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29.8.20

Microsoft Flight Simulator 2020 comparé à la réalité : Oceano (3/4)

 


Continuons ces comparaisons entre la réalité et Microsoft Flight Simulator en dehors des gros aéroports reproduits à la main par Asobo, Microsoft, Orbx ou d'autres éditeurs de talent. Après St-Cyr, Pontoise, traversons l'Atlantique et rendez-vous sur la côte Pacifique entre Los Angeles et San Francisco à Oceano.

Une autre comparaison ? Allez, voilà Le Touquet.


24.8.20

Microsoft Flight Simulator 2020 comparé à la réalité : Pontoise (2/4)

Deuxième essai de comparaison entre le réel et le virtuel. Cette fois-ci, après Saint-Cyr (à voir ici), voici la piste 30 à Pontoise. Toujours dans le même DR400. Vu depuis la version de base de Microsoft Flight Simulator et depuis une GoPro.

La correspondance est encore plus difficile à faire que sur la vidéo de Saint-Cyr de la vidéo précédente. Le marquage de piste ne correspond pas, on voit la superposition des pistes sécantes, la tour du terrain est générique tout comme le reste du terrain. Mais surtout : vous avez vu le château d'eau sur le genre dernier virage ? Il n'est pas à la bonne place et il n'y a pas d'objet correspondant. Un bâtiment rond est à sa place. En VFR, comme on vole généralement bas, les châteaux d'eau sont souvent bien visibles et se détachent bien sur le paysage. Espérons qu'ils vont apparaître dans une mise à jour à moins que ce ne soit FranceVFR qui s'y mette avec son produit "Obstacles et repères VFR". Mais il faudra passer par la case carte bleue.

Une autre comparaison ? Allez, voilà Oceano sur la côte Californienne.

Pour ceux que cela intéressent, la configuration de mon PC est détaillée ici.

22.8.20

Microsoft Flight Simulator 2020 comparé à la réalité : Saint-Cyr (1/4)

Flight Simulator 2020 quelques jours après son installation comparé avec un atterrissage réel. L'avion est un DR400 même si dans la version Flight Simulator il s'agit d'un 100 chevaux alors que la vidéo réelle a été réalisée avec un modèle Regent de 180 chevaux. 


La comparaison vaut surtout pour la partie visuelle extérieure. Les repères visuels, l'impression de vitesse et de hauteur... etc... La scène dans MSFS est celle de base sans aucune modification. Elle est générée automatiquement à partir de plusieurs types de données (photosatellite, OpenStreetMap, données d'élévation de Bing Map...) et un gros algorithme de la société Black.AI. Les bâtiments sont ressemblants sans être exacte. La tour de contrôle est trop grande, la pompe à essence est au mauvais endroit. Tout cela est plaqué sur une image satellite en bonne résolution. La centaine de cônes blanc et jaune manque énormément ! Vivement que le SDK de MSFS soit terminé et que les développeurs de talent l'appréhendent.

Une autre vidéo comparatif à Pontoise est visible ici.

23.7.20

Atterrissage piste 31 au Touquet


Encore un atterrissage comme plein d'autres. A bord d'un Robin DR400 de l'aéroclub des Alcyons en provenance de St-Cyr, arrivant par le sud et donc rejoignant la base main gauche de la piste 31. Trente et une ? Trente et un ? Regardez la vidéo.



C'est la GoPro HD7 en mode 1080p et avec la stabilisation intégrée qui enregistre. Je trouve toujours cet angle très intéressant, posé au dessus de mon épaule. En SuperView, on voit l'intérieur et l'extérieur. La GoPro dispose aussi d'un filtre ND (voir ce message) pour atténuer l'effet de l'hélice en sabre.




Le tout complété par la bonne vieille de la Garmin VIRB qui shoot à l'intérieur.

J'ai rajouté des bandeaux de texte sur la vidéo pour commenter mes propres actions. Une façon d'analyser son propre vol. Pilotaillon un jour... Pilotaillon toujours ! Et beaucoup de place pour l'amélioration (continue).

PS : c'est la deuxième vidéo au titre putaclic. Je vais regarder les stats des deux dernières vidéos et les comparer avec celles de la même période l'année dernière pour voir le comportement de l'audience et l’algorithme de Youtube ;)

18.7.20

La croix blanche, c'est piste fermée non ?


