Le blog “Du virtuel au réel” souhaite à tous ses fidèles* lecteurs de bonnes fêtes de fin d’année.
* plus de 53.000 visiteurs uniques sur 2012 (+55%) et presque 150.000 pages vues (+7%).
C'est une histoire qui commence en 2003, celle d'un pilote de simulateur de vol sur PC qui passe son brevet de pilote (PPL) et qui remplit sa boite à souvenirs.
Le blog “Du virtuel au réel” souhaite à tous ses fidèles* lecteurs de bonnes fêtes de fin d’année.
* plus de 53.000 visiteurs uniques sur 2012 (+55%) et presque 150.000 pages vues (+7%).
Vous vous souvenez de ce vol de découvert durant le Farwest’12 (avorté) en début d’année ? Le récit et les premières impressions se trouvent ici. J’avais placé une GoPro (comme par hasard) juste au cas où. J’ai pris enfin quelques minutes pour copier/coller (ce n’est pas un montage) quelques séquences que je partage avec vous. Quand j’y repense, j’ai encore l’impression de n’avoir rien du tout maîtrisé, mais quelle belle découverte ;-)
C’est un excellent souvenir (merci Rémy !) à défaut d’un super film !
Encore une superbe météo. Tellement superbe que Georges et moi profitons de 30 kts de vent dans le dos pour exploser notre record de vitesse de croisière. C'était facile avec toutes ces branches réalisées à 80 kts et le vent de face.
Le départ est long. Il y a du monde sur la fréquence, je rate "mon tour" et voilà notre Cessna CF-FRV qui part en dernier de Toronto. L'Aztec est déjà loin devant. Nous suivons le second Cessna du FarNorthEast'12 derrière quelques Porter de la compagnie locale (00:30)
Suivant la côte, nous rattrapons C-GUYY et profitons de ce moment unique du FarNorthEast'12 pour faire quelques photos Air2Air (02:05) com-kidize.
Georges et moi sommes conscients qu'il s'agit de nos derniers instants de ce voyage incroyable. C'est ma dernière branche en tant que commandant de bord. Demain, Georges ramènera le Cessna à Montréal et fermera définitivement la boucle.
Enfin ! Nous savourons notre plaisir de croiser à 140 noeuds de vitesse sol (02:27). Une sorte de cadeau de fin de voyage au dessus de cette mer de nuages. La lumière aussi est de la partie.
Grâce à cette journée ensoleillée, les couleurs sont alors exceptionnelles pour notre arrivée à Rockcliffe Ottawa (06:09). J'ai laissé la séquence, un peu longue, pratiquement en temps réel. L'intégration avec la descente du côté inactif (à l'opposé du côté où se trouve la branche vent arrière), le retour vertical, puis le vent arrière, la base... jusqu'à “la vitesse contrôlée” où je me rends compte que j'aurais dû faire la phraséo en auto-information en anglais. A force de vouloir bien faire et passer en français (Québec oblige), j'ai fait de l’excès de zèle.
Demain, ce sera le retour final à Montréal. Après un bon déjeuner dans le centre d’Ottawa, il nous reste à profiter de notre journée. Le parc de La Gatineau nous attends et une très belle visite du lac Pink.
La concurrence aurait-elle du bon ? Toujours est-il qu’Infinite Flight et x-Plane ne sont plus seuls sur la tablette d’Apple.
Zoom en cockpit 3D… Si, si sur iPad ! Les gauges sont bien sûr animées en 3D (aiguilles). Epoustouflant !
Tourisme ? Avec l’affichage des points touristiques remarquables en surimpression, il est aisé de découvrir la région.
AeroflyFS vient de sortir sur iPad (sauf l’iPad 1). Après quelques minutes d’essai et après avoir déboursé €5.99 €6.99 (mise à jour le 16/12/12), je peux déjà dire que c’est une claque graphique. Je ne pensais pas qu’on pourrait avoir ce niveau de détail 3D dans le cockpit avec un iPad 2. Les sons sont également excellents.
On regrettera tout de même des fonctionnalités d’Infinite Flight : la zone couverte qui se “limite” à la Suisse (voilà une occasion de découverte d’un coin inconnu pour moi), les replays (très bien implémenté dans Infinite Flight), l’ILS dans la brume (quels moments avec Infinite Flight !), l’ambiance sonore radio, les strobes et feux de nav des avions…
Je vous propose aux travers de quelques captures d’écrans de partager mes premières impressions.
