Avec cette photo, personne ne va me croire lorsque je dis que je voulais faire un petit vol “avec le doigt sur la carte” ;-) Et pourtant c’était bien un des objectifs de cette promenade dominicale.
Dans le DR400, au sol, vérification des derniers NOTAM après avoir choisi notre destination
Après plusieurs tentatives pour se remettre dans un DR400, la météo est clémente et me voilà assis dans un Robin à Toussus. Je veux m’entrainer au VFR avé-le-doigt-sur-la-carte*. C’est pour cela que nous avons choisi Fontenay-Tresigny. Suffisament proche et correctement placé pour suivre un radial en éloignement (radial de garde de RBT de la Classe A vers La Ferte), puis naviguer en croisant tel ou tel autoroute, ligne électrique, village et autre repère qui pullullent au sud de Paris. Un petit passage par le traditionnel “La Ferte” ne nous fera pas de mal non plus.
* sans G1000 à l’horizon.
Je profite aussi de ce vol pour tester dans le Robin et assis devant, Air Nav Pro sur l’iPad. La planchette placée, tout d’abord sur la jambe droite, partira rapidement sur la jambe gauche. Car sinon, tenant le manche de la main droite, j’ai l’avant bras constamment en appui sur l’écran. A gauche, le bras sur le gaz ou le petit rebord de la verrière, l’iPad est bien mieux. Je teste donc en vol et en situation avec une simulation de déroutement de retour vers Toussus en passant par Etampes. Oulala que d’aventures !
La définition des espaces américains ne va pas t’être d’une grande aide par ici, Florent !
Premières conclusions rapides sur l’utilisation d’Air Nav Pro :
- La réactivité est excellente, les manipulations plus intuitives que je ne l’imaginais. On “attrape” rapidement les quelques trucs qui sont bien pratiques comme la consultation des fréquences
- La visibilité, ce dimanche grisarte, est très bonne
- Le maniement nécessite quelques petits automatismes (activation des legs, affichage des VAC manuel, lecture instinctive du log de nav, trouvé immédiatement l’estimée…)
- Les informations enregistrées (block off, block on, temps réel de vol) sont automatiques et ne nécessitent aucun intervention. C’est bien pratique
- La trace du vol est exportée en .KML par un simple petit mail
La trace relevé par Air Nav Pro directement au format Google Earth
Tout se termine ou commence comme cela, n’est-ce-pas ?
L’essai en vol, à bord du DR400, est donc concluant. Toute la partie avec le doigt-sur-la-carte ne s’est pas trop mal passée. On a même réussi à trouver N de la CTR de Melun :-) Après presque 2h de vol, l’iPad a perdu 40% de son autonomie avec le GPS BlueTooth.
Le commandant de bord était un peu rouillé certes, mais toujours d’attaque et toujours autant passionné.