C'était en 2014 et je rendais visite à mon ami Matthieu à Macon. C'était la première fois que j'allais à LFLM. La courte finale piste 35 a été surprenante avec cette grande croix blanche posée juste au dessus du numéro de la piste. La première impression du pilote est "Zut. Piste fermée ?" suivie immédiatement d'un "J'ai râté un NOTAM, c'est sûr".

C'est juste le seuil décalé matérialisé ainsi. La croix indique uniquement la zone inutilisable. La marque du seuil (gros trait blanc perpendiculaire à l'axe de piste visible à 1min37s) indique le début de la piste. Heureusement tout le reste de la piste est praticable... sans croix blanche ;)

Ce passage à Macon est une illustration du manque de confiance du pilotaillon, qui même s'il a (normalement) correctement préparé son vol, se demande s'il n'a pas râté quelque chose dans la tonne d'information nécessaire à la prépration : des dizaines de NOTAM de terrains sans oublier ceux de FIR, de SUP AIP, de pages de texte des VAC même pour un simple vol local.

PS : pour voir aussi l'audience de mes vidéos Youtube, allez, je tente le putaclic/clickbait avec ce titre racoleur. Je vais regarder comment l'audience se comporte ;)

13.7.20

Quand deux bloggers pilotes privés se retrouvent par hasard au parking

Quand deux bloggers pilotes privés garent leur avion côte à côte par hasard au Touquet. Le belge CessnaOui en DA40 et votre serviteur en DR400, au pied de la tour. Rencontre impromptue !


Pour les historiens ou les curieux, un blog de pilote privé belge, ça ressemble aussi à ça http://cessnaoui.canalblog.com/




Comme tous les dimanche ensoleillés au Touquet, la fin de journée est chargée au départ

29.6.20

L'effet de la stabilisation de la GoPro HD7 lors d'un atterrissage en DR400


J'aime bien cette position de la caméra posée juste au dessus de mon épaule. On y voit bien les actions dans le cockpits, on arrive à lire les instruments. On a aussi une bonne perception de la vitesse. Peut-être un petit peu plus haut ?

Avec cette vidéo, on voit aussi la stabilisation automatique de l'image qui atténue les mouvements de l'avion, comme au moment de la turbulence à 00:17. Cela fait un effet intéressant.

Le son est enregistré avec l'adaptateur GoPro et le câble classique. Voir plus de détails ici.

14.6.20

Avec quoi enregistres-tu le son quand tu voles ?


"Avec quoi enregistres-tu le son quand tu voles ?" est une question qui revient souvent. Alors voici un post qui décrit ma situation du moment (Juin 2020).

J'utilise principalement 2 types de caméra en vol pour enregistrer le son : une Garmin VIRB Elite et une GoPro HERO7 Black. Chacune dispose de son propre câble en Y pour la brancher directement sur une prise casque de l'avion. Le câble est différent selon la caméra.

Attention, d'expérience j'ai remarqué que le même câble et la même caméra ne donnait pas toujours la même qualité sonore selon l'avion. Il n'est pas question ici de tel ou tel type d'avion, mais j'ai constaté que les câblage et installations électriques des uns et des autres étaient souvent sujettes à donner des résultats différents allant du son plus ou moins saturé, en passant par des parasites (souvent le clac du strobe) jusqu'à n'enregistrer que sa propre voix et pas tous les échanges (intercom + ATC). Méfiez-vous donc des configurations des avions que vous pratiquez : boite de mélange, radio et câblage ont des résultats différents.

GOPRO HERO7 BLACK

Pour la GoPro HERO7 Black, le câble en Y provient d'un kit acheté dans un pilotshop américain Marv Golden. Il est constitué de l'adaptateur de micro 3.5 mm Pro (fabriqué par GoPro) + le câble classique avec connecteur Jack 3.5 mm (Pilot Communication USA PA-80S/Digital). Pour les GoPro 5, 6, 7 et 8 il n'y a pas moyen d'échapper à l'achat du boitier de marque GoPro qui passe de USB-C  vers Jack 3.5 mm (et aussi USB-C femelle pour alimenter la caméra tout en enregistrant le son).




Le kit complet adaptateur GoPro + câble en Y


Le boitier adaptateur (marque GoPro) qui se branche dans la caméra en USB-C et offre une connectique Jack 3.5mm à l'autre extrémité pour y brancher le câble en Y (et une entrée alimentation pour recharger la caméra en même temps).