Réglage des paramètres. On remarquera le curseur pour la visibilité et le vent. La prise en main est très bonne. Le contrôle est facile et je n’ai pas eut à modifier les réglage. La calibrage à chaque démarrage et hop ! Ca marche. On peut d’ailleurs recalibrer depuis le menu en cours de session, dans le cas où l’on changerait de position pour jouer :
Détails graphiques. En courte finale à Lausanne. Bien sûr, iPad oblige (quoique les surprises sont toujours bonnes) : il n’y a pas de bâtiment 3D et l’environnement des aéroports/aérodromes est limité aux taxiways. Mise à jour 26.12.12 : Grâve erreur que d’indiquer qu’il n’y avait pas d’objet 3D ! J’en ai repéré au moins à Birfeld :
Ici en courte finale avec les bâtiment du terrain sur la gauche :
A Saanen au sud-ouest de la carte avec le moto-planeur Discus bM :
Notez l’animation du bras de l’hélice qui sort/rentre lorsqu’on clic sur le bouton ENG.
Ou bien encore à St-Stephan avec une piste qui semble bien bosselée :
En pause, on appel un menu permettant (de gauche à droite) : changer d’appareil (et reprendre où on en était ce qui est appréciable), voir la carte, afficher les infos. touristiques, passer en vue cockpit 3D, activer la vue “suivez cet avion”, passer en vue “Spot” (vue extérieure positionnable), augmenter l’altitude l’avion.
De l’aviation légère d’aéroclub avec le Robin DR400 (140B) et un Cessna 172 Skyhawk, un chasseur F/A-18 Hornet, de la voltige avec le Pitts S-2B ou un Extra 300 LX, le Discus glider (moto planeur) ou un Swift S1 pour le côté planeur et de l’historique avec un Sopwith F1 Camel. Il y en a pour tous les goûts. AeroflyFS à la différence d’Infinite Flight n’est pas orienté “liner”. Manque juste un hélicoptère ;-)
C’est un Skyhawk… avec le toit ouvrant comme j’en avait découvert un durant mon dernier BFR, mais c’était un 172N.
Vue extérieure. Remarquez la finesse de la texture de la piste. Comme avec Infinite Flight, on peut déplacer le point de vue/zoom avec deux doigts.
Par défaut, le palonnier est asservi aux ailerons, mais en activant “Manual” pour le “Rudder Control”, on retrouve un nouveau curseur en bas à gauche
Zoom dans le cockpit du Cessna. Le sélecteur de réservoir reste désespérément sur l’aile droite ;-) Admirez-moi cette finesse sur iPad2 et tout cela est en “cockpit3D” dynamique et fluide !
Détails du cockpit 3D du F18. Impressionnant de fluidité sur un iPad 2
Vue extérieure du F18. Petit bug du train d’atterrissage qui reste en partie escamotée ;-)
Si, si ! On est bien sur un iPad et pas un PC ! La qualité graphique donne une claque. Les textures sont très belles (ici à haute altitude)
Sur toutes les vues, un bandeau en haut de l’écran reste présent sans trop obstruer la vue. On y retrouve pleins de bonnes informations pour éviter d’aller dans le mur tout en faisant plaisir à ses yeux.
Les détails du cockpit 3D du Cessna sont encore une fois bluffant. Quant aux boutons HDG/ALT/SPD, ils n’ont pour fonction que le maintien (cap, altitude et vitesse). Attention, comme sur la version PC, impossible de régler le VOR ou autre.
L’avantage de la zone choisie est qu’on a pas le regard trop loin sur l’horizon. Il a forcément une montagne en chemin.
La globalité de l’aire de jeu (41.285 km2 et la totalité de la Suisse dixit le site web). Rappelons que l’on est sur iPad. Lorsqu’on a choisi son terrain, on arrive sur cette écran…
… qui permet de choisir d’être aligné en bout de piste ou bien en (courte) finale.
On me demande souvent quel est mon plus beau vol. Je suis tenté de répondre "les 1'500 ft de Central Park". Et puis, je repens...