Il y a des plateformes qui donnent envie d’y aller plus que d’autres. Je reste traumatisé par quelques sauts de clôtures (heureusement non-électrifiées) pour pouvoir rejoindre son avion ou bien de résolution d’énigme pour trouver c’te-foutu-digicode (tu me reconnais ?). Il y a des plateformes où l’on sent qu’il y a quelqu’un derrière qui souhaite qu’elle vive, qu’elle s’anime et du coup… On a envie d’y aller.
Accueil personnalisé à Nevers par Mickaël
Je scrute le compte Facebook de l’aéroport de Nevers depuis plusieurs semaines déjà. On y voit des photos des machines qui s’y posent, l’avancée des travaux d’amélioration de l’accueil (la salle équipage, le distributeur de boisson), les projets pour l’été prochain (la terrasse) et les projets tout court. Rien qu’à distance et avec le côté immatériel d’un Facebook, on se dit que par là-bas, il y a des gens passionnés qui se donnent du mal pour faire vivre leurs plateformes.
Il n’en faut donc pas beaucoup plus pour que Nevers soit choisi comme destination pour ce vol dominical… qui commence par un peu d’exercice. En effet, le Cirrus du SGAC a décidé de se blottir au chaud, tout au fond du hangar derrière 4 autres de ses congénères.
Comme si les Cirrus attiraient les Cirrus ;-) Julien et Thomas nous rejoignent à Nevers.
Bien sûr Nevers n’est pas (encore) comme le “Le Touquet” (LFAT) du centre de la France. Forcément, pour la plage, il faut avoir de gros mollets, mais ça tombe bien, il n’y a pas non plus (encore) de vélo à louer (bientôt une loc. de voiture sur place). Bien sûr, la piste est plus courte qu’à Châteauroux (LFLX), mais avec un AFIS et un peu plus de 1,6 km, ça devrait le faire. Et pour manger, à un jet de pied (<10 min), on trouve un centre commercial avec (au moins) 2 restaurants de chaine (Pataterie et Flunch) et un McDo. D’où le 100$ burger nivernais.
Le parking est immense et saura accueillir votre machine sans soucis
Et en discutant avec Mickaël, on apprend qu’il y a plein de projets en tête pour faire de “sa” plateforme un lieu encore plus agréable à vivre et accueillant pour les pilotaillons du dimanche (et des autres jours aussi).
Alors faites comme moi. D’un coup d’aile, allez vers ses plateformes qui ne demandent qu’à vous voir. Pour sûr, Mickaël, on reviendra inaugurer le restaurant ou la terrasse de l’été !
* Pour les pilotaillons, tous les prétextes sont bons pour se mettre en l’air. Même de prendre un avion pour aller manger un burger. Ce qui revient cher pour un simple McDo ;-) d’où le “100$ Burger”.
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