Pour information, le boitier adaptateur dispose d'une connectique USB-C qui fonctionne avec les GoPro 5, 6, 7 et 8. Mais si vous avez une Gopro 3, 3+ et 4, vous n'avez pas besoin du même adaptateur. Voir ici l'adaptateur Micro-USB vers Jack 3.5 mm femelle de marque GoPro chez boutique.aero. Vous pouvez aussi prendre un câble Y qui dispose d'une connectique pour GoPro 3, 3+ et 4 (cliquez ici).

Diapo 65 de la présentation "Caméras embarquées : 10 conseils pour bien démarrer" que je déroule à la demande dans les aéroclubs qui m'invitent ;)

Garmin VIRB

Avec une Garmin VIRB pas besoin d'adaptateur car il existe des câbles en Y tout prêts qui se connectent directement en Micro-USB dans la caméra. Plus pratique et moins cher. Attention, ce n'es pas le même câble que les GoPro 3, 3+ et 4 même s'il s'agit de la même connectique Micro-USB

Ça donne ça en vidéo lors d'un atterrissage à Cosne-sur-Loire dans un Robin DR400 :


Le câble que j'utilise provient de Pilot Communications USA et a comme référence PA-80S/VIRB :



Et si vous voulez en savoir plus sur les vidéos dans nos petits cockpits : Où placer la caméra ? Quel matos ? Comment se préparer un montage ? Comment rendre ses vidéos plus attractives ? Rendez-vous sur ce post "10 conseils pour démarrer vos vidéos aéros" : http://20-100-video.blogspot.fr/p/les-quelques-conseils-qui-suivent-sont.html


3.6.20

Carte vectorielle vs carte scannée ? SIA vs Foreflight/Skydemon ? Ou Foreflight avec les cartes SIA 1/250000 scannées



Depuis plus de 5 ans maintenant, je vole sans carte papier et de ce côté-ci de l'Atlantique* avec une carte 100% vectorielle. Plus de SIA (1/250 000 ou Régionale, ni d'IGN (1/500 000). Ah si, j'utilise encore les cartes VAC géo-référencées. Et pourtant, je défend aussi que pour quelqu'un qui n'est pas habitué aux zones denses comme la région parisienne, une bonne carte régionale (1/250 000) est très - très - pratique. Ça marche aussi dans les coins où les transits, par exemple côtiers, n'apparaissent que sur ces cartes à petite échelle.

Les cartes régionales SIA dans Foreflight

Carte 1/250 000 Marseille dans Foreflight avec la partie vectorielle aéronautiques VFR Europe

Alors quand j'ai vu en début d'année que le SIA mettait à disposition gratuitement les PDF de ses cartes, j'ai trouvé l'initiative louable à défaut de m'être très utile pour mon usage. Je m'en sors en région parisienne avec Skydemon. La vue de profil de Skydemon est bien pratique. Notamment.

Oh mon dieu, j'arrive au bout du monde ! Le bout de la carte 1/250 000 Région Parisienne

Quand la semaine dernière, Jules GLASOW, membre de mon club des Alcyons a partagé les versions mbtiles directement importables dans Foreflight de ces cartes SIA, j'ai trouvé ça un peu plus intéressant. Car je n'avais pas envie de me lancer dans Maptiler, c'est a dire transformer un PDF sans coordonnée en un fichier multi-zooms et surtout géo-référencé. Initialement, l'autre raison est surtout que je pense que l'avenir est vraiment aux cartes vectorielles. Celles qui s'adaptent intuitivement à plusieurs facteurs de zoom, à plusieurs orientations et surtout sont prêtes pour le futur des cartes enrichies : par couches superposées, on affiche le trafic, la météo où tout autre chose utile. Simplement. Alors, j'ai pris l'habitude de m'habituer à ces cartes vectorielles et de ne pas revenir aux cartes scannées.

Le format mbtiles est reconnu directement par Foreflight

Après un simple transfert et une importation transparente dans Foreflight, me voilà donc avec un des mes outils sur tablette et une version numérisée de la 1/250 000 région parisienne. Comme une sorte d'anachronisme ? L'avenir et un retour en arrière en même temps ?

Les cartes mbtiles se retrouvent directement dans le contenu personnel de Foreflight

La sélection de la carte se fait comme toutes les autres options (en bas à gauche sur l'image).

