce fameux château... qu'il faut aussi éviter. Ah bhaaaa oui !!! Plusieurs tours seront nécessaires pour comprendre toute l'astuce de cette base pas trop perpendiculaire. De toutes les façons, je serais nul sur la tenue de l'axe (quelle manie de se poser à gauche !), du plan et surtout de la vitesse en courte. Le vol avec Christophe M. est vraiment le bienvenu pour se faire recadrer. Ce n'était pas uniquement une découverte du VFR de nuit, c'était aussi l'occasion de quelques mises au point sur le pilotage tout court.
Par contre, l'appréhension de l'arrondi "dans le noir" ne sait pas trop fait sentir. On y va... on y va... on le laisse descendre sans courir après le Kiss. Peut-être que la vizi était trop bonne ou les conseils trop bons ? J'ai profité aussi, passant en dernier, des tours de piste de Patrick que j'ai pu observer de la place passager. C'est aussi un grand enseignement que de "voler de derrière".
Deux pilotaillons heureux de leurs premières
minutes en VFR de nuit.
minutes en VFR de nuit.
Il est 22h30 lorsque nous retournons au parking de la tour. Je viens d'en finir avec mes trois tours de pistes. Malgré le froid et le vent, je suis trempé de sueur. Les deux DR400 vont dormir dehors toute la nuit, alors nous les équipons/habillons ;-) Demain, il faudra les ramener à St-Cyr pour un dimanche certainement chargé. Vos deux pilotaillons préférés s'y colleront.
L'avion est attaché au sol pour passer la nuit dehors
Au titre d'exercice et sous les projecteurs du parking
de la tour de Toussus, nous fixons la bâche sur le Kilo-Golf
de la tour de Toussus, nous fixons la bâche sur le Kilo-Golf
Couchés à 2h00 du matin pour cause de diner aux Alcyons avec tous les nouveaux Hiboux, nous revoilà à Toussus à 08h30. Il faut les ramener ces Robins. D'autres pilotes les attendent.
0815, dimanche matin à Toussus
Parking de la tour
Parking de la tour
Nous sommes un peu dans le brouillard au sens figuré. Le réveil a été difficile. Le METAR AUTO, lui, indique BK006. Mais une visite à la station météo permet de prendre "de la hauteur" avec Mme la prévisionniste de Météo France ;-) Ce dimanche comme beaucoup d'autres, Toussus est en Autoinfo sur 119.3 (fr uniquement ;-). Avant de partir et pour connaitre la piste en service, il faut donc prendre l'ATIS d'Orly (par téléphone ?) pour connaitre "leur piste" en service afin d'en déduire celle de Toussus. Vous suivez ? Original. Ce matin, si tôt, pas grand monde sur la plate forme.
Par précaution, nous faisons les pleins en profitant du camion TOTAL. Le ciel se dégage complètement. La nuit a été courte, alors nous sommes un peu rouillés au point d'arrêt. Juste le temps de prendre une photo pendant que les moteurs chauffent avant de faire les essais moteurs. Nous sommes dans les premiers à nous envoler de Toussus juste derrière un PA-28 qui nous a doublé en passant sur la 25 droite.
Dimanche matin, Patrick dans JL au point d'arrêt 25L
alors que je le photographie depuis le KG
alors que je le photographie depuis le KG
Toujours certainement endormi, le contrôleur de St-Cyr me réveille alors que je pensait dégager au bout de la 12 droite par Bravo :
- "Lima-Kilo-Golf, dès contrôlé, traversez la 12 droite, roulez parking Alcyons"
Lima-Kilo-Golf, dès contrôlé, traversez la 12 droite,
roulez parking Alcyons
roulez parking Alcyons
Hein ? A droite ? Oups, coup de frein (pas sur la gachette du joystick! C'est pas Flight Simulator) et hop virage à droite à 90 degrés !
Merci à Georges et Patrick pour les vidéos ;-)
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