Je suis aussi conscient que certains éditeurs d'application sur tablette ont quelques maigres revenus de la vente de ces cartes directement au sein de leur marketplace. Faire cette manipulation 2 x par an (les 1/250000 sont mises à jour bi-annuellement) serait un peu aussi comme leur enlever une maigre partie de leurs gains. Même si certaines app. proposent déjà gratuitement ces cartes. Ce n'est pas le cas de Foreflight qui ne propose pas les 1/250 000 SIA, pour le VFR seules les 1/500000 IGN et la Cartabossy sont proposés et accessoirement les DFS.



* aux US, j'utilise Foreflight avec le fond de carte scanné intégré et inclus de la FAA.

27.5.20

Drôle de façon de passer le cap des 900 heures


900 heures et 9 mois sans voler. C'est tout de même une drôle de façon de passer cette centaine. J'aurais souhaité quelque chose de plus festif et original. J'avais laissé le compteur à 899 heures et 51 minutes, puis l'hiver est arrivé, un déménagement, une histoire d'opération avec anesthésie et dans la foulée, le confinement.



Mardi, j'ai fait un vol local, 2 x 360 et 5 tours de piste. C'était un vol de relâcher avec Stanislas, instructeur aux Alcyons, pour voir si je savais encore piloter un DR400 et me remettre d'équerre avec ce tour de piste de Toussus. J'ai retrouvé le DR400  F-GGXG avec tous ces écrans. Bien sûr, on a eu une panne du moteur en campagne, une panne en montée initiale et une panne de volet. Vraiment pas fiable ces machines. 9 mois sans voler, si ce n'est au simulateur à la maison. C'est certainement ma plus longue période d'interruption. Et pourtant, malgré toutes les imperfections et les choses à corriger et toujours travailler, on pousse ça descend, on tire ça monte.



Avec les contraintes du dé-confinement comme le masque obligatoire, la limitation du nombre de personnes simultanément dans le clubhouse, la désinfection de l'avion avant et après le vol... le planning est remplit et les vols s’enchaînent. On sent les pilotes avec des fourmis dans les jambes.



Voilà, 900 heures de vol au compteur depuis 2003. J'ouvre enfin cette année 2020. Que la suite soit aussi riche.

8.2.20

C'est quoi tous ces instruments dans ton Robin DR400 à écrans ?

Je continue à expérimenter des trucs en montage vidéo. Cette fois-ci, je rajoute sur une vielle vidéo de l'atterrissage au Havre en DR400, des étiquettes pour nommer les instruments ou interrupteurs.


J'utilise toujours Sony/Magix Vegas en version 16. Les étiquettes sont de simple images .png. Elles sont ensuite insérées sur une piste vidéo en overlay, redimensionnées et positionnées au bon endroit.


Si elles doivent se déplacer pour suivre un objet mobile, comme l'étiquette "La Piste" qui doit rester correctement positionnée justement sur la piste 22, alors un Track Motion (manuel) est réalisé et l'image .png est repositionnée à des moments clefs sur la vidéo, au bon endroit.


C'est un peu réalisé de manière empirique. Mais le mode automatique - où Vegas identifie dans une zone qu'on lui définie une forme à suivre - ne fonctionne pas si l'objet est trop peu discernable et contrasté. Et c'est souvent le cas. Alors pour l'instant, je fais cela manuellement car je souhaite encore rester dans le même logiciel et ne pas investir dans After Effect qui serait parfait. Moins pour mon temps libre et mon banquier.

17.1.20

Dernière journée de Farwest... Et quelle journée ! [FW19]

Le moteur du Cessna vient de s'arrêter devant la pompe de Torrance. Le soleil se couche sur Los Angeles. Je pointe la GoPro vers le captain de cette dernière branche de la journée. Antoine semble essoufflé. Mine de rien, on a décollé ce matin de San Luis Obispo, pour aller nous poser à Oceano, y faire le plein. Puis nous sommes allé déjeuner à Kern Valley. Là, c'est Antoine qui a fait le départ de Kern, suivi d'un splendide 360 en radada au dessus du panneau Hollywood en dominant le bassin de tout Los Angele. Quelques minutes plus tard, il enquille avec le survol de l'aéroport international de cette mégapole (LAX) et il s'est posé, tranquille à Torrance.

Comme si on avait fait un Toussus - Etampes. Tout cela à bord de notre petit Cessna 172, avec un simple brevet de pilote privé et sans déposer de plan de vol, ni avoir aucune autorisation compliquée en forme de passe-droit. On s'est mis en l'air, passionné et enthousiaste, on en a profité. On s'en ait mis plein les yeux et la boite à souvenirs.

Les Farwest sont extraordinaires.



C'est la dernière vidéo de Farwest'19. FW19 c’était presque 22 heures de vol, 2000 nm parcourus, 3 états, 18 terrains dont 5 nouveaux. Et 250 Go de vidéos et photos. En terme de montage vidéo : c'est la 37 vidéos de ce Farwest (http://bit.ly/38g6Hpd) et c'est aussi une vidéo longue à monter, car il y a dedans à peu près tout : incrust. de jauges, incrust. d'indications dynamiques, multi-screens, GoPro's fixes et portée à la main, cartes et traces GPS... Tout ce que je peux pour garder un souvenir le + riche possible et vous embarquer à bord, comme si vous y étiez.

4.1.20

La rétrospective 2019 en vidéo



Voici le résumé en vidéo de mon année 2019 en l'air. Je touche du bois. Pourvu que ça dure. Il y a du Robin DR400, du Cessna 172 et du Piper PA28. Il y en aura pour tous les goûts dans cette vidéo de 15 minutes avec Farwest aux Etats-Unis + un Phare Ouest en Bretagne.

Il y a même des images exclusives (jamais montées ! ;)) de Farwest'19 à Monument Valley avec l'arrivée matinale au parking en voiture pour découvrir les avions. On voit aussi  la traversée par Jean-Marc de la piste 36 à-la-Beattles et la mise en route du PA28 lorsque Jean-Marc et Joël ont dû rentrer (comme prévu) à San Diego, nous laissant Antoine et moi continuer le Farwest... tout seul. Et les deux passages au dessus du Grand Canyon que je n'avais pas encore diffusés.

Au programme aussi les classiques Cosne-sur-Loire, Saint-Cyr-L'Ecole, Toussus-Le-Noble et Le Touquet... mais aussi du Nantes, Dinan, Brest, Ouessant, Morlaix, Lannion, St-Brieuc... Mais aussi des nouveaux terrains de FW19 : Oceano, Kern Valley, 29Palms, Marble Canyon, Henderson en plus des classiques Big Bear, Sedona, Monument Valley ou Mojave. Déjà... Mais toujours aussi stupéfiant.

Mais plus que tous ces paysages, cette rétrospective est l'occasion de remercier aussi tous les passagers et les (co)pilotes avec lesquels j'ai eu la chance de voler. Clin d’œil après le générique de fin.

20.11.19

Un vol "100$ Flight Simulator" ou Flight Simulator vs la réalité du désert [FW19]


Se rendre sur un aérodrome juste parce que vous le connaissez bien dans Flight Simulator est quelque chose que je fais depuis longtemps déjà. Oui, on a tous des défauts. Palm Springs ou Monterey sont des exemples faciles rien qu'en restant dans des exemples de Farwest. J'y suis allé la première fois parce que la scène d'Orbx est troublante de réalisme. A moins que ce ne soit l'inverse.

S’entraîner sur son PC à l'organisation de la plateforme, se préparer aux obstacles potentiels environnants, tester les différentes pistes... tout cela est indéniablement utile. Merci la simulation. L'heure n'est pas trop cher. Mais il faut que le simulateur soit fidèle à la réalité. A moins que ce ne soit l'inverse.

Là, on parle de 29 Palms. Et si cela n'avait pas été le terrain éponyme de l'excellent éditeur, je n'y serais pas allé. Leur réalisation est une référence. L'ambiance est unique et les détails foisonnent. Mais après tout, KTNP, c'est 2 pistes au milieu de rien. Le terrain n'est même pas proche de la ville de Twenty Nine Palms.

J'ai eu du mal à convaincre Antoine que je voulais aller là-bas. En fait, je lui ai juste dit que c'était au milieu du désert et que c'était sur ma wishlist de ce Farwest. Ca l'a un peu surpris. Bon, après on est sur le chemin de forcément quelque chose. En l’occurrence Big Bear. Un autre terrain bien connu des amateurs de FSx. Justement, Twenty Nine Palms (KTNP) est splendide dans FSx/P3D, vous pouvez le retrouver ici : https://shop.29palms.de/home/18-ktnp-twentynine-palms.html et sur ce post sur mon blog où je partage des captures d'écran virtuel. Le vrai terrain est fidèle a moins que ce ne soit l’inverse. Vous suivez ?

Le récit du vrai vol est ici : https://20-100-video.blogspot.com/2019/05/29palms-100-flight-simulator-flight.html

27.10.19

L'atterrissage à Kern Valley comme si vous y étiez [FW19]


Si vous êtes intéressés par la vidéo complète de 20 minutes et pas juste la bande annonce ci-dessus, je vous donne rendez-vous jeudi 31 octobre à 21h00 sur Youtube. Cliquez sur la vidéo suivante et créez vous un rappel :


Nous pourrons chater ensemble. Et n'oubliez pas qu'il y a des sous-titres en anglais et en français pour lire toutes nos bétises... euh... nos commentaires en direct sur l'approche et l'atterrissage.

7.10.19

Avant-première de la vidéo Monument Valley [FW19]


Je vous invite à la projection du dernier montage vidéo de 10 min. C'est mercredi 9 octobre prochain. A 21h00 (heure de Paris) sur Youtube en cliquant ici.

Revivez avec nous cette après-midi mémorable du Farwest'19. Nous arrivons de Las Vegas avec le Cessna 172 N4975F. Nous faisons rapide stop-ravitaillement à Page, Arizona (Code:KPGA). Puis, nous repartons après une petite pause et les réservoirs pleins de 100LL pour Monument Valley dans l'Utah. C'est juste à 30 minutes de vol. Là-bas, un bungalow nous attends Goulding's Lodge, un des deux hôtels de la vallée.

Le décollage de la piste 33 à Page, face au Lake Powell aurait pu nous contenter tellement les images sont tout bonnement incroyables. Le bleu du ciel et du lac, se battant avec le rouge vif de la terre à sec. Mais cela ne nous suffit pas. Avant de nous poser sur la mythique piste du Monument Valley Goulding's Lodge Airport (Code:UT25), nous allons profiter du paysage et faire un vol touristique au sein même de la vallée, autour des Mesas emblématiques. Une vraie impression de voler dans un western.

Enfin, Antoine posera le Cessna 172 avec du vent arrière sur la piste 16. C'est la seule piste possible pour l'atterrissage à cause de l'immense Rock Door Mesa de 800 mètres qui s'élève juste en face. La remise de gaz est à prendre avec précaution et à décider le plus tôt possible. Après c'est trop tard ;)

Regardez à la fin, la réaction d'Antoine après ce vol "d'une vie".

15.9.19

[FW19] Une dernière branche tout seul qui finit par "Select Payment Option" comme d'habitude


Je vous avais laissé en plan avec le dernier récit du Farwest'19, il y a quelques semaines à Los Angeles. Antoine et moi n'arrivions plus à redémarrer le Cessna. Comme si le démarreur tournait dans le vide. Nous sommes à Torrance et à seulement 1 petite heure de vol de San Diego. Si l'avion savait voler. Et nous devons ramener la machine demain.

Hier, nous ne pouvions rien faire si ce n'est attendre demain dimanche des nouvelles du mécano qu'a contacté le proprio de notre N4975F. Nous passons une bonne soirée avec les Heading West'iens, une horrible nuit à l'hôtel (comment ça... il n'y a qu'un lit ?!) et lorsque nous arrivons au terrain, il y a au moins de l'activité autour de notre machine. C'est le mécano local gentiment venu à la demande d'Antoine G. qui jette un œil à notre machine. Après à peine quelques minutes, il diagnostique que ce n'est pas la batterie comme lui suggérait le proprio. Bon.



Après quelques SMS et autres WhatApps, nous apprenons que le mécano habituel du 75F arrive. Dans une heure et demie environ ! En voilà une bonne nouvelle. Même si à ce moment-là, on n'imagine pas encore qu'il va arriver avec une solution magique. Nous filons prendre un café pensant qu'il est sur la route avec son truck.

Que font trois pilotes pour patienter autour d'un café ?
1 heure après, nous revenons tranquillement au terrain. Et là : surprise. Le Cessna est décapoté et 2 personnes semblent travailler dessus. L'avion n'a pas bougé, tout se passe sur le parking. Nous nous approchons et c'est bien le mécano du 75F. Il est venu avec son ami. Nous sommes Dimanche. Ils sont venus avec le PA28 rutilant qui est juste à côté. Deux mécanos sont donc venus un dimanche matin de San Diego vers Los Angeles en Piper PA28 pour dépanner notre Cessna. American Way of Life !



Pour eux pas de doute. D'ailleurs, je trouve le starter usagé posé au sol. Ils n'ont pas tardé. On a l'air de touristes frenchies lorsque nous leur demandons "So, what do you think ?". C'est évident. On change le starter, ce sera prêt dans 30 min et vous pourrez repartir. Plain simple. Le pragmatisme à l'américaine.

Alors que jusqu'à maintenant, nous étions à échafauder des plans comme louer une voiture rentrer à San Diego puis plus tard s'occuper de la machine pendant qu'Antoine lui rentrait en France, m'abandonnant avec le Cessna <- Humouuuuur ! Là, tout a changé. Deux magiciens vont remettre en état la machine, elle va démarrer et je vais la ramener à San Diego.

C'est tout de même bizarre de voir la machine qu'on va prendre pour faire 1 heure de vol le long de la côte Californienne vers San Diego, éventrée avec deux personnes, venus en avion, bricolant à même le parking. Confiance.

Dépannage à même le parking
Nous nous éloignons pour laisser les spécialistes œuvrer. Je met mon smartphone en partage de connexion Internet et prépare mon vol (notam, météo, tracer un trait, regarder la carte du départ...) sur les marches du "terminal" de Torrance, un œil sur l'iPad un autre sur le Cessna. Je suis sensé être prêt dans moins d'une heure.




Et puis, on les voit ranger leurs outils. Le capot du bas se remettre. Des vis se resserrer. Celui qui semble le plus expérimenté ouvre la porte du Cessna (tous les membres PlusOne ont une clef qui ouvre toutes les machines d'un même type). Batterie sur ON, Magnéto 1+2... Et un coup de starter. L'hélice fait un quart de tour. A peine. On entends plus le bruit du starter pédaller dans le vide. Il coupe tout. Le mécano ressort de l'avion. "It's all good". Ah bon ? C'est tout. Là, pour vous c'est OK ? Il me confirme que oui, tout va bien et que je vais pouvoir partir, le temps de ranger 2 ou 3 outils et fermer le capot supérieur. Allez hop, voilà une affaire rondement menée. Moi, je reste un peu bouche bée. Je vais voler là-dedans ?

Dernier Selfie du Farwest'19. Antoine repart demain matin LA - Paris.
Dernière prévol : ils ont bien refixé le capot ?
C'est marrant nous sommes partis à 4 pilotes et 2 avions et me voilà maintenant tout seul dans notre Cessna. C'est vraiment la fin du Farwest. La dernière branche. C'est une route que j'ai déjà fait à plusieurs reprises. Et c'est encore plus simple en partant de Torrance (et pas de Santa Monica). C'est tout droit, même pas de zone compliqué. Une sorte de Chartres - St-Cyr. Et alors qu'avec Antoine nous n'avions pas changé de place (je restais à droite), me voilà maintenant assis à gauche. Drôle de sensation d'être tout seul. Battery ON, Magnéto 1+2 puis Start et les 180 chevaux du 75 démarrent sans aucun problème. Un non-événement tout compte fait. Ca ne vibre pas plus que d'habitude. Je n'y connais rien mais tout m'a l'air normal. A part le bruit et le peu d'indicateur moteur (pression et température d'huile, pression d'essence, température à la sortie du pot d'échappement...), je n'ai pas grand chose pour savoir si tout va bien.

Je trace avec le doigt ma clairance de roulage sur l'Airport Diagram


Le Piper qui avait amené les mécanos vient de mettre en route et est parti devant moi. J'imagine qu'ils rentrent à San Diego. Nous avons juste eu le temps de les remercier. On ne fait pas la course, mais je vais les rattraper au point d'arrêt. Dans le briefing départ : "Contexte particulier ? Deux hommes ont trifouillé dans le moteur et hier, il ne démarrait pas".

Right downwind departure. A peine monté, je vire pour ma route presque directe qui longe la côte vers San Diego
Trace GPS de la route globale depuis Google Earth entre Los Angeles et San Diego
Une fois en croisière, après avoir attrapé du Flight Following, cela fait encore plus bizarre d'être tout seul. J'ai oublié les mécanos qui éventraient l'avion dans lequel je vole actuellement. Pas un bruit anormal. Après tout, c'est juste le starter qu'ils ont changé. Los Angeles Approach dans les oreilles, c'est l'absence d'Antoine qui me fait tout bizarre. Personne avec lequel partager ce vol. Juste faire attention... à bien voler. Profiter. Mais tout seul. Bizarre.

Mais que fais-je tout seul à voler au dessus de Los Angeles !
Même tout seul, le spectacle reste sympa ! Ne boudons pas notre plaisir au dessus du port de Los Angeles.
Sauf que ce jour-là, nous sommes Dimanche et il fait beau. Il y a des avions dans tous les sens. Je vais me faire carrément vectoriser immediate turn right heading 1-2-0 pour éviter de m'emplafonner des collègues :

Correction de cap aux ordres des contrôleurs. Dans ce coin, on ne réfléchi pas trop ;)

Foreflight me rappelle qu'il serait bon que je prenne l'ATIS. Je l'ai fais depuis longtemps, monsieur !

Pas de doute, on est Dimanche et il y a du monde à l'entraînement à Palomar


On a beau s'être bien promené durant ce Farwest et remplit la boite à images, l'arrivée à San Diego est toujours aussi... agréable ?

Arrivée par le vent arrière 28 à Montgomery Field
Fin de vent arrière 28 main gauche, virage avant le stadium pour la base et à l'intérieur de l'autoroute.
L'atterrissage est sans histoire. Juste un Piper qui déboule en finale de l'est. Circuit court et hop. Je me pose en 28L après la traditionnelle intégration par le vent arrière. Mis à part me gourer et aller à Miramar, je ne vois pas trop où j'aurais pu m$*#er. Quoique. Il a encore fallu que je répète LEFT deux fois. Mon LEFT ressemble à un RIGHT. Bon. Ok.


Clic-clac à l'intérieur du highway et hop posé en 28L. Bienvenue à la maison.
Je profite des derniers instants au roulage, seul dans mon Cessna. Et je me remémore les vols de ce Farwest'19 alors que le Cessna connait presque tout seul le chemin vers le parking Gibbs. Taxiway Hotel, puis Juliet. Et le slot #40.



Cette année : des terrains mémorables que je n'avais encore jamais pratiqués comme Kern Valley, Marble Canyon ou encore Oceano. Et d'autres qui resterons toujours exceptionnels comme Monument Valley ou Sedona. Sans compter Big Bear, Mojave ou Henderson/Las Vegas qu'a fait pour la première fois Antoine ou le classique survol du Grand Canyon et Page et un déjeuner au bord de l'eau à Monterey. Et puis les imprévus comme cette panne à Torrance qui se termine rapidement et facilement... après tout. Et des moments originaux comme le survol des 737 MAX à Victorville ou l'atterrissage à Kern Valley pour retrouver les sensations de Flight Simulator. On a eu du mal à commencer (surtout mes 3 compères) à cause de la météo... Mais une fois passé à l'est, la météo a été très clémente pour nous autre VFR.

La route de Farwest'19
Ma liste des terrains que j'ai déjà eu la chance de pratiquer dans le sud-ouest américain. Elle se complète petit à petit. Quelle chance... A retrouver sur cette carte Google Maps.

Je sais que devant moi, il y a un peu de paperasserie... et surtout payer tous les vols. Mais aussi sortir les bagages, vider et nettoyer l'avion, sauter dans un Uber et préparer le reste de la semaine à San Diego.

Le log de l'avion. Nos 21.8 heures sont saisis en... 1 seule ligne. Ca c'est facile
Je pose 75F sur son spot. Au bout de la ligne chez Gibbs. Je nettoie l'avion et fait un grand tour pour ne rien oublier après une grosse semaine de vols non-stop. Je regroupe toute mes affaires. M'assure que la machine est propre pour le suivant. Seven-Five-Foxtrot, mon tout premier Cessna lors du 1er Farwest de 2008 est maintenant nickel pour le suivant.
Je laisse 75F sur son parking. Content de l'avoir ramené... en meilleur état qu'il était parti
Il reste à saisir le(s) vol(s) dans le système informatique du club. J'ai déjà préparé tous les scans des justificatifs d'essence que nous avons avancé et qui seront déduits. Uploader ce fichier. Tout est en électronique. Et puis voir le total en $ et payer. On s'arrangera ensuite avec Antoine. Et on a aussi à finir de remplir le Tricount, l'application qui nous sert à partager tous les frais hors avion : hôtel, taxi, petite déjeuner, diner... et tout autre extra.

"Select payment option"
Ce dernier vol montre bien que tout seul, un Farwest ce n'est pas vraiment un Farwest. Les paysages sont là. L'ambiance toujours frissonnante, mais cela ne résonne pas de la même façon. Merci à Antoine, Jean-Marc et Joël de m'avoir accompagné pour ce Farwest 2019 !



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